mercredi 30 septembre 2015

Chapitre 620 - Certains tombent dans la solitude, d'autres.. La façonne.






J'ai pleuré, sans raison. J'ai pleuré, et j'ai pleuré, pleuré, pleuré. A en avoir mal à la gorge, à en avoir les yeux secs. A n'en plus réfléchir. C'était de trop, j'avais surestimé mon coeur. Je pensais pouvoir le faire seul, parce que j'y étais habitué, parce que je trouvais ça normal. Mais je l'ai surmené. J'ai abusé de lui, tout comme j'abuse toujours de tout, à contenir, contenir sans jamais déverser quoi que ce soit que de fausses illusions. Comment peut-on faire pour rendre plus faux que ce qui l'est déjà n'est-ce pas ? J'ai cru avoir les épaules assez solides, et c'était pourtant le cas, mais j'abuse toujours dans l'émotion. Toujours à taire, à rendre silencieux se qui devrait normalement hisser un gémissement. Alors j'ai pleuré, pleuré à vouloir m'en remettre à la grâce du ciel. Pleuré à en insulté le monde. A m'en vouloir, puis à rire de ma situation. J'en ai voulu au monde de n'être qu'un idiot. Je me vidé, vidé seul et loin de ce qui pouvait contenir mes larmes. Les hommes se cachent pour pleurer, mais je ne suis qu'un enfant qui parfois en fait trop. Je ne me plaint pas, et je fais ce que les autres trouvent difficile et que moi je trouve facile. Parce que j'ignore le poids des actes, et des conséquences sur mon coeur. Parce que je fais passé ce qui est avant ce que je suis. Et mon coeur, mon corps ne le supporte pas. Alors j'explose quelquefois, à trop me surestimer dans mes agissements, n'ai-je pas le droit d'être que ce que je suis ? Est-ce trop minable ? Alors je pleure, et je me dis en souriant que l'on ne joue jamais, que quand on prend le rôle de ce que l'on est pas. Je me perd sans me retrouver et mon coeur ne le supporte plus. Mais moi je ne le sais pas. Je ne le sais pas parce que quelque part, dans ce monde, à un instant donner dans une situation antérieure.. Je me suis abandonné à mon tour. Parce que c'est ce que tout le monde fait pas vrai ? Partir. Les gens nous quittent toujours, et c'est ce que j'ai fais avec moi. Je me suis abandonné. Et je pleure encore mais je ne le sais pas, je ne m'en rend pas compte, parce que mon corps ne m'intéresse pas. Parce que j'ignore cette sensation. Parce que je suis capable d'ignorer certaines de mes douleurs, et faire abstraction de mes émotions. Je suis un monstre. Et mon coeur ne le supporte pas. Les gens partent. Toujours. Et ça n'est pas ça qui nous tue à petit feu. C'est juste, de ne pas savoir quand ils le feront.


lundi 14 septembre 2015

X : C'est à vous. Que voulez-vous devenir ?

Y : Je désire continuer mes études afin de devenir avocat en droit des affaires. Pour ce faire je vise un master très précis que seul cette ville dispose en France.

X : Quel est-il ?

Y : Double diplôme de master en droit des affaires. 

X : En quoi celui-ci est pas un autre ?

Y : J'aime le monde de la finance et il va alors de soit que je me sois orienté vers celui-ci. Qui est très sélectif, véritablement très sélectif. Je le souhaite véritablement mais je doute de mes capacités à obtenir ce que je veux, car je reste très réaliste de la chose.

X : Avec ce master que feriez-vous ?

Y : J'ouvrirais un cabinet d'avocat en France à Paris, et un autre en Angleterre à Londres.

X : L'Angleterre ? Pourquoi l'Angleterre ?

Y : Ce pays m'inspire, autant pour la stabilité économique qu'il détient en Europe que pour son centre d'impulsion économique avec la City. Londres est une ville très belle, toute en finesse et en subtilité. Elle m'inspire vraiment.

X : Pourquoi doutez-vous ?

