J'ai compris que tu avais commencé à arrêter de m'aimer dans ta manière de faire l'amour avec moi. Parce que c'est tout ce qui compte, au travers des mots et des promesses. Rien n'est plus vrai que l'attitude, le comportement et les manières de faire.
C’est bouillant un corps. Outre sa chaleur humaine, il ruisselle en lui une force d’émotion, de pensée vive, de désir tout autant diversifié qui font battre un corps. C’est beau un corps qui vit, qui se sent en vie. Un corps qui réagit à tant de sensation. Les sentiments ne trompent pas, les ressentis de ces sentiments malheureusement bien au contraire sont plus malléables plus modifiables plus facilement façonnage selon ce que l’on veut bien croire.
On ressent un sentiment que l’on ne comprends pas et bien des années plus tard on trouve des mots à poser sur celui-ci, on arrive à le décrire et à en ressentir la profondeur. C’est comme ça parfois, comme un accident dont on mets des années avant de voir les blessures. Comme un couteau dont on oublie la lame affutée qui un jour nous tord l’estomac.
C’est quand les pages se tournent qu’on a envie de les lire, quand le film prend fin qu’on a envie de le voir, quand une histoire prend fin qu’on a envie de la vivre. Nous faisons tout avec des instants de retard et ces instants sont quelquefois des minutes, des heures ou des jours, en d’autres occasions il peut se compter des années.
Au diable toutes ces illusions, au diable toute cette douleur. Rien n’est vrai et pourtant c’est bien moi qui saigne. C’est bien moi qui souffre, tout est faux sauf ce que l’on ressent à condition encore une fois d’être vraiment en vie. Pardon, ne m’en veux pas mais j’ai préféré arrêter de t’aimer, quitte à me faire briser encore une fois le coeur, je préfère que cette fois-ci, ce soit qui m’en charge.

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