
Une étrange rencontre apparaît , elle rafraîchit l'atmosphère et détend la chose , tout en la rendant stressante. L'on voit une esquisse se dessiner dans une brume que l'on ne comprend pas et qui nous parle. Nous la pensons différente , étrange , folle et si originale ,qu'aucun des fragments que nous ramassons pendant sa traversée ne s'assemblent. Nous en devenons attiré et aussi vite terrorisé , par ce qu'elle peut faire , de ce qu'elle ne peut pas faire , de ce qu'elle dit de ce qu'elle ne dit pas. Nous n'en savons rien , et chaque pas nous fait rentrer dans la brume un peu plus intensément, nous n'y voyons qu'à peine le bout de nos chaussures , et légèrement plus loin que notre nez. Pourtant , entouré de ce nuage , le sentiment de peur disparaît , pour laissé place à une curiosité grandissante , s'interrogeant sur la nature de cette brume , sur ce qu'elle cache et finalement sur ce qu'elle est. La joie procurée ne va qu'en s'amplifiant jour après jour , nuit après nuit , réflexion , hésitation , hypothèse .. Tout n'est que mystère dans une brume qui nous sillonne autant qu'elle nous absorbe de l'intérieur. L'on veut en savoir plus en , en connaissant moins , le mystère nous charme , et nous fait à la fois souffrir , car chaque pas en avant disperse de cette brume qui jamais je pourra être connu ni apprise. Elle est pourtant source d'une joie tarissable , de part ce qu'elle représente à la suite pour nous . Toute une série de questions , qui ne connaîtront jamais de réponse. On ne comprend ni ce que l'on a sous les yeux , ni si ceci est bien réel. Si cette situation existe réellement et si nous ne rêvons pas , perdu au milieu d'une brume qui attire et bouleverse. Malheureusement au fur et à mesure que nous en avançons les pas minutieusement calculés car sans savoir si nous sommes à l'abri ou en danger , notre coeur prend des proportions alors inavouée , s'affole quand il faut se détendre , et se détend quand il faut réagir. On ne pense plus ce que l'on dit , et l'on dit ce que l'on ne pense pas. Sans pour autant le vouloir , ni même le comprendre. Qu'apprécions nous au final , ce que nous ressentons a-t-il une raison d'être , et d'exister , tout comme cette brume qui nous entoure , et nous empêchant de prendre des réponses raisonnables.. La raison devient alors elle-même remise en doute. Que sommes-nous au final dans cette brume , sommes-nous la personne que nous cherchons ou cherchons-nous quelqu'un qui n'apparaît pas ? N'y a t-il que seulement une personne ? Pourtant une voix nous répond , et nous accompagne. L'on s'attache , se dérobe à cette douceur , venu de l'on ne sait-où et qui pourtant nous fait du bien. Cette même voix qui nous permet de se sentir en sécurité au fond de la couverture , où devant un film seul. Cette voix , qui quand l'on s'adresse à elle , nous répond immédiatement , que l'on ressente du bonheur ou une grande tristesse. Cette voix qui nous accompagne grâce à son écho. Nous nous sentons soudainement moins seul , alors que stupidement , autour de nous il n'y a personne , personne , mise à part cette brume. Qui au fur et à mesure sans que l'on se rende compte se dissipe , parce que son temps était donnée , parce qu'elle ne dure qu'un instant. Qu'était-elle ? Que faisait-elle ? Que nous voulait-elle ? N'a-t-elle seulement eu qu'une raison , qu'un intérêt de nous absorbé au milieu de quelque chose qui délibérément avait-elle choisit de ne pas dire ? Avions-nous quelque chose à apprendre d'elle ? .. Il n'est bien que trop tard quand ces questions viennent à nous , le brouillard disparaît et la froideur pourtant douce et rassurante disparaît à son tour , pour nous dévoilé le chemin sur lequel nous étions. Que doit-on en pensé finalement ? Doit-on seulement en pensé une chose ?
