lundi 26 octobre 2015

Chapitre 625 - Que fais-t-on des cœurs brisés ?










Des erreurs sont commisses, et elles engendrent comme tout un chacun une avalanche de conséquence qu'il faut devoir assumer, avec ou sans notre propre accord. C'est la grande théorie de l'effet papillon, de l'effet domino. Ce qui est fait à un endroit résulte obligatoirement d'un impact ailleurs qui amène à un changement drastique de la donne. Des erreurs sont commisses à plusieurs degrés et amène parfois des gens à mourir, des rêves à ce briser, des idéaux à se bâtir, des empires à être construit, un monde à être démoli.

Nous avons le choix d'agir ou de ne pas agir, mais nous ne pouvons être les juges de nos propres actions face au monde. Ce que j'entend par là, c'est que l'avis que nous avons de ce que nous faisons n'est pas aussi important que le regard que porte le monde à ce que nous accomplissons. Car il est en soit la postérité de ce que nous sommes. Nous sommes dans l'impossibilité de savoir si nous sommes assez bon ou assez mauvais pour le monde. Le choix de supporter les bonnes comme les mauvaises conséquences ne nous appartient pas, et jamais il ne nous appartiendra, c'est le sens même du hasard. Partout, en science, en amour, en guerre, au travail, dans les rêves, il y a toujours une part d'imprévu qui amène à devoir supporter la charge du fait de peut être amené à une erreur. Mais c'est cet aléa, ce risque qui une fois établi, accepté, permet de faire de grandes choses.

De tout ça, où vont les rêves échoués, que deviennent ceux qui ont été réalisés ? Que fais-ton des âmes traumatisées ? Où va le surplus de bonheur, où vont les cœurs brisés ?


dimanche 11 octobre 2015

Chapitre 624 - Duo nocturne









Et tu me manques, tu continues de me manquer, mais cette fois de manière plus triste, plus changeante. D'une manière qui me brise, légèrement, lentement, mais qui me brise, morceau par morceau. Parce que je sais que ce manque est le dernier. Le dernier d'une longue lignée d'envie de te voir, de t'appartenir, de t'obtenir. De caresser ton visage, de passer du temps en ta présence, d'aimer les marques de ton visage comme ton sourire, d'entendre ton rire se perdre dans le fond de mon âme. t'entendre comme une mélodie, t'écouter sans relâche. Sentir ton odeur. Ce rituel qui n'a de connaissable qu'une liste sans fin d'envie qui m'ont attaché à toi. A te dédier des pensées, par temps pluvieux, par temps orageux. Quand il faisait beau, dans ma couverture au chaud. Je t'imaginais en princesse de mes rêves. En victoire d'un combat final. Tu étais ce papillon que chaton, les chats ne savent que chasser sans attraper. Tu avais su être là sans l'être véritablement et je le sais aussi, sans même le savoir ou le vouloir. Ce rayon de soleil d'été qui chauffait mon visage, cette neige qui rendait mes mains brûlantes de froid. Tu étais là où je souhaitais te voir, et je te souhaitais partout. J'y repense encore, à cette vie qui n'existe pas et que j'ai imaginé avec toi. A s'aimer dans la rue, dans un taxi, dans un restaurant, dans un lit, dans une boite de nuit, au déjeuner, pendant la sieste, durant la nuit. A ces deux personnes dans ma tête, qui vivent des jours heureux et qui s'aiment. Ces deux personnes loin de tout vouloir compliquer. Et j'y repense pendant que tu me manques, à cette histoire que nous aurions pu écrire et réalisé. La rendre réelle, et donner à mes illusions une solidité respectable et palpable. Nous aurions partagé les passions, et trompé le temps par nos bêtises. Quelque part cette histoire continue de vivre sa vie dans ma tête. Quelque part, je nous vois dans les lieux que j'explore, dans cette gare à nous embrasser en nous jurant de nous revoir vite. Dans ce mcdonald à me taquiner sur le fait que je vais grossir. Dans ce cinéma à me dire que le film ne t'intéresse pas et que tu souhaites m'embrasser. Dans cette colline allongée à me demander ce que je veux faire plus tard de ma vie, et te répondre que tant que c'est avec toi le monde m'importe peu. Je nous vois quelquefois dans ce que je vis. Apparaissant comme un spectre, deux silhouettes rires aux éclats, se disputer, s'aimer. Mais tout ça n'est pas écrit, n'est pas dit, n'est pas fait. Cette histoire n'existe pas, tout comme notre amour. Et tu me manques, pour la dernière fois, parce dorénavant tu m'indiffères.



Chapitre 623 - Je suis lassé de me moquer en permanence de vos vies.








