mardi 24 juin 2014

Chapitre 538 - Je t'appartiens.




Pourquoi.. Après tout ce temps mon amour n'a pas disparu comme celui des autres auparavant l'avait fait.. Pourquoi, au contraire se renforce t-il au point d'ériger comme une évidence dans ma vie à laquelle je ne peux ni mentir , ni combattre. Pourquoi n'a-t-il pas simplement sombré dans la facilité du temps et la routine habituelle ? .. Pourquoi brûle-t-il comme jamais il ne l'avait fait alors que le silence est l'allié de nos deux cœurs ? Peut être que le temps adoucis les mœurs et les passions, avant de les diminuer.. Mes passions.. Mon amour pour toi est-il insensible au temps ? Est-t-il insensible à toutes choses sauf à toi ? .. Te voilà partant vers l'avenir qui t'es destiné , fier et heureux pour toi, je ne peux malheureusement m'empêcher d'être ce petit garçon, inquiet et pleurnichard qui se demande quand sa mère va venir le rechercher.. Car au final malgré toutes les choses que je fais pour occuper mon esprit , mon cœur à peur.. De ce que tout cet amour qui s'est réveillé comme oublié dans un temps perdu entre haine et ruine, est capable de me faire subir.. Sur une distance qui ne se calcule plus.


Notre amour est comme le vent..




lundi 23 juin 2014

Le Russe est une langue absolument magnifique.










Et plus rien à foutre ..







Chapitre 537 - L'échec est une balle trempée dans l'espoir que je me charge d'arrêter avec les dents.













Qui y a t'il de plus difficile que de ne pas réussir sa vie , quand les autres , autour de vous réalise ce qu'ils voulaient. Pendant que vous , présent à cet instant , dans une atmosphère d'immobilité , bloqué par les rouages du temps et des vos incompétences à devenir maître de votre destin , conquérant de votre avenir , commandant du karma.. Que peut-on bien ressentir quand nous ne cessons d'échouer quand d'autres ne cessent de réussir.. Comment sommes-nous quand nos rêves ne sont que des rêves , et qu'à cet instant , votre vie vous file entre les doigts , emportant avec lui la personne que vous aimez jusqu'au bout des lèvres ? Devenons nous aussi ridicule que nos ambitions nous ont permis de l'être , ou juste assez pour sourire à ce que l'on mérite vraiment ?





Chapitre 536 - Le fossoyeur de pensée.













Je n'ai jamais cessé de lui dire que je la trouvais belle, pas une seule seconde encore moins une seule occasion sans lui rappeler la beauté qu'elle pouvait être à mes yeux, et c'est peut être bien ça qui a fait qu'elle n'en avait plus rien à faire de ce que je lui disais. J'avais l'impression de n'être qu'optionnel, effaçable à la gomme d'un crayon de bois, à vrai dire elle n'avait jamais rien fait pour m'empêcher d'en venir à penser à ce genre de chose , elle n'était pas au courant de ce qu'elle me faisait ressentir , elle n'en était même pas à la moitié , même pas au quart du degré auquel mon amour pouvait devenir folie à la simple évocation de son nom, elle en avait peur.. Que devais-je dire dans mon cas ? Moi le foyer d'un incendie sentimentale qu'aucuns océans ne pouvaient refroidir , qu'aucunes glaces ne pouvaient retenir ? .. A chaque fois que j'essayais tant bien que mal de lui faire comprendre à quel point j'avais besoin d'elle , besoin de son réconfort , de ses mots qui auraient pu cessés l'hémoragie dans mon coeur.. Mais rien de tout ça , je n'ai étais accueilli que par le silence, froid et juste, au-delà de tout soupçon , inatteignable tant dans la vérité que dans la douleur, claire et dénudé de tout sens à comprendre. J'en perdais ma ferveur et mes sentiments s'en allaient à devenir un poison incompris vaguant dans mon sang à m'en brûlés la chair et les entrailles. Elle en restait tout de même belle comme un joyaux, même quand elle me regardait dans les yeux , son regard à vouloir feindre l'ignorance et l'incompréhension alors qu'elle savait mieux que quiconque qu'elle me faisait vivre un enfer dont elle se sentait " innocente " , ces yeux ne trompaient pas , ils disaient dans une douceur effroyable avec un sens d'une réalité complète et objective " Je ne te connais pas , comment puis-je t'aimer ? ".. J'ai aimé la personne cachée dans la forteresse , mais ne me demandait pas comment elle était, je n'ai eu affaire qu'à la barrière. 





vendredi 20 juin 2014

Chapitre 535 - L'assurance.






