La patience est une arme dévastatrice dans les mains de personnes sages et
compréhensibles, ceux qui savent laisser au temps le temps. Ces personnes qui
ne prennent aucune décision sur un coup de tête, sur une humeur ou sur le ressentie d’une conséquence. C’est l’arme des intelligents, des stratèges qui savent
qu’une stratégie prend tout autant de temps à se mettre en place qu’à planifier.
C’est le travail d’un orfèvre, c’est de l’art. L’art de crée quelque chose à partir de
sa simple imagination, la main de la créativité, c’est la parole du créateur qui
s’exprime à travers ça. La fourberie, l’intelligence, c’est une chose vivante qui
fourmille, s’agite et transpire la vie à travers ses différentes phases.La stratégie c’est la pensée vivante de son créateur qui s’anime. Une bête mécanique, fluide et propre. Huilée à la perfection celle-ci tourne comme une
montre suisse.
La stratégie c’est l’arme de ceux qui connaissent le terrain et qui
savent pertinemment que s’y impatienter n’accélère que plus vite la défaite. La
patience donne aux vins sa saveur, la patience donne les plus beaux fruits des
arbres pourquoi ne récompenserait-elle pas ceux qui intelligent agissent à ses
dépens.La patience se nourrit de la stratégie de ceux qui en usent correctement, un
maitre moins exigent que le temps mais qui tout de même s’augure de résultat
digne de celui-ci. La patience dans les mains de faible n’est qu’une perte de
temps significative de ceux qui vivants dans l’inaction espèrent qu’un évènement extérieur viendra modifier les différents soucis auxquels ils font face. La stratégie militaire est celle de la vie, puisque la vie est chaque jour un combat que l’on honore pour celle-ci, où les jours comptés sans nous, doivent honorer les morts et remercier les vivants.
Il n’y a rien de plus violent que la guerre de la vie, se battre pour vivre et il est ridicule de ne pas user de stratégie à l’en-
contre de celle-ci pour la gagner. Réagir au quart de tour sans stratégie, au son de l’humeur et à l’odeur du sang
qui frémisse dans nos veines est la sauce parfaite accompagnant le plat des vaincus. Alors oui, je ne peux m’empêcher en te voyant réagir à l’extrême pour une
réflexion ou une vérité à laquelle tu ne peux faire face parce que par tes choix tu
t’es rendus faible, que le diable doit rire de toi. Il n’est pas question de se relever ou de ne pas se relever après un échec, mais
plutôt de savoir correctement se lever. L’art d’attendre, c’est la force d’obtenir
des plus riches et ce n’est pas une question d’argent ou de richesses palpables.
