samedi 29 novembre 2014

Chapitre 572 - Parce qu'il y a eu un commencement, quelque part.







Et elle était là, affalée contre moi, en me murmurant à l'oreille, de son parfum de rose frais, "Ne t'en fais pas mon amour, nous sommes encore là. Toi, moi. Nous. Nous avons survécu, et nous y arriverons." J'ai caressé son visage, sa joue qui m'a paru si douce. J'ai fermé les yeux. Et je l'ai su. Le monde m'avait donné tout l'amour qu'il me réservait en une seule personne. J'ai passé mes mains dans sa chevelure.. Et j'ai souri. Qu'avais-je d'autre à faire. J'avais dans mon malheur. Une source de bonheur impérissable.





Prologue ;

Lorsque la guerre des bêtes mèneras le monde à sa
perte, la déesse descendra des cieux.

Les ailes de lumière et d'ombre se déploieront au loin et
Elle nous guidera vers la félicité de son don éternel.

Acte I :

Le don de la déesse es un mystère infini
Pour l'atteindre nous prenons notre envol
Des rides se dessinent à la surface de l'eau
L'âme errante ne connait aucun repos

Acte II :

Il n'y a aucune haine juste de la joie
Car la déesse te protège
Héros de l'aurore, Guérisseurs des mondes

Des rêves au lendemain hantent l'âme blessée
Toute fierté est perdue
Les ailes arrachées marquent l'approche de la fin

Acte III :

Mon ami prends-tu ton envol à présent ?
Vers un monde qui nous rejette toi et moi ?
Tout ce qui t'attends est un sombre lendemain
Peu importe où les vents souffleront

Mon ami ton désir
Est-ce qui donne la vie au don de la déesse
Même si les lendemains sont vides de promesses
Rien n'empêchera mon retour.

Acte IV :

Mon ami la destinée est cruelle
Il n'existe ni rêve ni honneur
La flèche a quitté l'arc de la déesse
Mon âme rongée par le désir de vengeance
A vécu dans la tourmente mais s'éteindra
Avec mon salut
Et ton sommeil éternel

La légende parlera de sacrifice
A la fin du monde
Le vent navigue sur la surface de l'eau
Lentement mais sûrement.

Acte V :

Même si les lendemains sont vides de promesses
Rien ne pourra empêcher mon retour
Afin de devenir la rosée qui baigne ces terres
Et épargner les sables, les mers et les cieux
Je vous offre ce sacrifice silencieux.






dimanche 23 novembre 2014

Chapitre 571 - Tout est flou, dans un monde que je ne reconnais plus sans toi.









" J'ai appris une grande leçon aujourd'hui."

" Laquelle est-elle ? " 

" C'est que peu importe ce que font les gens, nous nous devons les aimer. Car si nous les avons aimer un temps soit peu, c'est qu'il y a eu une partie d'eux qui nous a plu, qui nous a fait l'aimé. Et l'amour n'est pas un détail, il est un tout. Nous n'aimons pas une chose bien précise, mais l'ensemble de ce qu'elle est. Car l'amour est total. Complet. Fort. Et beau. Il n'est ni altéré par le temps, ni par l'endroit où il se trouve. Il est un tout, absolu et indépendant de quoi que ce soit. C'est un sentiment qui traverse le corps mais qui n'y réside pas, il est une sorte de maladie curative. En ce sens, alors. Quand nous avons aimé une personne, nous l'aimons encore aujourd'hui et l'aimeront demain. Ainsi personne n'est bon ni mauvais. Il est aimé non pas pour ce qu'il fait, mais pour ce qu'il est. Il n'est pas aimé pour l'image qu'il donne, mais pour la présence qu'il apporte. Ni ses mots, ni ses actes n'ont d'impact sur le véritable amour qui réside en réalité en nous. C'est nous qui arrêtons d'aimer, parce que nous ne sommes parfois pas assez fort, pas assez estimable du cadeau de l'amour qui nous offre le poids lourd et interminable mais au combien vital; d'aimer une personne. Dans toute son intégrité."

