On ne peut pas se plaindre quand
toute notre vie, à chaque décision importante a chaque acte essentiel on a
osciller en permanence vers le choix de la simplicité, de l’efficacité et du
plaisir immédiat. Ce serait paradoxalement trop facile, pourquoi et de quel
droit pourrait-on se le permettre quand dans les instants important nous avons
fait le choix de la lâcheté, de la fuite. On nous a retiré le droit, à vrai
dire nous nous sommes retiré ce droit grâce aux chaines de la peur qui réside
en chacun de nous. Il est trop simple de parler de hasard ou de destin quand
sonne le glas de nos conséquences au chevet de nos portes. Qui parmi nous n’a
jamais cédé au bruit aigue de ces chaines qui claquent contre nos coeurs ?
J’ignore si il y a un remède à cela, ceux qui toute leur vie éviteront
obstacles, épreuves, problèmes par la fuite, j’ignore tout de leur mal-être
mais je ne pourrais me voiler la face en disant qu’ils ne l’avaient pas mérité
car c’est ce qui est. Il serait plus considéré comme fou qu’idiot, celui oserait
croire que l’inaction n’apporte aucune conséquence, elle en apporte bien plus
encore. Agir est tout autant un droit qu’une obligation. Ceux qui se plaignent
sont ceux qui ne supportent pas le poids de leur propre existence, nous ne
pouvons à notre tour les plaindre, car ils sont le résultat de leur choix et
doivent à ce juste titre, servir d’exemple à ceux qui dans les moments cruciaux
penseraient à s’abstenir d’agir. On ne peut laisser la vie décider pour nous
même de notre existence car c’est bien là, la seule chose qui nous appartienne
réellement.

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