samedi 25 juillet 2015

Chapitre 603 - La plume de mon âme







L'inoubliable a quelque chose de sexy, de glamour et d'à la fois, stable. Qui rend sa présence certaine et rassurante. L'inoubliable c'est l'exemple que l'on donne à nos rêves, et dont ils se nourrissent pour nous permettre d'imaginer plus grand. De voir plus loin. L'inoubliable est beau, et affreusement grand. L'inoubliable est une griffure d'un être sur un autre être. L'inoubliable c'est la cristallisation de ce que l'on appelle "pour toujours", c'est la touche finale à un pilier qui jamais ne disparaîtra ou flanchera. L'inoubliable est l'ultime sûreté, pour des personnes sans réel envie ou volonté particulière. L'inoubliable est la seule encre faite pour les plumes qui signent les coeurs, et écrivent à l'âme ces quelques mots. L'inoubliable est un moment, un instant, une personne, il est ce qu'il est pour les êtres. Intemporel, en dehors du temps, à l'abris de l'érosion du temps, d'une réalité que nous voulons changeante. Rien ne l'affecte, il est le fondement même de ce qu'il est, un pilier auprès duquel, notre mémoire défaillante vient s'agripper. En y laissant des miettes d'un rêve qui se veut plus flou et moins accueillant qu'une existence que nous ne comprenons pas toujours.

L'inoubliable, c'est l'instant où le coeur , et l'âme en se retournant sur le même chemin parcouru y accroche un sourire. L'amour est le plus connu des inoubliables, il en existe autant qu'il existe de couleur qui se créent à la lueur d'un rayon de soleil éclatant un cristal. Voilà ce que nous sommes, un cristal, qui selon l'angle duquel on le regarde ne dépend pas la même couleur, ni la même histoire. L'inoubliable, c'est le lien qui unit une âme à son corps. C'est la beauté qui exige que l'on ferme les yeux et ouvre notre coeur. C'est la vie en plus beau, en plus grand, c'est ce qu'elle a inventé . Et c'est ce que l'on appelle "perfection". Je mène une vie passionnée que j'aurai voulu davantage plus respectable qu'un soir de débauche et de vulgarité. La perfection n'était pas au rendez-vous, et l'amour m'avait posé un lapin, ce fut mon moment inoubliable qui marqua le début d'une course effrénée pour rattraper quelqu'un qui avançait trop vite pour moi. 

La véritable force ne fut pas de rattraper cette personne, mais de voir tout le chemin parcouru pour un objectif sentimental fixé. Si pour un baiser, une reconnaissance féminine, une nuit dans un lit, un moment de bonheur, des fragments de plaisir, j'étais capable d'endurer les refus, les insultes, les remises en question et de présenté mon coeur à la manière d'une révérence pour qu'il soit brisé de ses mains sans même une excuse, ou une compréhension de sa part.. Si j'étais capable pour si peu d'être porté par des émotions aveuglement superbe, de faire si grand.. Qu'étais-je alors capable de faire pour une chose bien plus grande ? Ma vie ne fonctionne que par constat, et celui-ci était clair. Ca n'était pas un moment que j'aurai d'inoubliable, mais bien ma vie entière.

Pour ce qu'il en est d'un être. Il suffit d'être inoubliable, irremplaçable, et inatteignable. Devenir si original, si parfaitement incongrus que l'on en est inoubliable, affronter ce que personne n'a jamais affronté avec une aisance particulière emblématique de sa manière de vivre et de penser, pour être l'irremplaçable, l'exemple même, la définition de la compétition. L'être, l'image vers laquelle à la prochaine comparaison , l'on analysera la différence. Etre l'exemple de toute comparaison. Le point central. Quand a l'inatteignable, personne ne l'est. 


L'inoubliable à quelque chose d'excitant, d'incomparable, et d'unique.


dimanche 12 juillet 2015

Chapitre 602 - La traversée





J'ignore si le temps porte de l'intérêt à ce que je vis, et parfois je me demande si moi-même, au fond cela m'inquiète qu'un grand drame me traverse.. Qu'importe si je frôle l'accident. J'ai l'impression d'être ce spectateur prisonnier de sa propre scène, de son propre rôle. Qui regarde en agissant. A la manière de foutre en l'air une table sur laquelle les couverts seraient dressés, en espérant que vaguement un verre à pied ne se brise pas. On accentue toujours l'effet dramatisant quand on sent la fin approcher, ne serait-ce que pour imaginer une fin qui ne serait pas aussi ridicule. Pour croire que ça ne l'est pas. C'est croire au miracle dans l'abandon, c'est en quelque sorte réalisé l'impossible.

Nous sommes traverser par des drames, des accidents, des étapes qui nous marque, nous améliore et parfois, nous bouleverse à tout jamais dans notre façon d'exister, de part les autres. De part nos pensées. Qu'on ne me demande pas si nous sommes le résultat de nos pensées.. Je ne sais pas ce que nous sommes, et c'est bien cela qui me torture. J'ai le coeur qui bat fort d'aventure, et l'âme craintive des prochaines douleurs.



mardi 7 juillet 2015

Chapitre 601 - L'âge de mon âme







Que faire quand nous n'avons plus rien à faire ? Qu'espéré quand nous n'avons plus rien à croire. Que comprendre quand nous refusons de voir. Nos problèmes sont aussi nos solutions, mais dans ses abysses qui nous poussent vers le fond, il est d'abord indéniable que cette expression est fausse. Où trouvons-nous la force d'avancer quand tout nous empêche de se dresser droit, face à l'horizon qui nous paraît si instable. Nous ne voyons que ce que nous voulons bien imaginer du futur. Est-ce de même pour le présent ? Je me le demande parfois, d'où cette force nous vient. Celle de l'âme. Celle qui n'a ni peur du feu, ni de l'échec. Celle qui fait, que nous avons la faculté d'avancer, même en enfer. Il faut avoir le courage d'être remis en cause, d'être tester, et même qu'on en vienne à douter de nous. Même si tout cela doit venir de nous. La force de l'âme.