dimanche 23 novembre 2014

Chapitre 571 - Tout est flou, dans un monde que je ne reconnais plus sans toi.









" J'ai appris une grande leçon aujourd'hui."

" Laquelle est-elle ? " 

" C'est que peu importe ce que font les gens, nous nous devons les aimer. Car si nous les avons aimer un temps soit peu, c'est qu'il y a eu une partie d'eux qui nous a plu, qui nous a fait l'aimé. Et l'amour n'est pas un détail, il est un tout. Nous n'aimons pas une chose bien précise, mais l'ensemble de ce qu'elle est. Car l'amour est total. Complet. Fort. Et beau. Il n'est ni altéré par le temps, ni par l'endroit où il se trouve. Il est un tout, absolu et indépendant de quoi que ce soit. C'est un sentiment qui traverse le corps mais qui n'y réside pas, il est une sorte de maladie curative. En ce sens, alors. Quand nous avons aimé une personne, nous l'aimons encore aujourd'hui et l'aimeront demain. Ainsi personne n'est bon ni mauvais. Il est aimé non pas pour ce qu'il fait, mais pour ce qu'il est. Il n'est pas aimé pour l'image qu'il donne, mais pour la présence qu'il apporte. Ni ses mots, ni ses actes n'ont d'impact sur le véritable amour qui réside en réalité en nous. C'est nous qui arrêtons d'aimer, parce que nous ne sommes parfois pas assez fort, pas assez estimable du cadeau de l'amour qui nous offre le poids lourd et interminable mais au combien vital; d'aimer une personne. Dans toute son intégrité."

" Penses-tu que c'est en cela que réside le but de la vie ? "

" Je pense non pas que cela soit le but de la vie. Le but de la vie, est celui que chacun se fixe. Nous avons tous une histoire qui vaille la peine d'être racontée. Mais certains font la sourde oreille ou les muets. "

" Voudrais-tu être heureux ? "

" C'est en vérité quelque chose de fascinant. Les gens ne comprennent pas que si ils peuvent décidé d'être malheureux. Ils peuvent à l'inverse être heureux. On ne devient pas heureux ou malheureux. On le décide, est c'est un choix modifiable quand on le veut. "

" T'aimes-tu ? "

" J'aime ce coeur qui me fait battre. Je lui en suis reconnaissant de me permettre de vivre, je suis reconnaissant à mes poumons de me permettre de respirer l'air frais du levé matinal. A mes yeux de me permettre de voir la beauté du monde. A mes jambes de me donner l'opportunité d'aller à la recherche d'endroits plus beaux encore. A mes oreilles pour me faire entendre le silence, le divin nectar de la musique. Je ne m'aime pas. Je me suis reconnaissant. Reconnaissant d'avoir la chance de vivre, d'apprendre, connaître. En cela, je suis riche de moi-même. "

" Aimes-tu ? "

" Je suis fait d'amour, des pieds jusqu'à la tête. Je ne vis que pour la passion dévorante de sentir mon coeur s'embraser. "

" Sais-tu comment l'on devient quelqu'un de fort ? "

" A l'instant où l'on est capable de protéger les choses, les gens que l'on aiment. "

" Comment fais-tu, pour oser être si froid, alors que jamais je n'ai connu de pareille personne, brûlant ardemment du désir d'aimer et du plaisir d'être vivant ? Pourquoi est-tu si froid dans le monde dans lequel tu vis ? "

" Malheureusement, certaines personnes ne méritent pas d'en connaître plus. "

" Tu ne te penses pas supérieur à dire ce genre de chose ? Comme à la manière d'un roi , ou d'un être totalement supérieur ? "

" Non même si tu n'es pas le premier à me faire la remarque. Au contraire, je ne veux pas perdre mon temps, avec quelqu'un qui rempli de haine ou d'insouciance dénigre des principes et des valeurs qui me sont primordialement nécessaire pour vivre. Quand j'entend par exemple des gens dénigrés l'amour, le rendre ridicule, l'insultant. Je ne leur en veux pas. Je les écoutes, mais jamais je ne souillerai la passion qui m'anime, à déposé l'amour que j'anime en moi. Ce serait comme répondre à une gifle en demandant une autre. Je respect les paroles insultantes de quelque chose qui pour moi m'est nécessaire dans ma vie. Mais je ne gâcherai pas cela en tentant d'expliquer ou de faire comprendre. Si je le faisais, je ne respecterai pas les sacrifices que j'ai du faire, les douleurs que j'ai dû enduré pour comprendre et apprendre et finalement voir le visage de l'amour dans sa grandeur suprême."

