lundi 23 juin 2014

Chapitre 536 - Le fossoyeur de pensée.













Je n'ai jamais cessé de lui dire que je la trouvais belle, pas une seule seconde encore moins une seule occasion sans lui rappeler la beauté qu'elle pouvait être à mes yeux, et c'est peut être bien ça qui a fait qu'elle n'en avait plus rien à faire de ce que je lui disais. J'avais l'impression de n'être qu'optionnel, effaçable à la gomme d'un crayon de bois, à vrai dire elle n'avait jamais rien fait pour m'empêcher d'en venir à penser à ce genre de chose , elle n'était pas au courant de ce qu'elle me faisait ressentir , elle n'en était même pas à la moitié , même pas au quart du degré auquel mon amour pouvait devenir folie à la simple évocation de son nom, elle en avait peur.. Que devais-je dire dans mon cas ? Moi le foyer d'un incendie sentimentale qu'aucuns océans ne pouvaient refroidir , qu'aucunes glaces ne pouvaient retenir ? .. A chaque fois que j'essayais tant bien que mal de lui faire comprendre à quel point j'avais besoin d'elle , besoin de son réconfort , de ses mots qui auraient pu cessés l'hémoragie dans mon coeur.. Mais rien de tout ça , je n'ai étais accueilli que par le silence, froid et juste, au-delà de tout soupçon , inatteignable tant dans la vérité que dans la douleur, claire et dénudé de tout sens à comprendre. J'en perdais ma ferveur et mes sentiments s'en allaient à devenir un poison incompris vaguant dans mon sang à m'en brûlés la chair et les entrailles. Elle en restait tout de même belle comme un joyaux, même quand elle me regardait dans les yeux , son regard à vouloir feindre l'ignorance et l'incompréhension alors qu'elle savait mieux que quiconque qu'elle me faisait vivre un enfer dont elle se sentait " innocente " , ces yeux ne trompaient pas , ils disaient dans une douceur effroyable avec un sens d'une réalité complète et objective " Je ne te connais pas , comment puis-je t'aimer ? ".. J'ai aimé la personne cachée dans la forteresse , mais ne me demandait pas comment elle était, je n'ai eu affaire qu'à la barrière. 





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