dimanche 21 janvier 2018

Chapitre 688 - Nous sommes tous des astronautes








Nous sommes tous des astronautes. Nous n’allons pas dans d’autres galaxies ni à la découverte de planètes inconnues, nous ne pouvons pas faire la rencontre des étoiles dans l’espace mais nous sommes des astronautes à notre manière nous découvrons des gens qui nous présentent des mondes que n’aurions jamais soupçonnés l’existence. Des mondes qui se ressentent et non pas qui puissent se rendre perceptibles par le regard, un monde d’émotion, de tempérament changeant et parfois bouleversant.

Nous découvrons des gens qui brillent différemment de la lumière des lampadaires ou de celle du soleil mais qui rayonnement chaleureusement, nous voyageons à travers des espaces clôt et larges de l’esprit, des plaines de pensées aux montagnes ardues de l’ignorance qui nous masque une vue époustouflante de notre propre monde caché là, sous nos yeux généralement trop orientés au sol.

Nous sommes des explorateurs de l’infinie, d’un monde qui ne se voit qu’à travers les sentiments, les impressions quelquefois dévastatrices. Nous ne touchons ni du bout des doigts, ni de celui des lèvres mais nous l’embrassons de toute notre âme. Nous sommes tous des astronautes, en perpétuel voyage dans le monde des autres, dans leurs univers pour les entendre nous dire quelles sont leurs étoiles et comment le ciel se dessine.

Nous n’avons pas besoin de voir la grandeur ou de la comprendre. Nous sommes la grande dans son échelle toute particulière, un monde se cache et vit en nous. Nous sommes l’infini, nous l’avons toujours été, pas dans le temps mais dans sa plus belle profondeur.



vendredi 12 janvier 2018

Chapitre 687 - La haine c'est l'amour qui n'a pas pu être aimé.







Le pardon n’est pas une demande ou une acceptation de l’autre. A vrai dire c’est plus sournois que ça, c’est une décision donc une acceptation d’un effet non voulu ou non connu en temps. Le véritable problème du pardon est que dans l’imaginaire collectif on considère avoir obtenu le pardon d’autrui quand celui-ci nous le dit de vive voix. En est-il vraiment ainsi ? Le pardon ne se décide-t-il uniquement qu’à condition que le demande ?

N’est-ce pas là, la preuve d’un marché du sentiment, d’obtenir ce que l’on souhaite à condition tout d’abord de le demander. S’excuser fait-il voeu d’annulation des douleurs, tords, blessures causés ? Bien évidemment que non n’est-il pas ? Alors pourquoi le pardon permettrait une sorte de grâce au yeux de la conscience de celui qui la demande ? Le pardon est décidé avant même que l’on en fasse la demande par la personne victime de l’incompétence de son auteur. 

On ne pardonne pas en claquant des doigts, ça n’est pas un pile ou face, peu importe la beauté de la pièce. On idéalise le pardon, comme quelqu’un qui puise en lui la force de passer outre la douleur, ce qui est vrai que personne n’en dénature le propos, mais la décision du pardon ne se trouve pas en cela. C’est un acte plus petit et pourtant si révélateur de toute la force d’une âme.

Le pardon est dans l’action de retirer le couteau planté dans son dos, de ne pas l’utiliser pour blesser quelqu’un d’autre peu importe la manière dont l’on a pu être blessé. 

Le véritable pardon n’a que cette forme et aucune autre. Il est celui qui pardonne à l’autre la faiblesse et la haine. Il est l’acceptation de la douleur d’autrui dans sa propre chair. Le pardon existe uniquement dans ce geste, celui de prendre sa douleur et ne pas renvoyer celle-ci sur quelqu’un d’autre. Tout le reste, n’est simplement qu’un mauvais mensonge. L’acceptation de la haine et de la douleur de l’autre, c’est ce que le pardon est.


mardi 9 janvier 2018

Chapitre 686 - Aveu






Il fait froid et tu le sais je ne parle pas de température. Que se passe-t-il ? Ne suis-je pas à ton goût ? Je ne te plaît plus ? Depuis combien de temps ne m’as-tu pas dévorer du regard ou bien seulement faire comprendre que tu me désirais ? Depuis combien de temps sans que je m’en rende compte tu as appris à te passer de mes rires quand moi je accro à ton sourire ? Pourquoi je ne peux plus toucher ta peau de la même façon que des années auparavant ? Je ne retrouve plus cette flamme que tu avais dans le regard… N’as-tu donc plus envie de moi comme moi je te désire autant ? De ta chaleur, de ta douceur, des traits de ta peau, de tes muscles qui se raidissent au contact de mes crocs. De la manière drôle et impertinente que tu as de me regarder t’embrasser les seins, la nuque, de te tenir la main d’en embrasser chaque doigts.