" Cela revient à dire que tu es supérieur, car toi tu aurais compris et tu considérais les gens comme ignorant de ça , indigne de partager avec toi des expériences différentes. "

" Non, c'est faux, simplement il faut comprendre, que certaines expériences ne se partagent pas. Elles sont personnelles tant elles nous améliore et nous font comprendre davantage sur qui nous sommes, et ce que nous voulons. Livré ce genre d'expérience, c'est ce livré soit-même. Même-toi, tu ne le ferais pas. "

" Donc au final, tant mieux pour ceux qui ont la chance de l'avoir vécu, tant pis pour les autres ?"

" Encore une fois non. Tout le monde a la possibilité d'apprendre, et de s'améliorer. Mais certains ne le veulent pas. Je ne suis pas différent de toi, et tu n'es pas différent de moi. Nous avons en nous un potentiel égal. Et c'est de la façon dont respectivement, nous allons user de ce potentiel que nous allons crée des différences. Soit dit en passant, il ne faut jamais parler de chance dans une expérience. Jamais. Il ne faut jamais perdre à l'esprit que nous sacrifions quelque chose que nous avons pour obtenir quelque chose que nous désirons. Le sacrifice doit être respecté dans le plus profond de notre chair, et au plus profond de notre âme. Car nous l'avons aimer, choyer, et protégé pour un jour lâchement le sacrifié pour quelque chose d'autre. Il faut ne jamais oublier ce devoir de mémoire que nous avons envers nous-mêmes."

" Donc tu ne te sens pas supérieur ? "

" Donc tu veux à tout prix que je me sente supérieur de quelque chose ? "

" Tu es bien trop sur dans tes mots, dans la façon que tu as de t'exprimer, c'est horripilant."

" Je m'en excuse c'est simplement l'expérience qui parle. J'ai appris que chaque mot a une importance, une pesé, une portée qu'il faut connaître et savoir ne pas dépassé. Les mots sont plus douloureux que des lames."

"Préfère-tu la modestie ou l'humilité ?"

" La modestie, car c'est le fait d'être conscient de ses capacités, d'être quelquefois en face de personnes dont les capacités sont plus faible et d'avoir le respect de ne rien en dire, ni de le faire sentir. Car chacun a ses propres faiblesses et ses qualités. C'est ce que je fais avec toi. "
" Tu fais preuve de modestie avec moi ?! "

" Oui, je respect la rancoeur que tu as envers l'image que tu crois détenir de moi, de quelqu'un de détestablement supérieur. Je n'en dis rien. Ne le critique pas. Mais je ne te donnerai pas raison en me justifiant que je ne le suis pas. "

" Tu t'es pourtant justifié en me disant plusieurs fois non et en argumentant. "

" Parce que c'était de la curiosité et que je respect et te suis reconnaissant de vouloir bien faire des efforts avec une personne comme moi, c'était bien normal de faire cela. C'est de la politesse. Enfin, à cet instant du savoir vivre. Ce n'est pas parce que tu ne m'apprécies pas, que je dois considéré que c'est une raison suffisante pour ne pas t'apprécié à mon tour. C'est comme ça que la haine nait. Et je ne veux pas haïr. "

" .. Je comprend, mais si j'ai bien tout compris de ce que tu me dis. Tu respectes le fait que je ne t'apprécie pas, mais tu ne vas pas tenter de faire en sorte que je t'apprécie. Ni même comprendre pourquoi je ne t'apprécie pas, et encore moins le changé ? "

" C'est exact. Tu penses ce que tu veux de moi. Tu en as l'entièrement liberté. Que je sois détesté de toi ou non, tu n'as pas d'emprise, d'influence et donc d'attachement à ma personne. Tu ne m'atteins pas, dans ta rancoeur comme dans un amour que tu pourrais imaginairement m'offrir. Tu as tes propres jugement, et je ne suis personne pour t'apprendre ni pour perdre mon temps, en te disant que tu n'es personne pour juger. Tu es une personne suffisamment intelligente pour le savoir, et je respect et accepte ce que tu penses de moi. Effectivement, je ne chercherai à aucun moment à te prouver le contraire. Parce que tu ne mérites absolument pas de me connaitre. "

" Parce que je n'ai pas vécu des expériences similaires aux tiennes ? "

" Pas le moins du monde. "

" Parce que dans ta quête perpétuelle de te découvrir, j'ai manqué de respect à tout les efforts et les sacrifices que tu as fais pour en arriver là ? "

" Exactement. "

" Pourquoi ça ? "

" Parce que tu m'as jugé sans en vérité me connaitre, ne t'appuyant que sur tes ressentis."
" Tu viens de te justifier n'est-ce pas ? Alors que pourtant tu avais dis que tu n'avais pas à te justifié auprès de moi. "

" Je répond simplement à ta curiosité, si j'avais brandi cet argument, je serai alors devenu comme toi, dans le sens où je ne t'aurai décemment plus apprécié et donc au-delà de ça juger. "

" Je vois.. Tu es fort. Très fort. Bien trop fort. Et tu brilles tellement. "

" Pardon ? "


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