Y : Car il y a toujours mieux que moi, même si j'admet imaginer qu'il y a pire.

X : Est-ce un rêve ?

Y : Non monsieur, un but.

X : Vous me rappelez quelqu'un.

Y : J'espère en bien Monsieur.

X : Il avait votre fougue quand je l'ai connu sur les bancs du lycée. Et un peu cette aisance face aux autres. Peut être auriez-vous la même face à l'adversité.

Y : Je n'en sais rien. Ce n'est que face aux problèmes que l'on voit comment nous réagissons.

X : Je partage cette vision. Je vous souhaite la même chose que ce qu'il a pu avoir.

Y : C'est-à-dire monsieur ?

X : Pas mal d'échec, de douleur, et de sacrifice.

Y : Eh bien, c'est encourageant.

X : Vous devriez voir sa Ferrari et sa femme avant de le prendre comme ça.

Y : Vu sous cette angle monsieur..

Chapitre 619 - Réussite à abattre.



Et quand on me demandera plus tard, je veux dire d'un ton provocateur que j'ai rêvé grand et que j'ai réalisé quelque chose de plus colossal. Je veux avoir à travailler encore et encore, jusqu'à temps de ne plus avoir besoin de me présenté. Je rêve le jour et vis la nuit. J'aspire à devenir meilleur sans pour autant réussir. Vouloir devenir meilleur ne fait pas de nous des êtres plus parfait. Mais qu'est-ce que la perfection dans un monde où si je vois bleu, vous voyez rouge, il voit gris, elle voit blanc ? Et je me perd à rêver encore et toujours d'une vie qui n'est et ne sera peut être jamais la mienne, je ne peux pas m'en empêcher, à la manière du papillon du nuit attirer par la lumière. De toute les aventures, la vie est peut être celle qui se fait de mieux pour des âmes vagabondes en manque de sensation forte que nous sommes. Libre à nous de vivre et de faire en sorte que notre existence soit fait de la même matière que les rêves. Certains savent très tôt ce qu'ils veulent faire ou devenir. Tandis que d'autres voguent en eaux troubles, en attendant un évènement où une envie qui bondira pour leurs indiquer la direction à suivre pour se révélé à eux-même. L'on raconte que l'aventure démarre quand on sort de sa zone de confort. Il est difficile de savoir faire la différence entre se surpasser et réussir. Il est possible de se surpasser et pourtant de ne pas réussir, l'on peut se dépasser, devenir ainsi meilleur et pourtant rester suffisamment insuffisant pour décrocher la réussite. A l'inverse l'on peut très bien réussir sans pour autant se surpasser, une victoire facile, une réussite donnée. Là encore le fond du problème pose à chacune de ses deux situations, la question suivante.

Pour la première; se dépasser, devenir meilleur, n'est-il pas une victoire au sens que nous nous améliorons, et en soit, l'amélioration est toujours meilleure, donc bénéfique ? Qu'est-il important à ce moment de réussir à atteindre des objectifs où de se défier, et de réussir ? Ici la victoire est à double tranchant.

La seconde est dernière , toute victoire est-elle bonne à prendre ? Si oui, une victoire donnée d'avance, est-elle véritablement une victoire ?


Et si finalement, gagner n'était pas le but ultime de la réussite ?..  

samedi 12 septembre 2015

Chapitre 618 - Et j'aimerai vivre, encore et encore.



