Des erreurs sont commisses, et elles engendrent comme tout un chacun une avalanche de conséquence qu'il faut devoir assumer, avec ou sans notre propre accord. C'est la grande théorie de l'effet papillon, de l'effet domino. Ce qui est fait à un endroit résulte obligatoirement d'un impact ailleurs qui amène à un changement drastique de la donne. Des erreurs sont commisses à plusieurs degrés et amène parfois des gens à mourir, des rêves à ce briser, des idéaux à se bâtir, des empires à être construit, un monde à être démoli.
Nous avons le choix d'agir ou de ne pas agir, mais nous ne pouvons être les juges de nos propres actions face au monde. Ce que j'entend par là, c'est que l'avis que nous avons de ce que nous faisons n'est pas aussi important que le regard que porte le monde à ce que nous accomplissons. Car il est en soit la postérité de ce que nous sommes. Nous sommes dans l'impossibilité de savoir si nous sommes assez bon ou assez mauvais pour le monde. Le choix de supporter les bonnes comme les mauvaises conséquences ne nous appartient pas, et jamais il ne nous appartiendra, c'est le sens même du hasard. Partout, en science, en amour, en guerre, au travail, dans les rêves, il y a toujours une part d'imprévu qui amène à devoir supporter la charge du fait de peut être amené à une erreur. Mais c'est cet aléa, ce risque qui une fois établi, accepté, permet de faire de grandes choses.
De tout ça, où vont les rêves échoués, que deviennent ceux qui ont été réalisés ? Que fais-ton des âmes traumatisées ? Où va le surplus de bonheur, où vont les cœurs brisés ?