Le temps défile, c'est ce que les gens aiment raconter, pour se rassurer et se dire qu'ils ne sont pas les seuls à se rendre compte que Mars est passé en 5 jours, qu'en Décembre il ne neige plus, et qu'Halloween est de moins en moins un fête que l'on célèbre. On se rassure comme on peut, dans la peur des autres, dans leurs espérances, dans leurs joies. Pour peu que l'on ne se retrouve pas seul. Le temps passe vite. Les gens tout autant. Les occasions s'entassent sur un coin de la table, le crayon des actes est toujours bien miné, mais la feuille reste blanche. Les paroles ne se gravent pas dans le bois. On s'imagine à se qu'on pourrait être dans dix ans, dans quinze ans, sans pour autant être sûr de ce que nous ferons le mois prochain. L'on prévoit des choses, pour feindre de ne pas connaître la vérité. De ne pas connaître l'amusement du karma, de dieu, du destin, à faire surgir des évènements incongrus. Où serait le plaisir d'une vie unique et semblable à aucune autre sans cela ? Mais dieu, le karma, le destin, ne blesse personne, ils se contentent de jouer. Comme nous tous. On se contente de jouer. Certains pour l'amour du jeu, d'autre pour perdre de leurs incompétences, d'autres pari, certains même gagnent. Et moi au milieu de tout ça j'ai fais le pari que l'humanité a besoin de gagner sa guerre contre elle-même pour retrouver plus de valeur dans l'aide de son prochain que dans une liasse de billet. Mais en attendant cinq cent mille euros me paraissent toujours plus séduisant que n'importe quelles femmes. 


Chapitre 622 - Des décisions sont prises.







Je ne suis pas quelqu'un de parfait, et je ne me pose jamais la question pour être franc. Je ne me le demande jamais, car j'ai compris que la notion de perfection n'a pas besoin de sens à être quelque chose ici. Mais je mentirai si je disais que je ne pose pas certaines fois la question de savoir si ce que je fais ou ne fais pas est bien. Je n'ai rien accompli de grand pour les autres, peut être certains faits marquant, mais pas de quoi ériger une statue de moi, d'en faire un livre, de me faire une biographie, ou encore de m'afficher en une d'un magazine. Je ne fais rien d'exceptionnel, à part me chercher un sens à mon existence d'une façon plutôt original qui peut s'avéré dérangeante. Je me cherche tout en me perdant, morceau par morceau, je tente de crée le miroir de mon âme, le bruit de ma vie. Je mentirai encore une fois si je disais que je ne me déteste pas parfois, il y a des jours ou je ne m'aime pas, d'autre où je m'accepte. Sommes-nous ce que nous sommes, ou pouvons-nous être ce que nous tendons à désirer ? Je me le demande, dans la noirceur de la nuit, la tête sur l'oreiller, le cœur aux aguets. C'est aux gens de notre monde de décidé pour nous, si nous sommes bon ou mauvais, mais qu'importe de ça, j'ai déjà fais mon choix sur la manière de tenir ma vie, mieux vaut être craint que d’être aimé disait Machiavel. Dans les échos de mes questions j'espère que certains y trouvent quelque chose qui résonnent en eux.


jeudi 8 octobre 2015

Chapitre 621 - Notre histoire (40.000)



Notre histoire ne se définie pas. Elle n'a pas de mot pour se faire décrire par autrui. Notre histoire a son propre langage, ses propres règles. Notre histoire nous dépasse par les sentiments et nos envies qui nous font avoir envie davantage l'un de l'autre. Notre histoire se passe de mot, et s'ennuie des actes. Notre histoire n'est pas dans un livre, elle n'est pas écrire, elle n'est pas connu de beaucoup de monde. Notre histoire nous appartient, nous l'avons crée ensemble d'une seule et même volonté pour répondre à la question de ce qu'est l'amour. Nous y avons donné une réponse qui se passe à son tour de mot. Un sentiment, qui nous transcende dans ce que nous voulons. Qu'est-ce que nous voulions ? N'étais-ce pas si simple n'est-ce pas. Il a fallu comprendre que le pire n'est pas l'autre mais soi-même. Nous avons appris que nous pouvions être proche l'un de l'autre et pourtant si éloigné que la chaleur d'un coeur se transforme en torrent de glace. Que la lumière attire les ténèbres et que les ténèbres attirent la passion irrévocable de l'étincelle de clarté. Notre histoire, nous en avons tout deux une partie, chacun garde sa part pour qu'ensemble nous la voyons d'un regard total. Toi et moi, ensemble non pas dans la même direction mais dans le même avenir. Cette histoire m'en a appris plus sur moi que n'importe quelles autres choses. Cette histoire m'a donné réflexion sur le sens de ma vie, ce que je devrais faire ou ne pas faire, comprendre ou ne pas apprendre. Notre histoire m'a donné le cataclysme, l'éboulement de savoir que le temps n'est rien, et que tout se savoure dans sa profondeur. Notre histoire n'est pas connue, elle disparaîtra en même temps que nous. Mais tant que l'un de nous deux sera ici, il restera le flambeau, l'étendard d'une histoire qui ne se définie pas mais qui se vit, et c'est ça que nous avons compris ensemble, que nous ne devions pas nous comprendre, ni même résoudre les multiples problèmes, nous devions vivre, ensemble. Notre histoire ne se définie pas. Car ça n'est pas une histoire que nous avons crée. Nous avons crée un monde, le notre.


" Je ne peux pas te demander d'abandonner tes rêves et tes buts pour moi, c'est bien trop égoïste. "
" Alors ne le fait pas, tu n'en as pas besoin. Tu n'as pas besoin de me le demander, c'est une évidence mes allures de rêves n'étaient rien face à ta rencontre. J'ai eu des rêves, en te voyant j'ai eu un but. "
" Mon amour. "
" Le tiens oui. "