Jamais.. Jamais est un mot que nous utilisons beaucoup, et qui nous cause souvent du tord. Du tord car au final, jamais n'est jamais vraiment jamais face à nous. Il s'engage face à un temps on se sait mit en échec. C'est peut être ça le but, de ne jamais se comparer aux temps qui passent mais de lui donner la valeur et le mérite de passer, en lui permettant de donner une profondeur si grande qu'il s'y perd. L'éternité parait-il est dans la profondeur. On ne devrait jamais s'amuser contre le temps. Il est fait pour gagner, et nous pour le voir faire. C'est à la manière d'un miracle que l'on ne peut voir que de ses propres yeux. Quelque chose que l'on ne peut avoir mais qui nous ravi de plaisir. Le temps. Le grand tic toc de notre existence à tous. Le mot jamais, a une portée que nous n'assumons pas. Jamais se réfère à une durée dans le temps que nous ne pouvons accepter, ni même vouloir. Jamais n'est jamais vraiment jamais. Adieu n'est qu'un au revoir. Et tout ça n'est qu'un rêve. Que dirais-je plus tard de tout ses souvenirs ? Qu'est-ce qui me permettra à part eux de dire que j'ai vraiment vécu tout ça ? Qu'est-ce qui me donnera la preuve à part les sensations des sentiments qui se sont perdus dans l'infini du temps à travers les souvenirs que j'ai vraiment vécu ça.. Le temps.. Nous vivons des moments uniques qui jamais ne se ressembleront.. C'est une malédiction. Les gens ont peur du futur, peur de leurs incapacités, peur de la peur. Peur d'être oublié. Peur de mourir. Peur des autres. Peur d'eux-mêmes et finalement peur de la solitude... Mais rien en terme d'horreur n'égale les ravages du temps.. Qui nous endiguent, nous rattrapes, nous noies.. Et finalement nous efface. Car si les souvenirs disparaissent rien ne prouve que nous avons vécu une chose. Le temps veut nous détruire. Et c'est ce qu'il fait. Combien depuis la naissance de l'humanité a-t-il dévoré ? Combien d'existence ?.. Faites qu'on se souvienne de vous.. A tous ses noms noyés dans l'anonymat, tué, effacé, oublié par le temps. La solitude face à l'arrivée du temps. A l'arrivée du temps c'est toute l'humanité qui pleure.

Protéger vos sentiments, ils sont les seuls qui prouvent que vous avez réellement vécu.





jeudi 10 septembre 2015

Chapitre 617 - La vie a cette petite odeur de sucre que le paradis jalouse.






Les choses, les situations, les décisions et les conséquences de toutes une vie qui amènent à des résultats sont très simples. Tout est relativement et objectivement très simple à comprendre. Là où la difficulté commence c'est dans l'impression de l'individu de devoir choisir. Ce qui rend les choses compliquées c'est l'incompréhension de la personne à vouloir accepter que les choses sont simples. Car parfois nous refusons de croire que les choses peuvent être aussi simple, aussi rapide, aussi .. Claire. L'on s'interdit absolument toute acceptation de cela. Ca ne peut pas être.. Et pourtant ça l'est. C'est pourquoi parfois la réalité nous dépasse, que la vie file, et surtout ; que les gens passent.


mercredi 9 septembre 2015

Chapitre 616 - L'originalité ne fait pas la différence, mais la différence, fait l'originalité.








