Le temps défile, c'est ce que les gens aiment raconter, pour se rassurer et se dire qu'ils ne sont pas les seuls à se rendre compte que Mars est passé en 5 jours, qu'en Décembre il ne neige plus, et qu'Halloween est de moins en moins un fête que l'on célèbre. On se rassure comme on peut, dans la peur des autres, dans leurs espérances, dans leurs joies. Pour peu que l'on ne se retrouve pas seul. Le temps passe vite. Les gens tout autant. Les occasions s'entassent sur un coin de la table, le crayon des actes est toujours bien miné, mais la feuille reste blanche. Les paroles ne se gravent pas dans le bois. On s'imagine à se qu'on pourrait être dans dix ans, dans quinze ans, sans pour autant être sûr de ce que nous ferons le mois prochain. L'on prévoit des choses, pour feindre de ne pas connaître la vérité. De ne pas connaître l'amusement du karma, de dieu, du destin, à faire surgir des évènements incongrus. Où serait le plaisir d'une vie unique et semblable à aucune autre sans cela ? Mais dieu, le karma, le destin, ne blesse personne, ils se contentent de jouer. Comme nous tous. On se contente de jouer. Certains pour l'amour du jeu, d'autre pour perdre de leurs incompétences, d'autres pari, certains même gagnent. Et moi au milieu de tout ça j'ai fais le pari que l'humanité a besoin de gagner sa guerre contre elle-même pour retrouver plus de valeur dans l'aide de son prochain que dans une liasse de billet. Mais en attendant cinq cent mille euros me paraissent toujours plus séduisant que n'importe quelles femmes.

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