dimanche 29 novembre 2015

Chapitre 628 - De la douceur pour vivre.




Mes excuses, je ne trouve pas quoi dire. Peut être qu'il n'y a rien à dire ? Peut être est-ce comme ça. Je ne songe pas au doute, il laisse de multiples possibilités que nous ne voyons pas tous en leurs totalités. J'ai parfois envie de dormir. Dormir longtemps. Non pas pour but de fuir, ou de m'échapper aux problèmes. Mais juste lentement, de fermer les yeux. Pour ne plus jamais avoir à les ouvrir. S'endormir sur une brise d'été ou sur le doux craquement de la neige en hiver. Partir dans un silence.

mercredi 11 novembre 2015

Chapitre 627 - Il faut savoir se contenter de ce que l'on a .






Il faut savoir se contenter de ce que l'on a, de ce qui nous est possible d'être et d'avoir, car ce sont les choses qui nous caractérisent et la façon dont nous les traitons. Nos assimilations à une appartenance matérielle n'est pas fausse. Aux yeux des gens nous sommes ce que nous avons. Et il y a certaines choses qui ne se laissent pas regarder avec les yeux. Il faut savoir se contenter de ce que l'on a, car c'est déjà beaucoup, autant dans les opportunités, dans les occasions, dans les chances de les avoir. De pouvoir assurer à notre vie un confort, une stabilité qui admet la possibilité de pouvoir laisser son âme se reposer, et laisser le temps à la réflexion.

L'on peut alors se rendre compte de la chance que l'on a, de la valeur que notre vie peut avoir, et de tout ce que nous avons traversé pour avoir cela, parfois par erreur, mais autrement par envie. Un écho au temps investi dans nos objectifs. Se contenter de ce que l'on a c'est être humble, réaliste sur la personne et l'image que l'on revoit. C'est faire preuve de modestie, d'humilité, de comprendre le grand principe qui fait qu'on ne gagne pas tout le temps.

Apprécier ce que l'on a, et en être reconnaissant c'est savoir se faire du bien à soi-même, c'est reconnaître en soi, sa petite infinité. Sa légère grandeur, son impact à échelle réduite dans le monde. C'est en un soi un chemin a prendre pour prendre sens et donner une signification à ce que nous sommes.

Mais je ne partage ni cette vision, ni même cette façon de percevoir les choses. Si l'on prend le temps d'apprécié se que l'on a, la possibilité de ne plus s'améliorer est grande car l'on se complait dans le confort. Et dans la douceur du bien acquis, et je ne me repose personnellement jamais sur mes lauriers, il n'y a que les fanatiques et les moindres personnes qui n'ont eu que rarement des victoires qui s'attachent à en profiter au maximum en pensant que si il y a eu effort; ils peuvent se permettre de prendre du temps pour se reposer.

On aura tout le temps de se reposer notre vie. Alors de vous à moi, voilà ce que j'en réponds. Si les gens savent se contenter de ce qu'ils ont, c'est très bien. Je me contenterai pour ma part de ce que je veux.