Tu te souviens de tout ça ? Je n’en oublis rien de tout ce que nous avons fait. De nos soirées le samedi soir à se déchirer pour savoir quels films nous irions voir, dans quel restaurant dîner ou nos glorifiant discours sur nos séries préférées.
De ces nuits qui s’animaient à la chaleur haletante de ton souffle sur ma nuque, de mes crocs dans tes clavicules, la nuit passait de samedi à dimanche tandis que nous passions de l’un à l’autre, à l’un sur l’autre.
Tapis au plus profond de moi ces souvenirs continuent de vivre dans les cendres de mon passé, je ne peux pas les oublier, je ne peux pas plus les rejeter que ce que je fais, et pourtant parfois quand je flanche, ils se présentent à moi comme un baume miracle, d’une douceur sans fin à laquelle je me refuse de résister, de ces moments de joie et de calme à tes côtés je ne suis que faiblesse.
Ce sont les détails qui m’achèvent, le souvenir de ma main passant la paume de ton visage, de mon pouce effleurant ta lèvres inférieures, de ma main passant tes côtes et empoignant ton sein nu sous la couverture, de cette odeur d’amour qui nous réveillait chaque matin collée l’un à l’autre. Je me refuse à oublier ses moments où j’étais conscient d’être heureux qu’avais-je à envier de plus que l’insouciance d’une vie de responsabilité, c’était ça le luxe. Le grand.

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