" Allo ? "
" Oui, bonjour je vous appelle pour vous faire part de notre nouvelle activité en terme d'assurance vie. "
" Je suis trop jeune pour me souscrire à ça vous savez . "
" Il n'est jamais trop tard pour le faire . "
" J'y gagne quoi monsieur ? "
" Hé bien si malheureusement vous venez à mourir, nous dédommageront votre famille par de multiple aide. "
" C'est joliment dit.. Je crève dans le caniveau et une malette de fric proportionnelle a la cotisation que j'ai faite chez vous arrivera dans les bras de ma tendre aimé, si un jour ça peut être le cas. "
" (raclement de gorge) en quelques sortes.. "
" Comment ça en quelque sorte ? Vous m'appeler pour me proposer quelque chose dont vous ne voulez pas parler franchement ? "
" Si bien évidemment monsieur mais c'est simplement que c'est une manière péjorative de voir la chose. "
" Vous êtes en train de me dire qu'il y a une manière positive de voir la mort ? "
" Non ce n'est pas ce que je voulai.. "
" Vous vendez des assurances vies au cas où l'on meurt n'est-ce pas. Votre but est de m'en vendre une. Partons d'une principe que je suis immortel et persuader moi d'en acheter une. "
" Monsieur vous vous compliquez trop la tâche.. "
" Hé des deux c'est pas moi qui appel à 10h pour cotiser à une assurance vie , qu'on se mette clairement d'accord. "
" Il n'y a pas d'heure pour prendre une assurance vie. "
" Honnêtement je doute que celui qui se fait percuter par une voiture et gît sur la bordure de la route , pense tout d'abord à l'heureux hasard d'avoir pris une assurance vie a la place de savoir qu'il va laisser sa femme veuve et ses quatre enfants qu'ils l'attendaient à la maison. "
" Oui mais on n'est jamais a l'abri de rien. "
" Exactement putain , et dans la tête de vos patron , ils se sont dit qu'on pouvait feindre la mort en lui présentant un bout de papier .. Prévoir du fric quand on est mort. C'est une raison de nous tuer ou de nous forcer à vivre ? Demandez-leur de nous faire une assurance paradis ? On cotise tout les mots et on a notre place a côté de dieu , assurée , et protégée .. Ne pensez-vous pas être sérieux ? "
" Je ne fais que mon travail . "
" Demandez-vous vous-même ce que vous vendez. "
" Pardon mais vous êtes en train de me dire que jamais vous ne prendrai d'assurance vie ? "
" Tout à fait , rayer moi de votre liste. Si je crève c'est pas derrière une montagne de fric. J'suis trop jeune pour ces conneries de vieux , physiquement et mentalement , j'en ai rien à foutre de votre histoire de mort , de perte , de dédommagement , de connerie. Laisser pleurer les gens qui perdent ceux qu'ils aiment , et ne pensaient pas que l'argent aide. L'argent , les gens , et vos assurances n'ont jamais aider. Espèce de putain de machine à fric. "
" Ne vous énervez pas monsieur . "
" Monsieur , monsieur , à vous écoutez j'ai 45 ans , j'en ai même pas 25 . Parlez moi normalement sans faire votre politesse forcée alors que vous avez littéralement envie de me casser la gueule. "
" Bon mon assurance ne vous plait pas ? "
" Aucune ne me plait. "
" Je ne peux pas vous faire changer d'avis ? "
" T'as plus de chance de croiser Megan Fox dans les couloirs. "
" Et je ne peux pas raccrocher évidemment ? "
" Evidemment. "
" Donc nous allons parler d'autre chose en attendant que vous vienne l'idée de raccrocher . "
" Sérieusement ? " 
" Bien évidemment monsieur. "

[Quelques secondes passent]

