mercredi 23 janvier 2013

Chapitre 324 - J'ai besoin de toi , comme d'un coeur a besoin d'un battement.

Une émotion , un désir , une envie , un besoin. L'on y retrouve tout comme une recette , tout les bons ingrédient qui savent oh combien faire pâlir notre coeur , et faire rougir nos âmes. A bien des égards l'on oublie l'impact , et l'importance que nous pouvons accorder à ce que nous sommes capable de dire , ou d'écrire. On court après des choses formidablement lointaine , en expliquant leurs valeurs , on s'embrase , s'enflamme face aux plaisirs que leurs acquisition peut nous donner. Il est invraisemblable , et pourtant véridique , en plein milieu de l'enfer , il nous est possible de sourire. Avec cette logique il est normal que nous ayons comme habitude de vouloir décrocher la lune et les étoiles qui vont avec. On pense beaucoup , on imagine , on se surprend à rêver au travail , en cours , éveillé . On imagine une vie meilleure sans réellement savoir ce que cela veut vraiment dire. On aspire à des choses qui pourraient nous donner de la joie , et c'est avec étonnement que certain se rendent compte que la plupart de ces choses ne sont pas matérielles. On se heurte alors violemment sans secours , à la nostalgie , la nostalgie de l'instant , d'un sentiment , d'un moment unique , qui seconde après seconde se fait voler par le temps qui inéluctablement nous arraches à nos souvenirs, qu'il est dur de ce voir disparaître et au même moment façonner par un présent trop proche pour pouvoir s'en rendre compte , avec un futur qui ne cesse de nous fuir et de nous surprendre. C'est pourquoi nous errons dans les rues , à travers des sourires , des rires , l'écho d'une joie aux lèvres , que nous nous permettons d'espérer , que demain sera encore mieux qu'aujourd'hui . A tapé du pied contre les gravillons qui sont semer sur notre trottoir , à s'émerveillé pour un rien , et rire d'un tout. Un cache-cache entre nous-même où notre identité n'a jamais était aussi importante. Où notre nom représente simplement plus que des lettres attachées les unes aux autres. On s'étonne d'être et d'exister dans un monde qui ne cesse de tourner , avec ou sans notre souffle. On se guette , se surprend , s'admire , on décortique le moindre de nos merveilleux souvenir qui à la lumière d'un présent équivoque et perplexe , nous remémores des années douloureuses qui par le temps ont su se faire apaisées et pansées par le nectar divin du cycle de la vie, qui rend alors nos actes passés merveilleusement beaux , au point d'en devenir enviable. On pourchasse son passé tel une bête noire qui aurait peur de la clarté d'un présent réconfortant, on ramasse par ici et par là des éclats de joie , de bonheur , de malheurs de notre vie , il en traîne un peu partout sans vraiment savoir comment peuvent-ils être arriver là. S'en vraiment s'y intéresser on continue ce cache-cache malicieux où la personne que vous cherchez est ; vous . Alors on garde jalousement tout ses souvenirs tristes comme beau , sombre comme lumineux , car brillant , exposées à la grandeur d'un présent qui rend nostalgique la plus froide des statues , comme si ils nous étaient possible d'exister encore une fois.

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