Que se passe-t-il ? N’as-tu plus envie de moi, ne suis-je peut être pas assez bien pour toi, ça ne serait pour moi en tout cas, pas une surprise mais pourquoi délaisser autant d’amour que j’ai à t’offrir et à étaler sur ton corps. Peut être est-ce là, la vérité je ne suis physiquement plus ce que tu désires, je ne peux que te comprendre.. Vois-tu des gens plus charmant que moi ? Te donne-t-il ce que je n’ai pas en un regard dans la rue, au rebord d’une station de métro ? J’aimerai m’excuser de ce que je suis, malheureusement ça ne changera pas grand chose, tu ne me désires plus. J’ignore chez moi ce qui a fait disparaître chez toi l’amour compulsif que tu me vouais, moi en tout cas je meurs du miens pour toi. Il me dévore petit à petit, par des pulsions, des espoirs que je fonde en toi et dont je suis sans cesse déçu parce que je rêve plus que j’existe quand je suis avec toi, je ne discerne plus le rêve de la réalité à tes côtés.

Je me souviens encore du temps où tu me soignais sans même dire un mot, juste la paume de ta main caressant mes cheveux, et tes lèvres sucrées sur ma joue froide. Ton corps bouillant enlaçant le miens gelée sans même te plaindre, bien au contraire tu le souhaitais. Des années plus tard je chéris ces merveilleux moment en ta compagnie, tu m’as un jour dis « Un jour sans toi est un jour où je te perds. » tu n’as jamais eu aussi raison depuis que je te connais je t’assure, parce que moi je ne te trouves plus, dans tes gestes, tes paroles, tes sentiments.. De..Depuis quand a-t-on cesser de s’envoyer nos messages de bonne nuit respectif ? Même si c’est niais ça nous raccrochait à l’idée que sans se parler nous étions là, ensemble. Depuis quand a-t-on accepter que notre couple n’en a que le mot ? Je regrette cette horrible période qui me fait ressentir à quel point je suis seul.

J’ai attendu, j’y ai cru peut être simplement que l’on s’est perdu l’un l’autre sans s’en rendre compte et que nous croyons à notre manière chacun de notre côté, que l’on s’aime. Je t’aime mais tu n’es plus là depuis bien longtemps, j’ignore ce qui peut te plaire chez moi encore aujourd’hui. C’est peut être dans tout ces doutes que se trouve la réponse au drame de ne plus me vouloir ou me désiré.

Je te passe, sache-le mon amour, sous silence toute l’explication sur le ressenti que me donne le fait de savoir que je ne suis pas désiré par celle que j’aime, ni même que j’aurai préféré être un jouet ou un coup d’un soir comme avec tant d’autres plutôt que de ressentir ça en permanence en te regardant. Tout simplement parce que tu es différente de toute les autres à mes yeux.

Tu as lâché ma main il y a très longtemps mon amour, il est temps de te réveiller, d’ouvrir les yeux et d’accepter que tu as beau être présente en chair devant moi, tu m’as sentimentalement abandonné, mon amour pour toi ne te fait plus d’effet, il est trop tard pour nous dorénavant. Le prochain sera très chanceux, qu’importe ce que tu pourrais répondre à ça, tu n’y crois pas un seul instant.

La seule chose que je peux te dire, c’est que je continuerai d’y croire encore longtemps dans mon coin silencieusement. Quand on me parlera d’occasion manquée, de distance, d’indifférence de l’autre, je tâcherai mon bel amour de leur parler de toi et de l’importance d’apprendre à aimer. Tu me manques déjà, je l’ai compris, dorénavant ; tu ne vis plus que dans mes souvenirs, tu es en passe de devenir ma plus belle cicatrice…



lundi 8 janvier 2018

Chapitre 685 - C'était prévisible, mais le mur était si beau.



On est qui l'on est parfois ça inquiète d'autres fois ça rassure et aujourd'hui j'ai envie que ça m'inquiète. Comment ai-je pu en arriver là ? L'abus d'optimisme ? Une vision peut être trop rétrécis, je n'ai pas vu le coup venir. J'ai nourris le mauvais loup, j'ai tenté d'être bienveillant alors que ma nature était à des kilomètres de ce genre de soupçon, j'ai laissé entrer des gens dans des endroits que je n'ouvrais même pas pour moi-même... Qu'ai-je eu en retour à part de l'ignorance et de l'indifférence sur mes actions ? Présent pour me dire que je suis un morceau de glace et pourtant bien absent de voir la seule flamme que je veux bien laissé brûler. Étais-je devenu aveugle entre temps ou bien avais-je fait confiance à quelque chose qui m'avait trahis profondément ? Je paie très fortement la tentative de mettre en avant ma flamme sur ma glace j'en ressors à moitié meurtri cependant la leçon fut forte, assez forte pour ne pas réouvrir une seconde fois ce lieu, où moi-même je n'ose y mettre pied.