" Penses-tu que c'est en cela que réside le but de la vie ? "

" Je pense non pas que cela soit le but de la vie. Le but de la vie, est celui que chacun se fixe. Nous avons tous une histoire qui vaille la peine d'être racontée. Mais certains font la sourde oreille ou les muets. "

" Voudrais-tu être heureux ? "

" C'est en vérité quelque chose de fascinant. Les gens ne comprennent pas que si ils peuvent décidé d'être malheureux. Ils peuvent à l'inverse être heureux. On ne devient pas heureux ou malheureux. On le décide, est c'est un choix modifiable quand on le veut. "

" T'aimes-tu ? "

" J'aime ce coeur qui me fait battre. Je lui en suis reconnaissant de me permettre de vivre, je suis reconnaissant à mes poumons de me permettre de respirer l'air frais du levé matinal. A mes yeux de me permettre de voir la beauté du monde. A mes jambes de me donner l'opportunité d'aller à la recherche d'endroits plus beaux encore. A mes oreilles pour me faire entendre le silence, le divin nectar de la musique. Je ne m'aime pas. Je me suis reconnaissant. Reconnaissant d'avoir la chance de vivre, d'apprendre, connaître. En cela, je suis riche de moi-même. "

" Aimes-tu ? "

" Je suis fait d'amour, des pieds jusqu'à la tête. Je ne vis que pour la passion dévorante de sentir mon coeur s'embraser. "

" Sais-tu comment l'on devient quelqu'un de fort ? "

" A l'instant où l'on est capable de protéger les choses, les gens que l'on aiment. "

" Comment fais-tu, pour oser être si froid, alors que jamais je n'ai connu de pareille personne, brûlant ardemment du désir d'aimer et du plaisir d'être vivant ? Pourquoi est-tu si froid dans le monde dans lequel tu vis ? "

" Malheureusement, certaines personnes ne méritent pas d'en connaître plus. "

" Tu ne te penses pas supérieur à dire ce genre de chose ? Comme à la manière d'un roi , ou d'un être totalement supérieur ? "

" Non même si tu n'es pas le premier à me faire la remarque. Au contraire, je ne veux pas perdre mon temps, avec quelqu'un qui rempli de haine ou d'insouciance dénigre des principes et des valeurs qui me sont primordialement nécessaire pour vivre. Quand j'entend par exemple des gens dénigrés l'amour, le rendre ridicule, l'insultant. Je ne leur en veux pas. Je les écoutes, mais jamais je ne souillerai la passion qui m'anime, à déposé l'amour que j'anime en moi. Ce serait comme répondre à une gifle en demandant une autre. Je respect les paroles insultantes de quelque chose qui pour moi m'est nécessaire dans ma vie. Mais je ne gâcherai pas cela en tentant d'expliquer ou de faire comprendre. Si je le faisais, je ne respecterai pas les sacrifices que j'ai du faire, les douleurs que j'ai dû enduré pour comprendre et apprendre et finalement voir le visage de l'amour dans sa grandeur suprême."

" Cela revient à dire que tu es supérieur, car toi tu aurais compris et tu considérais les gens comme ignorant de ça , indigne de partager avec toi des expériences différentes. "

" Non, c'est faux, simplement il faut comprendre, que certaines expériences ne se partagent pas. Elles sont personnelles tant elles nous améliore et nous font comprendre davantage sur qui nous sommes, et ce que nous voulons. Livré ce genre d'expérience, c'est ce livré soit-même. Même-toi, tu ne le ferais pas. "

" Donc au final, tant mieux pour ceux qui ont la chance de l'avoir vécu, tant pis pour les autres ?"

