mardi 13 août 2013

Chapitre 415 - Les pensées d'un fou.

Il fait chaud , l'air est frais , le soleil brille , le ciel est dégagé , il est bleu très bleu , trop bleu pour qu'on puisse dire que c'est de cette couleur que l'on parle , il y a pourtant des vapeurs , des fumées blanchâtre recouvrant une imagination qui n'a de limite que pour celui qui la regarde. Les arbres bougent au rythme d'une valse qui jamais ne s’arrêtent  Tu sens cette odeur , d'herbe fraîche , de soleil brûlant , de fleur qui s'envolent. Ça sent le printemps , non .. Mieux , l'été . Le soleil qui frappe , avec une douceur que personne n'a le cran d'encore égalé , il donne envie de sourire . On s'en rempli aisément les poumons sans en laisser une centimètre carré d'air . Tout le corps se met à vivre , chaque organe a son propre coeur. L'important n'est plus où l'on est , mais comment on l'est. Allongé dans l'herbe du Parc Du Luxembourg ou adossé contre la vue du champs de Mars , l'endroit n'est plus privilégié , c'est ce qu'on fait , du temps , du moment qu'on nous donne qui lui offre toute sa valeur. On entendrait presque des oiseaux s'envoler . Mais au lieu de ça , on a des klaxons , des bruits de voiture , des motos qui cavalent sur les Champs-Elysées comme des bêtes enragées dont le talon et les sabots font résonner un tout Paris que l'on ose à peine reconnaître . Il y a ses gens , qui rient , qui parlent , qui montrent du doigt des monuments , des 458 Italia , Aventador , Murcielago , Gt Continental , Porsche 911 , qui se tiennent par le bras , qui s'enlacent et se délasse . Qui dévalent les rues , à la manière d'ame vagabonde , vagabonde mais heureuse . Avec des lunettes de soleil pour réfléchir les éclats de lumière pure qu'offre le soleil. On voit des sourires , entend des surprises , mais aussi des soupirs d'impatience , de l'homme qui attend devant Colette sa femme , de l'enfant qui attend sa glace Ben&Jerry's pendant que maman rend la monnaie au vendeur , du voiturier du Plaza de Athénée qui a rayée une Rolls Royce , du styliste Hugo Boss qui vient seulement de finir de réorganiser le magasin ,  du patissier de chez Hermé qui vient de terminé son glaçage sur le gâteau feuille de noix , foie gras , églantine qu'il présentera ce soir au grand palais pour une dégustation savoureuse.. On entend les gens pensés , vivre , rire ,  se détesté , et finalement s'aimé .. Tout ça sous la caresse d'un air chaud , invisible à l'oeil mais qui se sent sur la peau. Finalement on s'autorise à fermer les yeux . Des milliers de possibilités , beaucoup de chemin. Une personne , une vie . Un Chemin. Un Choix.

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