Les gens ne changent pas, ce sont les situations qui changent et qui amène les personnes à agir de façon différente. L'on ne peut changer ce qui est, nous sommes ce que nous sommes. Ainsi l'on peut choisir ce que l'on ressort de nous, ce que nous pouvons mettre en avant pour donner l'impression de ce que nous sommes. Certains présentent un caractère qui représente dix pour cent de ce qu'ils sont tandis qu'ils cachent les quatre-vingt dix autres. Certains au contraire dévoile quatre-vingt dix pour cent mais laisse les dix grands pour cent qui les définissent dans leur qualité d'être , en secret. Nous ne sommes pas fait pour changer. Nous sommes fait pour nous adapter aux situations. Chaque situation et moment dans notre vie nous amène à faire ressortir de nous ce que nous pensons être le plus nécessaire. Ainsi une personne ne peut totalement nous connaitre car nous accentuons un trait de nous, qui sera la pierre angulaire à l'image que nous donnerons. Personne ne change jamais. Cette idée de se retrouver face à quelqu'un de nouveau que pourtant nous connaissons déjà. N'est que la conséquence d'un changement d'accentuation de caractère. Ainsi la personne que nous connaissons nous paraît "différente" , changeante, car elle se présente sous un trait nouveau que nous pensions alors jusque là inexistant. Mais ne pas montrer un trait de caractère ou un trait de sa personnalité ne fait pas de nous des êtres incapables d'être ou de ne pas être ce que nous sommes. Cette idée de changement est notre propre faute. Nous mettons les personnes dans des cases en croyant qu'elles ne peuvent être définies que par notre point de vue. Que notre point de vue est total, général et donc bon. Que l'on est dans l'impossibilité de se tromper.. Et pourtant qui n'a jamais eu l'impression d'être face à une connaissance et pourtant d'avoir l'impression d'être à des kilomètres, des continents de la reconnaître. Nous ne reconnaissons pas les gens que nous avons devant nous au bout d'un certain moment, car nous avons abandonner l'idée de vraiment s'intéressé à eux. L'idée des gens qui changent n'est que la conséquence scrupuleuse des plus idiots qui décident qu'une personne ne peut pas être autre que de la manière dont elle se présente face à nous. Ces idiots qui pensent que les gens sont tous les mêmes, qu'un type de personne existe. Ces gens qui nous rangent dans des cases, qui empêchent les personnes d'être ce qu'elles sont totalement. De croire que dix pour cent peuvent dire cent pour cent. Il ne suffit pas de minimiser une personne à ce qu'elle nous laisse voir d'elle pour croire , oser avoir la prétention de dire que nous la connaissons. A cela,  un écrivain Américain avait signé de sa plume (dont je n'ai pu faire qu'une traduction exhaustive) :

" Le monde extérieur est merveilleux il offre aux êtres la beauté de ce qui n'a pas de frontière, mais nous devons apprendre qu'en chaque être, il existe un monde, qui lui est propre, et qui vit indépendamment de celui où nous nous trouvons. " 

Personne ne change jamais. Ce sont les situations qui changent et qui nous pousse à nous adapter. Les gens passent, les temps changent, les saisons évoluent, le monde tourne. Mais nous restons ce que nous sommes à jamais, au plus profond de nous. Être en perdition, ou en amélioration. Amoureux ou aventurier. Casanier ou explorateur. Nous répondons au même nom, à la même vocation, qui en nous fait briller cette lueur si singulière. Si particulière, si belle. Capable d'éclairer les ténèbres, de bâtir un chemin à travers l'inconnu. De se présenter le sourire aux lèvres face à un futur parfois rassurant, parfois inquiétant. Ce qui nous défini et nous lie tous, dans une seule et même chose . Cette lueur dorée blanchâtre, qui rassure et réchauffe. Qui nous amène à rêver de demain. L'Humanité. 


mardi 8 septembre 2015

Chapitre 615 - Aujourd'hui

Ce matin je t'écris. Je t'écris une nouvelle lettre. Un nouveau message qui ne te parviendra jamais. Car je le brûlerai. Je le sais aujourd'hui, tu ne regardes plus ce que je t'écris. J'appartiens dans ton monde à une existence passée. Un temps révolu. Alors j'écris lettre par lettre des mots qui d'avance ne signifie rien. J'apose mon envie, mon désir. Mais plus rien de moi ne représente quelque chose de Vif en toi. Tu as cessé de m'aimer. Mais je n'ai jamais cessé de t'écrire. J'ai cessé d'exister pour laisser place a l'image que tu as de mots. Les émotions laissent place a ce regard de nostalgie commune. Compréhensive et simple. Simple. Je suis simple. Car je ne suis qu'un souvenir. Tandis que mes mots tremblent de te perdre. Idiote elles ne sont pas au courant. Aujourd'hui dans ton monde je fais un pas de plus dans l'oubli. Tandis que dans le miens tu fais un pas de plus dans l'éternité. Je te suis lié. Je n'ai pas su être assez fort pour préférer mon âme à la passion. La raison à folie. Je ne fais pas le bon choix mais le bon ne me plaît pas. Et ne me plaira pas. Je n'ai pas su être assez fort pour abandonner. Je ne m'en veux car je sais que j'ai fais le choix qui me correspondait le plus. Qui m'était le plus idéal. L'idéal.. Ce matin encore ces mots ne t'arriveront jamais car ni l'attention ni l'amour que j'éprouve pour toi ne peuvent t'atteindre. Je dois laisser ma place et le choix ne m'appartient pas, je ne crois plus avoir de place. Mais plus tard en me demandant si tout cela était vrai je questionnerai mes émotions et je comprendrai alors que tout était vrai. Car nous nous sommes, ensemble, confronté  au temps et nous avions gagné. Aujourd'hui je me confronte au temps, aujourd'hui j'ai gagné. Demain je ne sais pas. Mais aujourd'hui j'ai protégé mes émotions de ce qui les poussent à se transformer en souvenir. Adviendra ce qu'il doit devenir. 

