Je n'ai jamais cessé de lui dire que je la trouvais belle, pas une seule seconde encore moins une seule occasion sans lui rappeler la beauté qu'elle pouvait être à mes yeux, et c'est peut être bien ça qui a fait qu'elle n'en avait plus rien à faire de ce que je lui disais. J'avais l'impression de n'être qu'optionnel, effaçable à la gomme d'un crayon de bois, à vrai dire elle n'avait jamais rien fait pour m'empêcher d'en venir à penser à ce genre de chose , elle n'était pas au courant de ce qu'elle me faisait ressentir , elle n'en était même pas à la moitié , même pas au quart du degré auquel mon amour pouvait devenir folie à la simple évocation de son nom, elle en avait peur.. Que devais-je dire dans mon cas ? Moi le foyer d'un incendie sentimentale qu'aucuns océans ne pouvaient refroidir , qu'aucunes glaces ne pouvaient retenir ? .. A chaque fois que j'essayais tant bien que mal de lui faire comprendre à quel point j'avais besoin d'elle , besoin de son réconfort , de ses mots qui auraient pu cessés l'hémoragie dans mon coeur.. Mais rien de tout ça , je n'ai étais accueilli que par le silence, froid et juste, au-delà de tout soupçon , inatteignable tant dans la vérité que dans la douleur, claire et dénudé de tout sens à comprendre. J'en perdais ma ferveur et mes sentiments s'en allaient à devenir un poison incompris vaguant dans mon sang à m'en brûlés la chair et les entrailles. Elle en restait tout de même belle comme un joyaux, même quand elle me regardait dans les yeux , son regard à vouloir feindre l'ignorance et l'incompréhension alors qu'elle savait mieux que quiconque qu'elle me faisait vivre un enfer dont elle se sentait " innocente " , ces yeux ne trompaient pas , ils disaient dans une douceur effroyable avec un sens d'une réalité complète et objective " Je ne te connais pas , comment puis-je t'aimer ? ".. J'ai aimé la personne cachée dans la forteresse , mais ne me demandait pas comment elle était, je n'ai eu affaire qu'à la barrière.

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