" Encore une fois non. Tout le monde a la possibilité d'apprendre, et de s'améliorer. Mais certains ne le veulent pas. Je ne suis pas différent de toi, et tu n'es pas différent de moi. Nous avons en nous un potentiel égal. Et c'est de la façon dont respectivement, nous allons user de ce potentiel que nous allons crée des différences. Soit dit en passant, il ne faut jamais parler de chance dans une expérience. Jamais. Il ne faut jamais perdre à l'esprit que nous sacrifions quelque chose que nous avons pour obtenir quelque chose que nous désirons. Le sacrifice doit être respecté dans le plus profond de notre chair, et au plus profond de notre âme. Car nous l'avons aimer, choyer, et protégé pour un jour lâchement le sacrifié pour quelque chose d'autre. Il faut ne jamais oublier ce devoir de mémoire que nous avons envers nous-mêmes."

" Donc tu ne te sens pas supérieur ? "

" Donc tu veux à tout prix que je me sente supérieur de quelque chose ? "

" Tu es bien trop sur dans tes mots, dans la façon que tu as de t'exprimer, c'est horripilant."

" Je m'en excuse c'est simplement l'expérience qui parle. J'ai appris que chaque mot a une importance, une pesé, une portée qu'il faut connaître et savoir ne pas dépassé. Les mots sont plus douloureux que des lames."

"Préfère-tu la modestie ou l'humilité ?"

" La modestie, car c'est le fait d'être conscient de ses capacités, d'être quelquefois en face de personnes dont les capacités sont plus faible et d'avoir le respect de ne rien en dire, ni de le faire sentir. Car chacun a ses propres faiblesses et ses qualités. C'est ce que je fais avec toi. "
" Tu fais preuve de modestie avec moi ?! "

" Oui, je respect la rancoeur que tu as envers l'image que tu crois détenir de moi, de quelqu'un de détestablement supérieur. Je n'en dis rien. Ne le critique pas. Mais je ne te donnerai pas raison en me justifiant que je ne le suis pas. "

" Tu t'es pourtant justifié en me disant plusieurs fois non et en argumentant. "

" Parce que c'était de la curiosité et que je respect et te suis reconnaissant de vouloir bien faire des efforts avec une personne comme moi, c'était bien normal de faire cela. C'est de la politesse. Enfin, à cet instant du savoir vivre. Ce n'est pas parce que tu ne m'apprécies pas, que je dois considéré que c'est une raison suffisante pour ne pas t'apprécié à mon tour. C'est comme ça que la haine nait. Et je ne veux pas haïr. "

" .. Je comprend, mais si j'ai bien tout compris de ce que tu me dis. Tu respectes le fait que je ne t'apprécie pas, mais tu ne vas pas tenter de faire en sorte que je t'apprécie. Ni même comprendre pourquoi je ne t'apprécie pas, et encore moins le changé ? "

" C'est exact. Tu penses ce que tu veux de moi. Tu en as l'entièrement liberté. Que je sois détesté de toi ou non, tu n'as pas d'emprise, d'influence et donc d'attachement à ma personne. Tu ne m'atteins pas, dans ta rancoeur comme dans un amour que tu pourrais imaginairement m'offrir. Tu as tes propres jugement, et je ne suis personne pour t'apprendre ni pour perdre mon temps, en te disant que tu n'es personne pour juger. Tu es une personne suffisamment intelligente pour le savoir, et je respect et accepte ce que tu penses de moi. Effectivement, je ne chercherai à aucun moment à te prouver le contraire. Parce que tu ne mérites absolument pas de me connaitre. "

" Parce que je n'ai pas vécu des expériences similaires aux tiennes ? "

" Pas le moins du monde. "

" Parce que dans ta quête perpétuelle de te découvrir, j'ai manqué de respect à tout les efforts et les sacrifices que tu as fais pour en arriver là ? "

" Exactement. "

" Pourquoi ça ? "

" Parce que tu m'as jugé sans en vérité me connaitre, ne t'appuyant que sur tes ressentis."
" Tu viens de te justifier n'est-ce pas ? Alors que pourtant tu avais dis que tu n'avais pas à te justifié auprès de moi. "

" Je répond simplement à ta curiosité, si j'avais brandi cet argument, je serai alors devenu comme toi, dans le sens où je ne t'aurai décemment plus apprécié et donc au-delà de ça juger. "

" Je vois.. Tu es fort. Très fort. Bien trop fort. Et tu brilles tellement. "

" Pardon ? "


Chapitre 570 - Réussir c'est bien. Avec le talent; c'est mieux.