lundi 7 septembre 2015

Chapitre 614 - Nous nous lions, aimons, oublions, disparaissons.




Nous croisons, rencontrons, voyons, apercevons des gens qui avec le temps nous permet de nous lier entre nous. Nous parlons. Nous apprenons à nous connaitre. L'on apprend à détester l'autre, ses habitudes, ses manières et puis nous aimons, nous aimons rapidement, fort. Nous nous lions davantage encore à cet inconnu qui parfois nous attire et d'autres fois nous effraie de plaisir. Nous aimons être à chacun des chasseurs d'être, découvrir les masques des inconnus pour leur donner des surnoms, les reconnaitre dans nos mondes. Leur associé un sentiment, fait en sorte que leurs prénoms finissent par signifié quelque chose. L'on s'attache, toujours plus fort, à quelque chose que l'on mine de ne pas comprendre. A quelque chose dont l'on jure que ça n'est pas le cas. On apprend, on apprend, on découvre, on recherche. On fini émerveillé, dégouté de cette aventure qui n'en fini pas. Nous l'aimons puis la détestons. Nous voulons de ce voyage qu'il ne se termine jamais en jurant le lendemain, qu'il ne mérite pas d'être fait. Nous nous enrageons. Nous nous lions, toujours et encore. Nous nous lions à ses paroles, à sa présence que nous avons eu. L'on se parle par téléphone, l'on en oublie les lettres pourvues que cela soigne les maux. Des mots, des maux, nous n'avons plus que ça à la bouche, et ça dans le coeur. Nous nous lions à l'inconnu en espérant que cela soit beau. Un jour nous aimons. Un autre jour nous détestons. Tout se répète, mais rien ne se ressemble. Nous aimons et nous détestons mais jamais ensemble, jamais à deux, jamais tout les deux. Nous nous lions, l'un l'autre. Les surnoms deviennent des mots à aimer, et nous aimons les mots. Nous aimons nos maux qui n'en deviennent plus. La folie s'empare de nous en espérant que cela continue, la drogue se diffuse, la drogue se perfuse. Nous nous lions envers et contre tout en espérant que cela en vaille le coup. L'inconnu est devenu l'essentiel. Et l'essentiel est devenu notre inconnu. Nous croisons des gens, que nous apprenons à connaître, qui nous plaisent pour au final disparaître comme ce dessin à la craie sur un tableau. Nous nous lions, à travers des émotions. Le coeur serré nous nous lions, en espérant nous comprendre. En espérant partager quelque chose ensemble. Ensemble ou séparé. Séparé ou assemblé l'un à l'autre. Nous nous lions sur quelques mots, nous nous renforçons à travers nos paroles. Nous nous haïssons à travers nos maux. Nous avons appris à découvrir l'inconnu qui n'est plus. Le sentiment en prononçant son nom fait toujours le même effet. Le coeur battant au rythme des pas fait dans cette aventure ne s'arrête toujours pas. Le voyage est beau le voyage est grand. Nous nous lions. Je me lie à toi. Tu te lies à moi. Et pourtant ce lien se casse. S'effile, ce lien doux devient fissuré, et cette fissure devient une lame qui nous blesse. Je me blesse, tu te blesses, nous nous blessons l'un l'autre. Nous nous lions. L'un l'autre à travers des maux qui ne sont plus des lettres mais des douleurs. Nous nous détestons mais nous continuons dans notre haine à nous lier, davantage et encore. Nous nous lions. Nous nous lions. Nous nous lions et nous nous brisons. L'inconnu redevient l'inconnu. L'inconnu à évité, l'inconnu douloureux, l'inconnu indifférent. Le fantôme qui existe mais qui est mort à travers nos yeux. Le voyage est un souvenir. Les maux sont devenu des mots. Les surnoms sont devenus des lettres. Nous nous brisons. Je t'oublie tu m'oublies. Je ne me rappelle plus de toi, de moi tu ne te rappelles pas. Je suis la fumée connue qui devient une vapeur. Nous nous brisons davantage. L'indifférence comme couverture, l'ignorance comme oreiller, nous nous endormons. A jamais et pour toujours. Nos rêves sont cauchemars, et nos cauchemars ne sont que plus terrible. Nous nous brisons encore et toujours, davantage et toujours plus. A l'excès, à la folie toujours plus loin, toujours plus fort. Nous nous lions. Dans nos douleurs. Et nous arrêtons aussi rapidement que ce regard plongé dans la ruelle qui nous distinguait l'un et l'autre. Tu n'es plus moi, et je ne suis plus toi. Le lien s'efface, et l'esquisse de ce qui s'est passé n'est plus. Nous rattrapons chacun notre tour, morceau par morceau, nous rebaptisons notre histoire dans nos terreurs nocturnes.
Tu n'es plus et je ne suis plus. L'inconnu pour chacun de nous. La tristesse nous empare, et nous nous effaçons l'un l'autre, moi dans ton existence, toi dans ma décadence. Ton nom ne me dit plus rien. Notre histoire n'est plus qu'un souvenir d'une chose floue passée. Tu étais et j'étais. Nous nous lions dans le passé. Nous n'existons plus et pourtant quand la dérive de mon existence s'abandonne au drame de ma vie, je referme les yeux et je nous vois encore, nous regarder pour la première fois, dans cette ruelle, nos liens se touchant, s'accrochant, l'un à l'autre.. Oui, nous nous lions encore et toujours.


