dimanche 11 juin 2017

Chapitre 665 - Fortis Fortuna Adiuvat









On ne peut pas se plaindre quand toute notre vie, à chaque décision importante a chaque acte essentiel on a osciller en permanence vers le choix de la simplicité, de l’efficacité et du plaisir immédiat. Ce serait paradoxalement trop facile, pourquoi et de quel droit pourrait-on se le permettre quand dans les instants important nous avons fait le choix de la lâcheté, de la fuite. On nous a retiré le droit, à vrai dire nous nous sommes retiré ce droit grâce aux chaines de la peur qui réside en chacun de nous. Il est trop simple de parler de hasard ou de destin quand sonne le glas de nos conséquences au chevet de nos portes. Qui parmi nous n’a jamais cédé au bruit aigue de ces chaines qui claquent contre nos coeurs ? J’ignore si il y a un remède à cela, ceux qui toute leur vie éviteront obstacles, épreuves, problèmes par la fuite, j’ignore tout de leur mal-être mais je ne pourrais me voiler la face en disant qu’ils ne l’avaient pas mérité car c’est ce qui est. Il serait plus considéré comme fou qu’idiot, celui oserait croire que l’inaction n’apporte aucune conséquence, elle en apporte bien plus encore. Agir est tout autant un droit qu’une obligation. Ceux qui se plaignent sont ceux qui ne supportent pas le poids de leur propre existence, nous ne pouvons à notre tour les plaindre, car ils sont le résultat de leur choix et doivent à ce juste titre, servir d’exemple à ceux qui dans les moments cruciaux penseraient à s’abstenir d’agir. On ne peut laisser la vie décider pour nous même de notre existence car c’est bien là, la seule chose qui nous appartienne réellement.


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