-Rien n'est plus douloureux que le sentiment d'impuissance qu'on éprouve face à des situations humaines tellement dégradées, qu'on sent que rien ne pourra les réparer.-


Cela est bien vrai malheureusement, rien ne rend plus faible que ce sentiment d'impuissance, de pouvoir empêcher, modifier, quelque chose. Et bien davantage quand il s'agit de quelqu'un. L'on dit souvent que nous ne pouvons pas aider les gens, simplement les aimer. Moi je pense, qu'avec un amour assez fort, un amour assez pur. D'un message d'âme à une autre âme. Que cela puisse lui donner envie de vivre véritablement. Je crois au contraire que ce sont les impressions qui empêchent réellement les gens d'être, et de faire ce qu'ils aiment vraiment.

Facilement, parce que leurs esprits leurs faits croient qu'ils en sont incapable, et qu'après tout l'inconnu fait peur. Mais il ne fait pas que peur. Il motive. Motive ceux qui l'accepte, et récompense ceux qui s'en sentent dignes de le traversé. 

Je crois au plus profond de moi-même, intimement lié à mon désir de réussir et de vivre. Qu'il n'y a pas de gens suffisamment brisés pour ne pas être réparé. Je ne crois pas à cette histoire de point de non-retour. Qui dit stupidement que celui qui le dépasse ne peut pas revenir sur ses pas. C'est faux. Je refuse de croire ça. J'aime à croire, de tout mon coeur, que si on le veut vraiment, qu'on abandonne toutes les barrières aussi grandes puisses-t-elles existaient. Personne ne peut être à un endroit où il lui est impossible de revenir en arrière.

C'est bien vrai. Nous ne pouvons pas aider les gens, nous ne pouvons que les aimer. Mais cet amour, entre les mains de ceux qui le prodiguent, est infiniment plus grand que n'importe quelles réparations qui puissent persister à vouloir être faite.

Car la haine, n'est qu'un amour qui a sombré dans sa propre folie. C'est pourquoi il doit être aimé. Il faut aimer la haine. Il le faut ne serait-ce que pour le souvenir qu'il a été une fois, un grand et valeureux amour, voguant au-délà des plus grandes mers de nuages, et qui sur la route qui le menée à ses étoiles tant souhaités, a dérivé et s'est perdu en chemin. Personne n'est mauvais, mais personne n'est bon. Et c'est peut être là, que réside tout le dilemme de l'être humain. Il est. Un point. C'est tout.





jeudi 6 novembre 2014

Chapitre 569 - Le cri du Loup





Il m'a soudainement regardé, et m'a dit d'un ton accrocheur 

" Il y a ceux qui ont une vie toute tracée, d'autres qui se l'imaginent et puis il y a vous. Vous comme rare sont ceux que j'ai pu voir et eu , qui rit et s'amuse de n'importe quoi. Qui remettent en cause ce que l'opinion publique choisi, choisisse d'aller à l'inverse de ce qu'ils pensent , parce que vous êtes persuadé qu'ils manquent quelque chose que vous , vous ne supporteriez pas de raté. Vous faite l'idiot , parce qu'après tout , qui est à prendre au sérieux ? On m'a répondu que l'on voulait devenir ce que l'on voulait , j'ai eu des réponses à ma question. Je voudrai entendre la votre , à vous. Vous qui n'écoutez ni mon cours , ni les réponses de ses personnes parce qu'elles vous fatiguent dans leurs normalités. Alors dites-moi, vous, qui voulait vous être. "

Le silence s'était fait , j'étais gêné de déranger leurs discours fadement répétitif qui sonnaient toujours la même chanson. " Je ne me pense pas capable de répondre à votre question. " ai-je répondu tout simplement pour en finir de ce spectacle qui n'amusait personne. 
Il est alors descendu de sa chaise , à descendu les marches le long de son bureau puis à avancé dans l'amphithéâtre, jusqu'à grimper une à une les marches dans nos rangs, il s'est rapproché de ma rangée, encore , encore .. Je l'avais quitté des yeux , en détournant le regard je voyais que tout le monde regardait dans sa direction , je ne me sentais que plus gêné de quelque chose de typiquement pitoyable.

