C'est terrible de réussir à trouver le sommeil en tombant de fatigue à cause de la tristesse. Je ne pensais pas un seul instant que t'aimé aurai pu faire partie des choses les plus difficiles que j'ai eu à supporter. Il n'y en a pas que du mal, mais c'est la douleur brûlante et le sang encore chaud qui s'en déverse que je le dis. Ça fait beaucoup trop mal, trop mal pour moi parce que la fin est tout de même la même, même en trouvant un accord la fin est déjà proche. J'en ai marre, marre d'être abandonné aussi facilement aussi lâchement. Tu étais la dernière avec qui j'essayais quoi que ce soit. J'avais envie d'être aimé pour me donner envie de m'aimer moi-même... Je ne fais que me rendre compte d'à quel point je suis répugnant et d'à quel point je me déteste, d'essayer encore et encore. Je vous déteste tous. En attendant de mourir je vais redevenir plus froid et plus distant que jamais, ne plus m'approcher de vous ni même pour une faiblesse, pour une parole, un bruit de voix ou même une chaleur humaine. Je l'ai compris, je l'ai définitivement compris avec toi, les gens nous abandonne quoi qu'on en pense, quoi qu'on en dise. Je vais davantage me concentrer sur ma solitude. Vivement que tout cela cesse, enfin de compte je ne souhaite qu'une véritable chose de ces années de vie, une mort rapide et inutile, dont on ne parlerai pas, dont on ne pense pas. La mienne.
C'est triste d'avoir le coeur brisé si fort qu'il brise notre existence sous le poids de notre chagrin. C'est triste de trouver le sommeil en se disant que mort nous pourrions être soulagé. C'est de se rendre compte que de milles et une façon différente nous ne pouvons de toute façon pas être sauvé. Qu'on m'apporte des feuilles, un stylo et des rouleaux entier de mouchoir j'ai beaucoup à écrire et à pleurer de ce corps si faible qui ne sait plus contenir la douleur d'un coeur brisé depuis bien des années.
Ca va prendre des semaines peut-être des mois avant que je retrouve la force de vouloir vivre. J'espère ne plus avoir à souhaité ma mort aussi honnêtement d'ici là, en attendant, faite que quelque chose demain ne me réveille plus jamais. Pire qu'une gueule de bois, ce sont les lendemains des chagrins d'amour. Je te hais férocement, une haine brûlant mes veines, je te déteste, je te déteste de m'avoir fait t'aimer autant juste pour ça. Je te hais, tu me dégoutes de ne pas m'avoir aidé à ne pas tomber amoureux de toi, tout cet amour qui me ronge et qui me dévore les entrailles je te hais... De toutes ces larmes chaudes qui coulent je te le dis : tu m'as donné envie de crever comme un chien qu'on abattrait car il a la rage.
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