lundi 6 octobre 2014

Chapitre 563 - Lettre à mon amour





" Je nous vois mon amour. Je nous vois dans ces rues éclairées et blanchâtre , de jour comme de nuit , par des lampadaires recouvert de leurs bonnets blancs , le bout de mes chaussures blancs et , tes talons parsemés de flocon. Je te vois déjà frileuse , me collant le bras , nous enlaçant dans les rues de la ville , à rester devant le devantures des magasins , faire de la buée sur la vitrine et marqué des âneries, je te vois, toi , avec ton bonnet sur la tête comme une enfant de six ans , avec des mimiques craquante , faisant fondre mon coeur. Tes petits yeux émerveillé devant la dorure blanchâtre qui nous honore de sa présence , le vent fougueux trouvant son réconfort dans ta petite nuque , où je viendrai te choyer de baiser. Je nous vois mon amour , nous balader de rue en rue , de boulevard en boulevard , d'une façon chancelante , toi par l'épaule , moi par la taille , toi dans mes bras , moi dans ta nuque sur la route pour rentrer dans notre petit chez nous , nous enrouler dans la couverture, te servir un chocolat chaud , toi à demi nu dans le lit, je t'embrasserai la joue , puis la bouche , puis le cou , pour descendre sur ta poitrine où je passerai ma main le long  de tes épaules , le long de tes jambes , de tes cuisses, ta peau douce contre la mienne , tandis que dehors , le temps est a celui de l'aube , il fait frais , il neige , le soleil se lève lentement , nous qui avons marché tout le long de la nuit , frigorifié , nous finissons à par faire l'amour dans la chaleur de nos émotions , au milieu de notre cocon , loin de tous à l'extérieur tout est blanc , tout est clair . Oui mon amour je nous vois , je nous vois cette hiver et pour de nombreuses années encore, quand il me suffit là , de me retourner , et de te voir dormir à la lueur de la bougie que je vais éteindre pour te rejoindre dans ton rêve. "




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