Entre temps, il s'était rapproché , assez pour que je l'entende sans qu'il n'ai à crié ou utilisé de microphone ; " Alors comme ça vous êtes quelqu'un de perdu, qui ne sais ni qui il est , ni ce qu'il doit faire ? Vous êtes là parce que papa maman l'ont décidé et que vous , vous n'avez fait que suivre ce que l'on vous dit comme un chien bien dressé ? Vous n'avez aucunes envies ? Aucun but ? Vous flânez dûment en attendant qu'on vous prenne par la main pour vous aider à réussir vot.."


Le bruit de mon stylo qui venait littéralement d'exploser dans ma main , faisait écho dans l'amphithéâtre , le coupant dans la fin de sa phrase. Mon regard l'avait denouveau dans mon champ perceptif , bien droit , devant moi , ma main me piquait , j'avais un fin morceau de plastique dans la paume qui avait créé un léger ruisseau chancelant rougeâtre le long du bas de mon poignet.

" Que ce passe-t-il ? " m'a t-il demandé , le silence gênant , avait fuit pour laisser place à une atmosphère de pression , de surchauffe. Il venait de sourire " J'ai compris , votre regard en dit long, faite ce que vous avez à faire. Laissons pour les autres l'image de quelqu'un comme vous plus tard, assis dans le siège arrière d'une voiture d'un chauffeur privé vous amenant sur votre lieu de travail , en costume ? Jean ? " , " Costard s'il vous plaît" ai-je répondu.





Après quelques temps à discuter avec une personne , qui y a-t-il de bon à en retenir ? Faite l'addition de tout ce qu'elle vous dit , des notions générales qu'on l'humanité , sur l'amour , la souffrance , le bonheur , les rêves , l'avenir , et eux-même.. Et demandez-vous .. N'y a t-il pas un million de similarité avec ce que vous avez croisez jusqu'à aujourd'hui ? Bien sûr , oui bien sûr , nous sommes humain , nous avons des similitudes.. Mais là , la question c'est la profondeur. Qui y a-t-il d'intéressant dans une personne qui regorge en elle tout les opinions publiques que nous connaissons déjà ? C'est comme regarder une télé qui nous déjà ce que l'on sait . Il n'y a rien à y apporter , rien à redire , rien à y faire. C'est en cela que je considère que l'on de quelqu'un qu'il est "normal". Voilà la normalité , dans sa forme la plus dégoutante qu'il soit. Un tas uniforme , commun , et peu appréciable connu de tous , pour tous , qui appartient à tous. La normalité c'est la base de ce que tout le monde pense. Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant , de profond , finalement dans quelqu'un , qui n'a pas réussi à s'émerger de la masse pour glorifier son point de vue , qui n'a pas fait naître sa propre force de caractère , et qui se range dans le camp du plus grand nombre ?

En ça , l'on peut parler de "comme tout le monde" , de "normal" , d'habitude humaine. C'est ce qui permet à quiconque de poser les préceptes du bien et du mal , ayant pour but de cultivé la critique constructive et de nous permettre de finalement être soit , et pas "eux". Tu comprends ce que je te dis, je le sais , sinon je ne gâcherai pas mon temps à te le dire, alors maintenant , tu sais, tu sais que tu n'es pas intéressant. Tu ne pourras plus faire semblant de ne pas le savoir, tu ne pourras plus te tromper en t'imaginant que tu m'intrigues. C'est triste, mais qu'en ai-je à foutre d'un miroir de l'humanité ? Je recherche l'ombre de l'âme , la splendeur de celle qui se cache sans réclamée quoi que ce soit. Je recherche l'essence de l'humain dans ce qu'il a de plus humain. Toi, tu ne me fais qu'un topo de ce que je sais déjà, de ses âmes qui se noient les unes aux autres, dans la foule publique , qui se choquent , se touchent , mais ne vivent pas.