A quoi cela servait-il donc de parler si nous n'apprenons pas ? A quoi cela sert-il de découvrir pour abandonner ? 



Je suis bourré. J'ai la tête qui tourne, et le monde qui stagne. Le temps défile, et je défile dans le temps. Le monde ne tourne plus rond, et je me perds, perds, perds encore et toujours en espérant trouver un chemin différent. Garantie moi une sortie ou un échappatoire. Mes démons sont mes pires alliés. Aide moi ou fait moi un steak frite.

jeudi 3 septembre 2015

Chapitre 613 - L'automne prépare l'entrée de l'hiver. Qu'on me tienne compagnie je ne veux pas mourir de froid mais je ne veux pas la chaleur de n'importe qui. Soyez plus brûlant que le feu ou laissez-moi de glace.





De toutes les émotions capables de nous traverser. Une seule n'est pas à retenir dans l'équation qui permet la stabilité. Elle est pourtant celle qui une fois déclaré, enflamme le lieu. Brûle les convives, et démontre avec brio à quel point l'on peut être attaché, ou bien de la manière dont on accorde de l'importance à un être ou une chose. Elle est une de celle qui est sûrement la plus brute. Elle plait autant qu'elle effraie. Elle n'est comme toutes les émotions de sa catégorie indomptable par un esprit balayé de principe. Elle est celle qui peut mettre en place de grandes choses, la soeur de la haine, l'amie de la rancoeur. Elle est un poison sur de court terme, et l'impulsion de la détermination. Elle est d'une remarquable peur, mais surtout d'une peur remarquable pour qui la déchaine. Elle entraine pourtant au fond, celui qui l'utilise en se voilant d'idée dont la fierté renforce les remparts et fait briller le blason d'un bouclier qui n'a jamais su défendre ni vertu ni personne. La brillance pour la brillance. La richesse par l'or, ne fait pas d'une personne sa valeur. Elle bande les yeux de celui qui courageusement , marche dans l'obscurité d'un chemin qu'il ne connait pas encore. Nous perdons beaucoup parfois trop. De la colère vous n'obtenez rien à part une montagne d'erreur. La colère est la seule émotion, capable de vous faire être, réagir, ou faire dire, absolument tout ce que vous n'êtes pas. C'est la perfidie. 

