Il m'a soudainement regardé, et m'a dit d'un ton accrocheur
" Il y a ceux qui ont une vie toute tracée, d'autres qui se l'imaginent et puis il y a vous. Vous comme rare sont ceux que j'ai pu voir et eu , qui rit et s'amuse de n'importe quoi. Qui remettent en cause ce que l'opinion publique choisi, choisisse d'aller à l'inverse de ce qu'ils pensent , parce que vous êtes persuadé qu'ils manquent quelque chose que vous , vous ne supporteriez pas de raté. Vous faite l'idiot , parce qu'après tout , qui est à prendre au sérieux ? On m'a répondu que l'on voulait devenir ce que l'on voulait , j'ai eu des réponses à ma question. Je voudrai entendre la votre , à vous. Vous qui n'écoutez ni mon cours , ni les réponses de ses personnes parce qu'elles vous fatiguent dans leurs normalités. Alors dites-moi, vous, qui voulait vous être. "
Le silence s'était fait , j'étais gêné de déranger leurs discours fadement répétitif qui sonnaient toujours la même chanson. " Je ne me pense pas capable de répondre à votre question. " ai-je répondu tout simplement pour en finir de ce spectacle qui n'amusait personne.
Il est alors descendu de sa chaise , à descendu les marches le long de son bureau puis à avancé dans l'amphithéâtre, jusqu'à grimper une à une les marches dans nos rangs, il s'est rapproché de ma rangée, encore , encore .. Je l'avais quitté des yeux , en détournant le regard je voyais que tout le monde regardait dans sa direction , je ne me sentais que plus gêné de quelque chose de typiquement pitoyable.
Entre temps, il s'était rapproché , assez pour que je l'entende sans qu'il n'ai à crié ou utilisé de microphone ; " Alors comme ça vous êtes quelqu'un de perdu, qui ne sais ni qui il est , ni ce qu'il doit faire ? Vous êtes là parce que papa maman l'ont décidé et que vous , vous n'avez fait que suivre ce que l'on vous dit comme un chien bien dressé ? Vous n'avez aucunes envies ? Aucun but ? Vous flânez dûment en attendant qu'on vous prenne par la main pour vous aider à réussir vot.."
Le bruit de mon stylo qui venait littéralement d'exploser dans ma main , faisait écho dans l'amphithéâtre , le coupant dans la fin de sa phrase. Mon regard l'avait denouveau dans mon champ perceptif , bien droit , devant moi , ma main me piquait , j'avais un fin morceau de plastique dans la paume qui avait créé un léger ruisseau chancelant rougeâtre le long du bas de mon poignet.
" Que ce passe-t-il ? " m'a t-il demandé , le silence gênant , avait fuit pour laisser place à une atmosphère de pression , de surchauffe. Il venait de sourire " J'ai compris , votre regard en dit long, faite ce que vous avez à faire. Laissons pour les autres l'image de quelqu'un comme vous plus tard, assis dans le siège arrière d'une voiture d'un chauffeur privé vous amenant sur votre lieu de travail , en costume ? Jean ? " , " Costard s'il vous plaît" ai-je répondu.
Après quelques temps à discuter avec une personne , qui y a-t-il de bon à en retenir ? Faite l'addition de tout ce qu'elle vous dit , des notions générales qu'on l'humanité , sur l'amour , la souffrance , le bonheur , les rêves , l'avenir , et eux-même.. Et demandez-vous .. N'y a t-il pas un million de similarité avec ce que vous avez croisez jusqu'à aujourd'hui ? Bien sûr , oui bien sûr , nous sommes humain , nous avons des similitudes.. Mais là , la question c'est la profondeur. Qui y a-t-il d'intéressant dans une personne qui regorge en elle tout les opinions publiques que nous connaissons déjà ? C'est comme regarder une télé qui nous déjà ce que l'on sait . Il n'y a rien à y apporter , rien à redire , rien à y faire. C'est en cela que je considère que l'on de quelqu'un qu'il est "normal". Voilà la normalité , dans sa forme la plus dégoutante qu'il soit. Un tas uniforme , commun , et peu appréciable connu de tous , pour tous , qui appartient à tous. La normalité c'est la base de ce que tout le monde pense. Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant , de profond , finalement dans quelqu'un , qui n'a pas réussi à s'émerger de la masse pour glorifier son point de vue , qui n'a pas fait naître sa propre force de caractère , et qui se range dans le camp du plus grand nombre ?
En ça , l'on peut parler de "comme tout le monde" , de "normal" , d'habitude humaine. C'est ce qui permet à quiconque de poser les préceptes du bien et du mal , ayant pour but de cultivé la critique constructive et de nous permettre de finalement être soit , et pas "eux". Tu comprends ce que je te dis, je le sais , sinon je ne gâcherai pas mon temps à te le dire, alors maintenant , tu sais, tu sais que tu n'es pas intéressant. Tu ne pourras plus faire semblant de ne pas le savoir, tu ne pourras plus te tromper en t'imaginant que tu m'intrigues. C'est triste, mais qu'en ai-je à foutre d'un miroir de l'humanité ? Je recherche l'ombre de l'âme , la splendeur de celle qui se cache sans réclamée quoi que ce soit. Je recherche l'essence de l'humain dans ce qu'il a de plus humain. Toi, tu ne me fais qu'un topo de ce que je sais déjà, de ses âmes qui se noient les unes aux autres, dans la foule publique , qui se choquent , se touchent , mais ne vivent pas.
Tu arrives tard, je n'ai pas besoin de toi pour ça, je n'ai pas besoin de toi. Je n'ai pas attendu ton arrivée pour comprendre que certains ne font qu'exister dans les yeux des autres.

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