Tu arrives tard, je n'ai pas besoin de toi pour ça, je n'ai pas besoin de toi. Je n'ai pas attendu ton arrivée pour comprendre que certains ne font qu'exister dans les yeux des autres.



  

samedi 1 novembre 2014

Chapitre 568 - J'aurai tué pour avoir tord.





Vous saviez qu'un Black Russian ne se sert pas dans un verre avec un grand cul ? Il se sert dans le raffinement le plus exquis d'un verre à Martini Dry.. Je n'en veux pas quand aux respects des femmes , de l'argent , des voitures , des habits. Mais l'alcool , et le pouvoir, sont deux choses essentielles à respecter si on veut le début d'une vie décente. 



Elle m'avait lancée un regard, elle voulait que je l'aide , elle venait de me le demandée. Gentil , je me met à sa hauteur , et lui exprime ce que je ressens de part la demande qu'elle me fait. Et voyez-vous j'ai fais l'idiot, je lui ai expliqué le dilemme face auquel j'étais. Après tout, comment aidé quelqu'un qui ne veut tout d'abord pas être aidé ? S'en est suivit , l'expression d'un combat avec elle-même , de passion , de choix , de douleur , de difficulté , elle commençait à fondre en larme , en pensant que j'allais être pris de la même humilité , mais il n'en fut rien. Au contraire je trouvais cela lourd, et in-intéressant, je ne ressens pas l'intérêt d'une fierté , et encore moins celui d'une moralité , peut être d'une idée commune que les gens s'en font , mais jamais de l'intérêt particulier que je porte . Elle m'exprimait ses problèmes , son esprit tiraillé , les sacrifices qu'elle avait fait , et sa peur , son angoissante peur. J'ai finalement pris sa main dans la mienne, caressant lentement son pouce , puis la paume de ses doigts , lentement , doux , avec une attention particulière , comme des flûtes de diamant que je découvrais . Et lentement , très lentement , j'ai fais remonté ma main sur son visage, ses joues. J'étais accroupi j'avais son petit regard mouillé en face de mes pupilles sèches et finalement froides. J'ai tiré sur la bordure de ma lèvre pour en faire un demi sourire, de peine , et je lui ai finalement dit que je ne pouvais pas aider quelqu'un qui s'était perdu, qui ne voulait pas avoir de but ni d'intérêt à s'imaginer plus tard quelque part sur cette terre , je me suis excusé si elle trouvait mes paroles dures , mais je voulais lui dire la vérité dans ce qu'elle avait de supportable et c'était le maximum de ce que je pouvais faire, le reste l'aurait détruite , je n'ai pas vocation à aidé des gens qui ne savent pas qui ils sont. Je n'ai même pas la capacité de les aider. Par contre, ce que je peux , et que j'ai appris à faire; c'est les aimer dans leurs intégrités la plus profonde. 

En me relevant , elle a tenu le bas de mon pantalon , pour me faire rester, j'ai remis ma main avec la même douceur sur la sienne , au rebord de mon bas; quelques secondes de la paume de ma main sur la sienne a suffit pour la faire lâchée. Ce sont tous les mêmes..

En partant , je me suis demandé si je n'avais pas été trop dur , en ricanant à la réponse j'ai trébuché et failli tombé , une manière qu'avait sûrement le karma pour me dire que ça n'est pas drôle. Mais tout de même , ce n'est pas moi qui suis trop dur , mais leurs vies qui paraissent trop douces. C'est triste au final , de ne même pas savoir qui l'on est pour soi-même.. Qu'est-ce qu'on représente pour notre âme..


En me rattrapant sur le rebord du mur , une question m'était venu à l'esprit ? Quand était-je devenu officiellement un connard , qui se refusait à l’hypocrisie consente de ce monde ? Quand avais-je écarté les détails pour la source même du fondement ?