dimanche 12 mars 2017

Chapitre 659 - Les constructeurs du désespoir








J’ai cette envie de vouloir donner envie à quelqu’un de vivre et d’exister pour quelqu’un autrement que pour lui-même. Non a toujours cette impression de vivre pour quelque chose que nous ne comprenons pas et qui avec le temps nous ne cherchons à comprendre. A travers le travail, à travers les études. Je rêve d’une belle voiture, d’une belle maison, d’un grand compte en banque mais véritablement cela ne m’apporterai pas le plaisir autre que d’aider et d’être aider. Papa me répétait sans cesse avant sa maladie, qu’il était important de donner sans vouloir obligatoirement recevoir.

La générosité est la seule qualité qui n’a besoin d’aucune autre. La force a besoin de confiance. L’amour a besoin d’honnêteté. L’honnêteté a besoin de franchise. La franchise a besoin de courage. Le courage a besoin de peur. Mais la générosité elle n’a besoin de rien, elle génère beaucoup plus qu’elle ne fait. En cela elle est une qualité parfaite, car elle ne nécessite aucun effort, ni « sacrifice » pour convenir à des résultats plus que somptueux.

Ce qui reste tragique ce sont toutes les âmes la nuit, avant de s’endormir qui se demande d’un air presque triste à en faire pleurer la lune : « Quelqu’un pense-t-il à moi » .. Conséquence d’un monde qui nous attire à bâtir des murs et à couper des ponts, reste un espoir quasi mort, qui dans son baroud d’honneur se dresse à imaginer un pont qui serait capable de se hisser au-delà des murs, des barrières et des verrous avec lesquels nous nous enfermons. En attendant, nous restons à tout jamais à la fois les gardiens et les détenus de nos prisons. Le problème et sa solution à la fois.


vendredi 10 mars 2017

Chapitre 658 - L'héritage de l'âme








Il n’y a que dans l’hésitation d’un excès que l’on ose se demander si ce que l’on peut être amener à faire peut être considérer comme bon ou mauvais. Bon pour ceux qui nous entoure, mauvais pour nous. Avant de réfléchir aux autres, nous réfléchissons à nous-même. C’est pourquoi il faut savoir se battre contre cet aspect humain qui trouve sa source dans nos racines les plus profondes définissant notre nature, pour faire en sorte ne serait-ce que de réussir à d’abord penser aux autres avant nous-même. Il serait fou de vouloir forcer chaque personnes ici, de pensez d’abord non pas à ses propres privilèges mais aux avantages qu’ils pourraient par leur actions apportés aux autres. Mais laissez juste un espace de réflexion suffisant pour vous demandez, comment pourrait-bien être le monde, si nous réfléchissions à notre prochain avant chaque actions que nous entamerions dans notre intérêt propre et personnel. Notre intérêt est-il d’ailleurs toujours propre et personnel ? La société d’aujourd’hui nous oblige à gagner sans nous donner le moindre sens à cette victoire. Il assoiffe les plus idiots à vouloir gagner énormément d’argent et devenir quelqu’un, tandis que les plus pragmatiques savent que l’argent est un bien mauvais maitre, et que nous ne devons pas chercher à devenir quelqu’un mais à simplement être.

Il est dit qu’à la fin paradis ou enfer, nous irons tous quelque part. C’est un livre qui nous exprime la volonté de l’Homme à croire au fait qu’il n’y a pas de fin. Je ne vous demande pas de mettre votre aspect religieux dans tout ceci. Juste, nous mourrons, tous un moment où l’autre, moi l’écrivain, vous les lecteurs, et tout ceux que nous aimons. Il nous serait plus profitable à nous tous de nous demander, qu’est-ce que nous laisserons derrière nous pour les autres, que nous aurons disparu. A ceux que vous aimez, ne laisserez-vous que les actions que vous avez juger bonne ?

Il serait temps de réfléchir à un héritage, autre que celui de l’argent. Il est temps d’apprendre, de réapprendre à léguer le plus important des héritages, celui qui nourrit l’âme. Qui lègue la flamme sans jamais qu’elle ne s’éteinte : l’héritage de l’âme.




mardi 7 mars 2017

Chapitre 657 - La culture de la nostalgie






Encore ce souffle de vie, cette tentative de rêve qui s’accroche à ma tête comme une petite fille à sa balançoire un après-midi d’été tandis que son père l’a regarde d’un air condescendant. C’est le karma qui fredonne à mon oreille dans le cas présent, comme un torrent contre lequel je ne peux pas lutter, une vague de souvenir, puis une autre, les unes après les autres qui tentent de me noyer comme pour me demander si je suis bien conscient d’être en vie. De faire partie de cette vie. Je n’ai pas l’air de la chanson que me murmure le karma elle paraît plaisante au premier abord et pourtant ça reste toujours la même interrogation sur ce qui s’en suivra, sur ce qui a été. Est-ce réellement une tentative de rêve ou simplement un sursaut de nostalgie ? Un regain tapis dans l’ombre qui attendait l’instant parfait pour oser faire le kamikaze et qui à première vue tente en vain quelque chose qu’il réussi.

Je n’ai plus pied, et ma tête petit à petit se fait lourde, mon regard vide accroche à ses images dans ma tête, ses sensations qui sont encore inscrites dans mon corps, dans mes mains. Le soleil chaud de l’été dernier, le froid matinale embrassant mon visage à la sortie de mon appartement ou le temps pluvieux d’un Mardi soir de l’automne dernier… Les saisons se dessinent sur ma peau et façonnent mon corps d’émotions qui des années plus tard s’y sentent comme chez elles, j’héberge en moi des tableaux d’émotions, des morceaux de souvenirs qui m’assaillent le moment venu d’un flashback qui m’emporte loin de tout, loin de ça. Loin de cette nuit. C’est l’heure. La vingt-cinquième heures, et je m’y perds encore pour me retrouver demain au petit matin, perdu comme un lendemain de soirée qui aurait mal fini et où j’aurais tutoyer la cuvette des toilettes la main sur le crâne je soupirais comme les centaines d’autres fois « Encore trop tard, c’est toujours trop tôt. »