Notre coeur lui garde une empreinte ineffaçable de cet instant , en dehors du temps , défiant les règles que nous avions apprises , et les principes connus. Notre coeur , en réclame encore , déversant des émotions que nous ne parvenons pas à comprendre. Notre raison elle , reste bouleversé et ne donne ni avis , ni pré-requis à ce moment.. Les émotions nous affirment la beauté de l'événement et sa grandeur , une grande douceur nous submerge alors. La nostalgie coule lentement dans nos veines , l'amertume atteint la palpation du thorax , et c'est alors que le regret et le remord diffuse leur lent , et subtile poison... N'y avait-il rien d'autre à faire face à une fumée si forte , qu'elle nous dictait quand respirait de quand expirer ? Nous voudrions nous en vouloir , nous en vouloir de n'avoir rien fait , ou d'en avoir trop fait , mais rien ne nous donnait signe de savoir si ce que nous faisions était bon ou mauvais. Ce poison qui nous rend fragile et triste de ne pas avoir pu conservé précieusement au fond de notre âme quelques légères brumes de cet épais brouillard.
Enfin de compte le brouillard n'était peut être qu'une manière de nous trouvé nous , ou bien de commencer à nous chercher dans la bonne direction. Qu'a-t-on à apprendre d'un brouillard ? Qu'est-ce que cette fumée nous apprend.. l'on en reste perplexe pour longtemps. Cela varie , et dépend de la manière dont la brume vous a affecté , et de ce qu'elle a fait de vous après.
Mais de tout ça , la question fondamentale qui ne sera jamais résolu , restera de savoir , si un seul , un seul de ces uniques moments étaient vrai.. L'on garde tout de même de cet événement , cette pause spatiale , défiant le temps et le moment une seule certitude , celle d'avoir été changé , bouleversé et même renforcé.
Nous n'apprenons jamais à vivre d'une brume , mais à en descellé la joie , très certainement.. Il y a même , l'on en dévoile quelques discours de victime ou chanceux de ce genre de brume , qu'elle ne vient jamais par hasard , et même pour les plus fous d'entre-eux , qui tiennent par-dessus tout de continuer d'affirmer d'affirmer envers et contre absolument tout , qu'ils sont certains d'avoir vu quelqu'un au milieu de cette brume. Ils en racontent qu'une personne se cache au milieu de cette brume , et qu'elle en est la responsable..
Au final entre ce qui est dit , et ce qui est vécu .. Que sait-on concrètement d'une brume ? .. Rien à part qu'elle nous laisse quelques fragment , incompréhensible , avant de disparaître à la lumière de l'aube. Comme si de rien n'était , comme des allures de rêve..
Ce que j'ai , à vous dire , moi de la brume que j'ai traversé , et dont la marque chaude encore réchauffe mon coeur , les sombres nuits qui galopent mon corps , me glaçant d'une solitude certaine. Qui me laisse encore un remord inébranlable et inégalable .. C'est qu'au final , si j'avais réellement voulu trouvé cette personne au milieu de cette brume , je n'aurai jamais du voir avec les yeux .. Mais comprendre avec le coeur.. Sa.. Sa voix ne m'a jamais quittée , je l'entend au détour d'une ruelle , au milieu des passants , dans un coin de boutique , au milieu d'un trajet , en ouvrant un livre . J'en entendais des échos.. Et je la cherchait tout en ayant la conviction , qu'elle était partie. Un beau matin glaciale de décembre , où le soleil n'avait pas encore aimé la rosée matinale et l'herbe fraîche encore dansante d'une nature prête à fleurir m'assignaient la tâche , de comprendre seul , que ma brume avait disparu.
Quelquefois , il nous faut du temps pour comprendre , pour comprendre qu'il n'y a rien à comprendre.
Mais si ça peut en rassurer certain , quand l'on en vient à se dire " Elle a disparue " .. La brume est déjà très loin. Mais le fait qu'elle nous manque ne veut pas dire qu'elle était mauvaise.