" Vous jouez à League Of Legend ? "
" .. Oh putain t'es un joueur de LOL ? "



mercredi 18 juin 2014

Chapitre 534 - Je te protègerai








Je te protégerai des démons de l'amour , du froid de la solitude en t'y déposant la couverture de mes sentiments , je m'offre à toi, fais ce que tu veux , tant que tout vient de tes mains, ton objet , je t'appartiens , pour aujourd'hui et demain , et tout les autres jours où tu voudras bien de moi. Je connais les endroits où la passion a besoin d'air pour s'exprimer , le tunnel dans lequel se cache tes sentiments , l'envie avec laquelle tu la cache , j'aimerai tout de toi , de ta peau jusqu'à la peur qui ronge tes os. Je défierai ce qui te fait trembler pour remplacer ses frissons par des sourires. Trop de décisions nous amène à des cœurs brisés . Je me sentirai honoré de brisé le miens pour toi , autant de fois qu'il sera nécessaire d'en faire le choix , le sacrifice , pour que le tiens brille , et puisse continuer de battre à tout jamais. Tu m'as donné l'envie de vivre, la possibilité de m'aimer, tout mon corps réclame l'admiration dont tu peux me faire sentir l'effet.. Oh que oui.. J'aime tant l'effet que tu me fais. Encore et encore. J'existe. J'existe enfin. Pour quelqu'un. Je ferai tout pour être le centre de ton monde. N'attend plus et vient , mes baisers brûlent de toi , se languissent de la douceur de tes lèvres , et du reflet de ta visage sur le miens. Ne formons qu'un , je veux , j'aspire à être l'extension de toi-même, à ma charge la seule mission valable que je puisse avoir et qui me donne envie de vivre davantage est la perceptive de prouver que tu es un soleil pour ceux qui t'entourent. Une bénédiction à laquelle mon amour ne se refuse pas.  




dimanche 15 juin 2014

Chapitre 533 - Sentimentalement supérieur.










-Insensible comme le froid qui brise tes os, violent comme un gosse à qui ont aurait volé son coeur, je suis sans cesse en combat contre moi, vous , nous. J'hésite , percute , modifie , tout ça dans une alchimie presque invisible aux yeux de vos sentiments, je manipule les émotions faites de chairs , pour les imprégnés d'âmes visibles à vos mains et inatteignable de votre esprit. Je transcende et patiente dans l'ombre de certain , ériger dans la lumière des autres. Je viens, je pars. Je ne sais si je suis arrivé ou si je suis en chemin, je me déplace sans bouger , j'apprend sans connaitre. J'attend sans partir. Et je pars sans revenir. L'hésitation est presque un nom, l'impossible n'est qu'une illusion , les limites sont flou tout comme ce que je peux être. Je suis un instant , et l'instant d'après je suis comme l'étranger de moi-même. Comme si, au détour d'une ruelle je croisais mon cadavre , un cadavre , mais ce n'était pas le miens , que le temps se figeait pour me montrer la différence entre ici et maintenant. Là-bas et après. J'avance sans être et je deviens ce que je ne suis pas tout en étant la différence de ceux qui le sont déjà. Je suis la complication de la facilité , et la facilité de votre difficulté. 

samedi 14 juin 2014

Chapitre 532 - " Ce que tu fais est important "



Laidback Luke & Project 46 ft. Collin McLoughlin - Collide
mouak. 

" Où sont passés tout ces gens ? "
" Je ne sais pas , je crois qu'ils sont parti, ils ont eu peur de l'obscurité. "

Y croire rend les choses toujours plus réelles , mais pas vraiment plus envisageable, notre imagination en fait toujours trop à notre goût , mais la vie est parfois surprenante dans ce qu'elle réserve. Il suffit d'y croire et c'est ce que je faisais , assis sur ce banc , dans la Gare Du Nord , en pleine heure de pointe , avec des gens qui se bousculaient , se parlaient , se chamaîllaient , d'autres qui se disaient au revoir pour un instant ou pour une durée que le temps ne connaît pas encore. Nous rêvons de certaines choses , sans même le savoir , on passe un temps à imaginer des choses , à vouloir être heureux , à se fixer des objectifs pour la plupart sain , croire à des voeux qui défient le temps et l'espace.


C'est ce que je faisais là , assis sur ce banc , à regarder les gens passez , vivre , pensant en même temps que moi. La vie suivait son cours , le monde tournait bien rond , la machine était toujours belle , toujours en marche. Je me dédiais quelques minutes à regarder l'humanité continuant de prendre des choix , des décisions. Car d'un instant à l'autre , j'allais à mon tour reprendre la marche dans cette foule , pour prendre des choix qui définissent et définiront ce que je suis .. 


J'avais envie de partir , la destination ne m'importait que très peu , j'avais envie de rentré dans l'état d'esprit d'un voyage , d'un vague à l'âme.. J'étais à la gare , et pour une fois , j'avais envie de laisser le destin , le karma , la chance , le hasard qu'importe comment vous l'appeliez ; choisir pour moi..