Merci mais non merci.

Chapitre 684 - Faite-moi abattre.



C'est terrible de réussir à trouver le sommeil en tombant de fatigue à cause de la tristesse. Je ne pensais pas un seul instant que t'aimé aurai pu faire partie des choses les plus difficiles que j'ai eu à supporter. Il n'y en a pas que du mal, mais c'est la douleur brûlante et le sang encore chaud qui s'en déverse que je le dis. Ça fait beaucoup trop mal, trop mal pour moi parce que la fin est tout de même la même, même en trouvant un accord la fin est déjà proche. J'en ai marre, marre d'être abandonné aussi facilement aussi lâchement. Tu étais la dernière avec qui j'essayais quoi que ce soit. J'avais envie d'être aimé pour me donner envie de m'aimer moi-même... Je ne fais que me rendre compte d'à quel point je suis répugnant et d'à quel point je me déteste, d'essayer encore et encore. Je vous déteste tous. En attendant de mourir je vais redevenir plus froid et plus distant que jamais, ne plus m'approcher de vous ni même pour une faiblesse, pour une parole, un bruit de voix ou même une chaleur humaine. Je l'ai compris, je l'ai définitivement compris avec toi, les gens nous abandonne quoi qu'on en pense, quoi qu'on en dise. Je vais davantage me concentrer sur ma solitude. Vivement que tout cela cesse, enfin de compte je ne souhaite qu'une véritable chose de ces années de vie, une mort rapide et inutile, dont on ne parlerai pas, dont on ne pense pas. La mienne.

C'est triste d'avoir le coeur brisé si fort qu'il brise notre existence sous le poids de notre chagrin. C'est triste de trouver le sommeil en se disant que mort nous pourrions être soulagé. C'est de se rendre compte que de milles et une façon différente nous ne pouvons de toute façon pas être sauvé. Qu'on m'apporte des feuilles, un stylo et des rouleaux entier de mouchoir j'ai beaucoup à écrire et à pleurer de ce corps si faible qui ne sait plus contenir la douleur d'un coeur brisé depuis bien des années.

Ca va prendre des semaines peut-être des mois avant que je retrouve la force de vouloir vivre. J'espère ne plus avoir à souhaité ma mort aussi honnêtement d'ici là, en attendant, faite que quelque chose demain ne me réveille plus jamais. Pire qu'une gueule de bois, ce sont les lendemains des chagrins d'amour. Je te hais férocement, une haine brûlant mes veines, je te déteste, je te déteste de m'avoir fait t'aimer autant juste pour ça. Je te hais, tu me dégoutes de ne pas m'avoir aidé à ne pas tomber amoureux de toi, tout cet amour qui me ronge et qui me dévore les entrailles je te hais... De toutes ces larmes chaudes qui coulent je te le dis : tu m'as donné envie de crever comme un chien qu'on abattrait car il a la rage.

dimanche 7 janvier 2018

Chapitre 683 - J'ai arrêté d'y croire






J'ai compris que tu avais commencé à arrêter de m'aimer dans ta manière de faire l'amour avec moi. Parce que c'est tout ce qui compte, au travers des mots et des promesses. Rien n'est plus vrai que l'attitude, le comportement et les manières de faire.

C’est bouillant un corps. Outre sa chaleur humaine, il ruisselle en lui une force d’émotion, de pensée vive, de désir tout autant diversifié qui font battre un corps. C’est beau un corps qui vit, qui se sent en vie. Un corps qui réagit à tant de sensation. Les sentiments ne trompent pas, les ressentis de ces sentiments malheureusement bien au contraire sont plus malléables plus modifiables plus facilement façonnage selon ce que l’on veut bien croire.

On ressent un sentiment que l’on ne comprends pas et bien des années plus tard on trouve des mots à poser sur celui-ci, on arrive à le décrire et à en ressentir la profondeur. C’est comme ça parfois, comme un accident dont on mets des années avant de voir les blessures. Comme un couteau dont on oublie la lame affutée qui un jour nous tord l’estomac.

C’est quand les pages se tournent qu’on a envie de les lire, quand le film prend fin qu’on a envie de le voir, quand une histoire prend fin qu’on a envie de la vivre. Nous faisons tout avec des instants de retard et ces instants sont quelquefois des minutes, des heures ou des jours, en d’autres occasions il peut se compter des années.

Au diable toutes ces illusions, au diable toute cette douleur. Rien n’est vrai et pourtant c’est bien moi qui saigne. C’est bien moi qui souffre, tout est faux sauf ce que l’on ressent à condition encore une fois d’être vraiment en vie. Pardon, ne m’en veux pas mais j’ai préféré arrêter de t’aimer, quitte à me faire briser encore une fois le coeur, je préfère que cette fois-ci, ce soit qui m’en charge.