Quoi que vous fassiez ne le faite jamais par la colère. Vous n'avez pas à subir des conséquences d'actes qui normalement ne devraient pas être les vôtres. 


mercredi 2 septembre 2015

X - X Rétrospective



Assis en mois de Juillet au soleil sur un banc. Les gens passant , je m'infiltre dans leurs conversations. Dans leurs vies, dans leurs émotions. J'écoute, j'entend et l'inspiration nourris Loveless. Le silence aussi a beaucoup de chose à dire. Les choses ne me parlent pas, mais l'imagination me joue des tours. Dans des journées ensoleillées, dans des nuits endiablés qui me donnent l'envie de mourir l'espace d'une seconde, hanté par l'idée de ne plus rien ressentir. On me demande souvent ce que j'écris et je réponds que je ne sais pas, patatra. Comment définir ce que je fais. J'ai juste l'impression de peindre des impressions qui ne sont pas les miennes et dont mes mains pourtant sont remplies. Une histoire ? Loveless n'en a pas. Elle n'a pas une histoire. Elle en a des tas. Des vies qui se croisent, des émotions fortes, et beaucoup d'incompréhension. Car avant tout nous sommes parfois, totalement incapable de nous comprendre. Rétrospective des couvertures de Loveless.





























Vingt cinq étapes.

Chapitre 612 - Tu lis mais tu ne comprends pas. Six cent douze chapitres de mots. Mot pour maux, tu ne t'en sors pas.









Il faut savoir préféré une vie courte dont a su saisir l'opportunité. Qu'une vie longue remplie d'une multitudes d'opportunités dont nous sommes incapables de nous saisir ou de nous apercevoir. Cette vie n'en serait pas une, elle serait le reflet de ce que nous voudrions mais de ce que nous n'aurions pas. Et vouloir quelque chose n'est synonyme du fait de l'acquérir. Il faut savoir un choix vivre sa vie ou rêver d'une qui ne nous appartient pas. Et souvenez-vous, nous perdrons toujours du temps. Mais certains le gâcheront à faire des choses inutiles et d'autres l'investiront.


mardi 1 septembre 2015

Chapitre 611 - Nos histoires






C'est la fin d'une chose qui lui donne toute sa valeur. C'est la fin d'une chose qui prouve qu'elle a existé. Qu'elle a eu un début, et que cette fin en révèle l'histoire. L'histoire c'est ce qu'on en fait. Sa valeur se trouve entre son début et sa fin. Dans son chemin. Une histoire n'a rien d'ordinaire, tout de vécu y est unique et ne se propose à nous qu'une seule et unique fois. L'exceptionnel s'allie à la réalité pour offrir à l'âme visée, une leçon qui la dépasse. Des espérances nouvelles. Des rêves plus beaux. Une imagination plus grande. Et enfin un souhait profond qui la transformera à jamais. C'est un pèlerinage de soi à travers le monde. Explorer son existence à l'extérieur. L'on raconte ce que l'on rate, ce que l'on ne peut désormais plus obtenir . On appelle cela l'expérience, les cicatrices, les souvenirs ou bien encore les moments passés. Mais cela reste encore et toujours une histoire. Nous sommes le livre de notre vie. Chaque histoire façonne ce que nous sommes. Chapitre par chapitre. Ligne par ligne. Mot par maux. Nous devenons ce que nous côtoyons, pensons, rêvons, désirons. Pour au final nous perdre dans nos doutes, dans nos mensonges, dans nos illusions. Et au milieu de cette cascade de folie, de ce maelstrom de peur. Ce sont bien elles ; nos histoires qui nous définissent.