mercredi 19 avril 2017

Chapitre 664 - Leçon de mort










" Je ne supporte plus tout ça. Cette spirale terrible de la destinée, qui me force à tout ça. J'en ai assez de voir les gens souffrir. Les gens tombant dans la dépravation, la tristesse et finalement la fin. Je ne peux pas me résoudre à ça. A la fin de l'humanité, je ne peux pas supporter d'être haïs, diabolisé dans le coeur du monde pour ce que je suis. Je ne peux pas supporter le poids de mon existence comme étant assimilé à celle d'un monstre. Je ne veux pas être crains, je n'ai jamais voulu être perçu comme le foyer de la haine. C'est beaucoup trop dur d'être tout ce qui effraie et détruit. Je ne veux voir personne souffrir, et pourtant... Je suis atrocement seul, personne ne prends la peine de se demander si je ne ressens pas de la tristesse, parce que je suis le monstre de l'humanité. Je refuse d'être ce mal auquel on m'associe. "


C'est de cette manière que la Mort, ainsi n'a plus jamais ôter la vie de qui que ce soit sans que celui-ci ne la supplie. Le cours du monde fut changé, personne ne mourut jamais plus, l'escalade de la tristesse fut-elle que les gens suppliant la mort de les tuer pour toutes les souffrances ne s'y résolvait pas. Ainsi les gens sans mourir, se voyaient dépérir et bien plus que de ne pas mourir, ils continuaient ainsi de souffrir. Ce qui au début était considéré comme le don divin de l'immortalité s'est vu être révélé comme le plus lourd fardeau de l'humanité.

Qui s'empressa de demander à la mort de reprendre son activité. Intriguée elle demanda pourquoi recommencer, eux qui l'insultaient, la détestaient, qui ne voyaient en elle que la pire chose qui fut crée ici bas. Elle vit alors en eux, une tristesse comme elle n'en connut jamais ailleurs. Comprenant que la souffrance du poids de vivre était plus grande que celle de mourir, la mort accepta de sauver l'humanité de sa plus grande perte. Elle enleva chacune des souffrances de chaque individu avant de finalement fermer le lieu dans lequel ceux-ci s'étaient auto-proclamés immortels en tentant de jouir du plaisir de la vie dans l'infinité du temps. Refermant ainsi le "paradis" à tout jamais car le paradis des dieux n'est pas celui des hommes.

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