jeudi 26 octobre 2017

Chapitre 673 - Vieille douleur






La forêt était à son aurore, une lumière de fin de journée traversait les feuilles de chênes et retombant directement sur le sol jonchant de feuilles et de branches d’arbres encore humides. Devant le feu de camp se présentait un grand et large lac, de la vue du feu de camp cachée entre tout les arbres et feuillages, il laissait transparaitre un espace pour admirer l’étendue d’eau, comme une fenêtre du premier étage d’une maison, un horizon plaisant.

Des oiseaux au loin, et tout autour du lac une nature florissante accompagné de son cortège de faune, quelques cygnes et autres faisaient leur baignade assurée à la vue du soleil couchant.

J’étais devant ce feu de camp, regardant le ciel bleu azur devenir pourpre puis rouge violet et finalement magenta. Le calme avant rien du tout, ce soir pas de tempête ni dans le ciel, ni dans mon coeur. Le feu crépitait par moment comme quelqu’un qui ronge un os, lui s’occupait des branches que nous lui donnions, une bête affamée de chaleur et qui consommait lentement les branches jusqu’à en laisser de la poussière le long des grosses roches que nous avions mis autour du feu pour le protéger de lui même. Ne pas laisser une vieille flamme vous brûlez une seconde fois parait-il.

À la manière de ce feu, je ne sais pas si ce sont mes envies qui me consumeront ou bien l’inverse.




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