Chapitre 349 - Mourir aujourd'hui pour vivre demain.

J'ai envie de mourir. De crever d'un coup , sans raison , de disparaître sans trace , sans preuve , sans rien du tout. Je n'ai pas de tendance suicidaire, mais la mort m'attire, et j'ai toujours attirer la mort. Je veux partir en un coup de vent. Être balayé pour montrer la faiblesse de mon corps, le tiraillement de mon âme. Je ne suis pas défaitiste, pas optimiste , ni même réaliste, le pessimisme ne m'intéresse pas , la solitude , l'amour , l'envie , le besoin , la compréhension , l'amitié , sont des notions abstraites qui n'existent que parce que nous voulons qu'elles existent . Je veux crever, crever pour prouver que la vie ne tient qu'à un fil. Qu'il ne faut pas la méprisé et qu'elle est la chose la plus belle que nous puissions avoir. La vie ne tient pas à un fil parce que c'est un fait , mais parce que c'est une loi , une loi divine , réelle donnons-lui le que nous voulons mais elle existe, loi , règle , peu importe. Il faut appeler les choses par ce qu'elles sont , mais la mort est-elle vraiment la mort ? La fin est-elle réellement une lassitude interminable d'un conflit entre oubli et anéantissement de l'être ? Il n'y a pas de temps , le temps lui même n'existe pas , le temps est une notion , une notion pour que les Hommes puissent se situés , se retrouvés , se comprendre , comprendre leurs passé , savoir le présent , découvrir le futur. Le temps , les jours , les secondes , n'existent pas. Ce ne sont que des chiffres inventé par l'être humain pour savoir où il est , pour ce situer , sans cesse. Parce que l'Homme a peur , peur naturellement de ce qu'il ne sait pas , et qu'il ne peut pas savoir. Se situer pour savoir qu'on existe. Savoir qu'on est Lundi pour savoir que demain Mardi est là , savoir qu'il est 23 h parce qu'après nous savons que 00h arrive. Pour nous donner l'impression de maîtriser quelque chose alors que non ! Rien n'est maîtrisé , et il n'y a pas de plus grande mort que celui qui proclame la maîtrise d'une notion , vie , expérience , découverte. Le temps n'existe pas , et peut être même que toi , moi , eux , nous , ils , n'ont jamais exister , peut être qu'on est déjà mort et que ça n'est qu'un vulgaire rêve. Il n'y a pas de temps pour tout. Simplement parce que le temps n'est et n'existera jamais. Cette histoire d'année , de seconde , de temps , de jours. C'est juste un refuge que l'Homme a trouver pour continuer d'exister. Simplement parce que depuis toujours la race humaine a peur , parce qu'elle se sait mortelle , parce que tu sais que tu vas mourir , parce que je sais que je vais mourir. On est conscient d'être rien avant même de l'être. Qui me dit que la mort n'est pas une libération , et la vie une prison ? Ce n'est pas l'inconnu qui attire , c'est le savoir , la compréhension , la découverte. Savoir qui l'on est , comprendre ce que nous sommes et découvrir qu'il y a plus , plus immense , plus grandiose que l'oeuvre d'une vie humaine de 90 ans. Je veux savoir , je veux sans cesse savoir connaître, apprendre. L'école ne nous apprends pas la vie. L'école n'explique pas qu'il faut oser merdé pour comprendre , qu'il faut souffrir pour apprécier , qu'il faut se battre comme un démon. L'école ne fait pas ça. Personne ne le fait , et si personne ne le fait pour nous. Qui le fera alors si ce n'est autre que nous ? Et si personne n'a de réponse ? Et si les réponses à nos questions n'existaient pas ? Faudrait-il les inventées ? Peut t'on passer des moments de bonheur intense sans s'en rendre compte dans l'instant présent ? Peut-on vivre sans n'avoir jamais était traversé par le frisson de l'amour ou frôler par celui de la mort ? Frôler la mort c'est plus grave que frôler la vie ? Je ne suis pas tourmenté , je veux savoir , apprendre , comprendre , connaître. Je veux vivre en prenant pleinement conscience de toute cette chance , ce hasard , ces coïncidences , de toutes ces choses. Je refuse de devoir passé à côté de la moindre émotion. Du moindre moment . Et pour l'essentiel échappe. Je veux mourir d'émerveillement. Le monde ne manque pas de merveille , seulement de manque d'émerveillement. Le monde provoque , sans cesse , il attise , défi , atteint , contraint. Je ne suis que le réceptacle d'un monde qui sans cesse change , grandi , s'améliore , devient et tend à devenir. Je suis , tu es , nus sommes ce que le passé a fait , ce que le présent veut , et ce que le futur fera. On prépare pour les prochains ce que les anciens ont déjà préparer pour nous. Je suis le miroir du monde , de ses émotions . Je suis la preuve de tout ce que le monde peut offrir , autant en richesse , qu'en pensée. Vivre est l'hommage d'hier pour aujourd'hui. Et espérer que l'enclume qui servira détabli à la forge qui dressera le marteau du temps.