samedi 1 novembre 2014

Chapitre 568 - J'aurai tué pour avoir tord.





Vous saviez qu'un Black Russian ne se sert pas dans un verre avec un grand cul ? Il se sert dans le raffinement le plus exquis d'un verre à Martini Dry.. Je n'en veux pas quand aux respects des femmes , de l'argent , des voitures , des habits. Mais l'alcool , et le pouvoir, sont deux choses essentielles à respecter si on veut le début d'une vie décente. 



Elle m'avait lancée un regard, elle voulait que je l'aide , elle venait de me le demandée. Gentil , je me met à sa hauteur , et lui exprime ce que je ressens de part la demande qu'elle me fait. Et voyez-vous j'ai fais l'idiot, je lui ai expliqué le dilemme face auquel j'étais. Après tout, comment aidé quelqu'un qui ne veut tout d'abord pas être aidé ? S'en est suivit , l'expression d'un combat avec elle-même , de passion , de choix , de douleur , de difficulté , elle commençait à fondre en larme , en pensant que j'allais être pris de la même humilité , mais il n'en fut rien. Au contraire je trouvais cela lourd, et in-intéressant, je ne ressens pas l'intérêt d'une fierté , et encore moins celui d'une moralité , peut être d'une idée commune que les gens s'en font , mais jamais de l'intérêt particulier que je porte . Elle m'exprimait ses problèmes , son esprit tiraillé , les sacrifices qu'elle avait fait , et sa peur , son angoissante peur. J'ai finalement pris sa main dans la mienne, caressant lentement son pouce , puis la paume de ses doigts , lentement , doux , avec une attention particulière , comme des flûtes de diamant que je découvrais . Et lentement , très lentement , j'ai fais remonté ma main sur son visage, ses joues. J'étais accroupi j'avais son petit regard mouillé en face de mes pupilles sèches et finalement froides. J'ai tiré sur la bordure de ma lèvre pour en faire un demi sourire, de peine , et je lui ai finalement dit que je ne pouvais pas aider quelqu'un qui s'était perdu, qui ne voulait pas avoir de but ni d'intérêt à s'imaginer plus tard quelque part sur cette terre , je me suis excusé si elle trouvait mes paroles dures , mais je voulais lui dire la vérité dans ce qu'elle avait de supportable et c'était le maximum de ce que je pouvais faire, le reste l'aurait détruite , je n'ai pas vocation à aidé des gens qui ne savent pas qui ils sont. Je n'ai même pas la capacité de les aider. Par contre, ce que je peux , et que j'ai appris à faire; c'est les aimer dans leurs intégrités la plus profonde. 

En me relevant , elle a tenu le bas de mon pantalon , pour me faire rester, j'ai remis ma main avec la même douceur sur la sienne , au rebord de mon bas; quelques secondes de la paume de ma main sur la sienne a suffit pour la faire lâchée. Ce sont tous les mêmes..

En partant , je me suis demandé si je n'avais pas été trop dur , en ricanant à la réponse j'ai trébuché et failli tombé , une manière qu'avait sûrement le karma pour me dire que ça n'est pas drôle. Mais tout de même , ce n'est pas moi qui suis trop dur , mais leurs vies qui paraissent trop douces. C'est triste au final , de ne même pas savoir qui l'on est pour soi-même.. Qu'est-ce qu'on représente pour notre âme..


En me rattrapant sur le rebord du mur , une question m'était venu à l'esprit ? Quand était-je devenu officiellement un connard , qui se refusait à l’hypocrisie consente de ce monde ? Quand avais-je écarté les détails pour la source même du fondement ?



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