Il fait froid et tu le sais je ne parle pas de température. Que se passe-t-il ? Ne suis-je pas à ton goût ? Je ne te plaît plus ? Depuis combien de temps ne m’as-tu pas dévorer du regard ou bien seulement faire comprendre que tu me désirais ? Depuis combien de temps sans que je m’en rende compte tu as appris à te passer de mes rires quand moi je accro à ton sourire ? Pourquoi je ne peux plus toucher ta peau de la même façon que des années auparavant ? Je ne retrouve plus cette flamme que tu avais dans le regard… N’as-tu donc plus envie de moi comme moi je te désire autant ? De ta chaleur, de ta douceur, des traits de ta peau, de tes muscles qui se raidissent au contact de mes crocs. De la manière drôle et impertinente que tu as de me regarder t’embrasser les seins, la nuque, de te tenir la main d’en embrasser chaque doigts.
Que se passe-t-il ? N’as-tu plus envie de moi, ne suis-je peut être pas assez bien pour toi, ça ne serait pour moi en tout cas, pas une surprise mais pourquoi délaisser autant d’amour que j’ai à t’offrir et à étaler sur ton corps. Peut être est-ce là, la vérité je ne suis physiquement plus ce que tu désires, je ne peux que te comprendre.. Vois-tu des gens plus charmant que moi ? Te donne-t-il ce que je n’ai pas en un regard dans la rue, au rebord d’une station de métro ? J’aimerai m’excuser de ce que je suis, malheureusement ça ne changera pas grand chose, tu ne me désires plus. J’ignore chez moi ce qui a fait disparaître chez toi l’amour compulsif que tu me vouais, moi en tout cas je meurs du miens pour toi. Il me dévore petit à petit, par des pulsions, des espoirs que je fonde en toi et dont je suis sans cesse déçu parce que je rêve plus que j’existe quand je suis avec toi, je ne discerne plus le rêve de la réalité à tes côtés.
Je me souviens encore du temps où tu me soignais sans même dire un mot, juste la paume de ta main caressant mes cheveux, et tes lèvres sucrées sur ma joue froide. Ton corps bouillant enlaçant le miens gelée sans même te plaindre, bien au contraire tu le souhaitais. Des années plus tard je chéris ces merveilleux moment en ta compagnie, tu m’as un jour dis « Un jour sans toi est un jour où je te perds. » tu n’as jamais eu aussi raison depuis que je te connais je t’assure, parce que moi je ne te trouves plus, dans tes gestes, tes paroles, tes sentiments.. De..Depuis quand a-t-on cesser de s’envoyer nos messages de bonne nuit respectif ? Même si c’est niais ça nous raccrochait à l’idée que sans se parler nous étions là, ensemble. Depuis quand a-t-on accepter que notre couple n’en a que le mot ? Je regrette cette horrible période qui me fait ressentir à quel point je suis seul.
J’ai attendu, j’y ai cru peut être simplement que l’on s’est perdu l’un l’autre sans s’en rendre compte et que nous croyons à notre manière chacun de notre côté, que l’on s’aime. Je t’aime mais tu n’es plus là depuis bien longtemps, j’ignore ce qui peut te plaire chez moi encore aujourd’hui. C’est peut être dans tout ces doutes que se trouve la réponse au drame de ne plus me vouloir ou me désiré.
Je te passe, sache-le mon amour, sous silence toute l’explication sur le ressenti que me donne le fait de savoir que je ne suis pas désiré par celle que j’aime, ni même que j’aurai préféré être un jouet ou un coup d’un soir comme avec tant d’autres plutôt que de ressentir ça en permanence en te regardant. Tout simplement parce que tu es différente de toute les autres à mes yeux.
Tu as lâché ma main il y a très longtemps mon amour, il est temps de te réveiller, d’ouvrir les yeux et d’accepter que tu as beau être présente en chair devant moi, tu m’as sentimentalement abandonné, mon amour pour toi ne te fait plus d’effet, il est trop tard pour nous dorénavant. Le prochain sera très chanceux, qu’importe ce que tu pourrais répondre à ça, tu n’y crois pas un seul instant.
La seule chose que je peux te dire, c’est que je continuerai d’y croire encore longtemps dans mon coin silencieusement. Quand on me parlera d’occasion manquée, de distance, d’indifférence de l’autre, je tâcherai mon bel amour de leur parler de toi et de l’importance d’apprendre à aimer. Tu me manques déjà, je l’ai compris, dorénavant ; tu ne vis plus que dans mes souvenirs, tu es en passe de devenir ma plus belle cicatrice…