mercredi 21 juin 2017

Chapitre 666 - Le diable rit de toi


La patience est une arme dévastatrice dans les mains de personnes sages et compréhensibles, ceux qui savent laisser au temps le temps. Ces personnes qui ne prennent aucune décision sur un coup de tête, sur une humeur ou sur le ressentie d’une conséquence. C’est l’arme des intelligents, des stratèges qui savent qu’une stratégie prend tout autant de temps à se mettre en place qu’à planifier. C’est le travail d’un orfèvre, c’est de l’art. L’art de crée quelque chose à partir de sa simple imagination, la main de la créativité, c’est la parole du créateur qui s’exprime à travers ça. La fourberie, l’intelligence, c’est une chose vivante qui fourmille, s’agite et transpire la vie à travers ses différentes phases.La stratégie c’est la pensée vivante de son créateur qui s’anime. Une bête mécanique, fluide et propre. Huilée à la perfection celle-ci tourne comme une montre suisse.

 La stratégie c’est l’arme de ceux qui connaissent le terrain et qui savent pertinemment que s’y impatienter n’accélère que plus vite la défaite. La patience donne aux vins sa saveur, la patience donne les plus beaux fruits des arbres pourquoi ne récompenserait-elle pas ceux qui intelligent agissent à ses dépens.La patience se nourrit de la stratégie de ceux qui en usent correctement, un maitre moins exigent que le temps mais qui tout de même s’augure de résultat digne de celui-ci. La patience dans les mains de faible n’est qu’une perte de temps significative de ceux qui vivants dans l’inaction espèrent qu’un évènement extérieur viendra modifier les différents soucis auxquels ils font face. La stratégie militaire est celle de la vie, puisque la vie est chaque jour un combat que l’on honore pour celle-ci, où les jours comptés sans nous, doivent honorer les morts et remercier les vivants. 


Il n’y a rien de plus violent que la guerre de la vie, se battre pour vivre et il est ridicule de ne pas user de stratégie à l’en- contre de celle-ci pour la gagner. Réagir au quart de tour sans stratégie, au son de l’humeur et à l’odeur du sang qui frémisse dans nos veines est la sauce parfaite accompagnant le plat des vaincus. Alors oui, je ne peux m’empêcher en te voyant réagir à l’extrême pour une réflexion ou une vérité à laquelle tu ne peux faire face parce que par tes choix tu t’es rendus faible, que le diable doit rire de toi. Il n’est pas question de se relever ou de ne pas se relever après un échec, mais plutôt de savoir correctement se lever. L’art d’attendre, c’est la force d’obtenir des plus riches et ce n’est pas une question d’argent ou de richesses palpables. 



dimanche 11 juin 2017

Chapitre 665 - Fortis Fortuna Adiuvat









On ne peut pas se plaindre quand toute notre vie, à chaque décision importante a chaque acte essentiel on a osciller en permanence vers le choix de la simplicité, de l’efficacité et du plaisir immédiat. Ce serait paradoxalement trop facile, pourquoi et de quel droit pourrait-on se le permettre quand dans les instants important nous avons fait le choix de la lâcheté, de la fuite. On nous a retiré le droit, à vrai dire nous nous sommes retiré ce droit grâce aux chaines de la peur qui réside en chacun de nous. Il est trop simple de parler de hasard ou de destin quand sonne le glas de nos conséquences au chevet de nos portes. Qui parmi nous n’a jamais cédé au bruit aigue de ces chaines qui claquent contre nos coeurs ? J’ignore si il y a un remède à cela, ceux qui toute leur vie éviteront obstacles, épreuves, problèmes par la fuite, j’ignore tout de leur mal-être mais je ne pourrais me voiler la face en disant qu’ils ne l’avaient pas mérité car c’est ce qui est. Il serait plus considéré comme fou qu’idiot, celui oserait croire que l’inaction n’apporte aucune conséquence, elle en apporte bien plus encore. Agir est tout autant un droit qu’une obligation. Ceux qui se plaignent sont ceux qui ne supportent pas le poids de leur propre existence, nous ne pouvons à notre tour les plaindre, car ils sont le résultat de leur choix et doivent à ce juste titre, servir d’exemple à ceux qui dans les moments cruciaux penseraient à s’abstenir d’agir. On ne peut laisser la vie décider pour nous même de notre existence car c’est bien là, la seule chose qui nous appartienne réellement.