mardi 20 septembre 2016
Chapitre 651 - Le véritable
Si tu veux quelque chose de simple et sans prise de tête, oublie-moi. Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence, l'originalité à cette simplicité que certains d'entre vous affectionne tant. Je veux beaucoup de couleurs, même si ça implique parfois d'y mettre du noir et du gris.
Je ne veux pas avoir un jour à réalisé que je n'ai pas assez fait avec la personne qui partage ma vie, je veux quelque chose de total, je suis bien trop conscient du fait que l'équilibre s'impose partout dans cette univers, que si on désir à tout prix être heureux il faut passer par une souffrance qui sera aussi douloureuse que tout le bonheur qu'on veut bien se donner. Je souhaite prendre ce risque, je ne veux pas vivre ma vie totalement juste pour le plaisir de la vivre totalement. Je veux la vivre totalement parce qu'au plus profond de moi je sais que si je ne le fais pas je m'en voudrais sincèrement, que je devrais répondre en face du miroir un jour à cette question de savoir si ma vie me plait, et tu sais je n'ai pas envie d'hésité quand ce moment arrivera, je ne veux pas avoir besoin de prendre quelques secondes pour dire oui ou non. Je veux que ça soit spontanée, je veux être heureux de pouvoir dire que ma vie me plait c'est pour ça que je fais en sorte d'être correcte avec moi.
Si quelque chose de terrible doit m'arriver je le vivrais intensément, j'en ferais de même pour une chose merveilleuse. La peur de ressentir c'est ce qui nous empêche de vivre, on ne peut pas accepter cette logique méprisable de croire que si l'on risque peu on peut obtenir gros. Il faut être sincère avec soi-même sur ce genre de décision, il n'y a pas de compromis à avoir sur ce que nous voulons, sommes.
Ce que je te dis c'est que je veux t'aimer sans détour, sans limite, et sans excuse ou justification, t'aimer comme j'en ai envie, je ne veux pas avoir à me retrouver à devoir taire mes sentiments pour rendre ça plus simple ou plus facile. L'amour n'est pas un choix de facilité ou de fuite, je ne pourrais pas supporter de brider l'amour que j'ai pour toi, ça serait une insulte pour ma vie et pour moi-même, pour ce que je ressens. Malgré tout si tu te persuades de continuer dans cette direction où la masse s'y préfère, où l'on recherche par-dessus tout un plaisir simple, rapide, et facile d'accès je ne t'y empêcherai pas mais ça ne sera pas avec moi, je ne suis pas temporaire, je ne veux pas avoir à regretter de t'avoir aimer. Si je peux t'aimer c'est totalement ou bien pas du tout, un amour qui ne tient debout que par ses limites n'est pas de l'amour, il serait dangereux pour n'importe quel être d'en croire autrement. L'amour est total ou il n'a jamais su être, je ne te suivrais pas dans tes illusions, j'en suis désolé mon amour, je veux quelque chose de : véritable.
dimanche 18 septembre 2016
Chapitre 650 -Unsaid
Le plus dur n'est pas de dire quelque chose qui compte, mais bien de le garder. Le plus compliqué sur une courbe de temps suffisamment grande est que l'on réalise que ce qui n'a pas été dit nous pèse plus que ce nous avons bien pu trouver à dire à instant précis. Parce que nous sommes comme ça, on garde sous silence les choses les plus importantes en y trouvant une justification, une excuse. Ca n'est pas le bon moment, pas le bon instant, pas la bonne personne, ou alors est-ce l'état mental.. Qu'importe on se rattrape à tout ce qu'on peut trouver pour ne pas devoir dire ce que l'on aimerait tant dire. C'est terrible de se retenir autant de dire ce que l'on veut pourtant tant exprimer.. Mais c'est humain. Et ce qui est humain n'est pas nécessairement logique ou sain. Voir très rarement compréhensible, on agit parfois avec nous-même de façon à ne pas se comprendre ni à savoir quoi faire.
Ca pèse lourd tout ces mots sur lesquelles nous n'avons pas posé de son, pas émit notre voix. Ces mots si simples et si rapide à lire en tête sont un enfer à faire naître dans une parole, c'est peut être la peur d'avoir la conviction que si c'est dit à haute voix, ça prend sens. Que l'on ne peut plus y échapper, ou même nier l'évidence. Qu'est-ce qui finalement fait peur, le monde ou notre manière de le voir..
Et tout ces mots que j'évite, que je m'interdis de te dire, parce que tu partirais. Parce que tu les croiraient dans un premier temps avant de me blesser et de me prouver que ce que je dis n'est pas ce qui est mais que j'aimerais, et sincèrement je t'aime beaucoup trop pour accepter l'idée que tu puisses vouloir me blesser, consciemment ou inconsciemment la douleur reste la même, je n'ai rien à t'apprendre sur ça, tu en sais tout autant que moi.
jeudi 1 septembre 2016
Chapitre 649 - Pourquoi lui ?
On y arrivera dans cette vie ou dans une autre nous n'avons pas le choix. C'est ce qu'il m'a dit, c'est à partir de là que je lui ai dis oui. Oui à tout ce qu'il voulait, que je suis tombée amoureuse de lui. De sa détermination, de son envie de vivre. Elle m'a plu presque comme un électrochoc. J'aimais sa manière de voir la vie, de l'envie de lui donner un sens jusqu'à profiter de chaque choses autour de lui. J'aimais la détermination, la volonté avec laquelle il voulait mener son existence. Pour lui tout échec n'en était pas un, là où moi je voyais mes incapacités, il voyait des tentatives, des essaies, des leçons. Tout ce que je n'ai jamais su voir, je me suis toujours dis que j'étais parfois inutile, parfois pas assez forte ou simplement que ce n'était pas pour moi et qu'il fallait que je l'accepte.
Avec lui à mes côtés, avec moi à ces côtés, dans son monde, dans sa vision. Cette image de la fille incapable avait laissé place à celle d'une fille qui essayait, même si elle n'y arrivait pas elle essayait, encore et toujours et je me sentais plus libre tu sais. Plus libre de vouloir ce que je veux, et j'oser faire plus qu'espérer, avec lui je voulais. J'avais cette envie de vivre pleinement.
En fait je me demande parfois si c'est cette folie que j'ai plus aimé que la personne qu'il est. Et quand je le vois me parler de ces envies, de ces projets, de sa patience avec laquelle il accepte d'endurer parfois des souffrances peu nécessaires pour réaliser ce qu'il souhaite. Je me dis que j'ai tord de me dire ça, et même si il ne me le montre que très peu. Je vois de la manière dont il se bat pour ce qui est important pour lui, et je n'ai aucun soucis à savoir qu'il ferait tout pour moi. J'irais jusqu'à perdre la vie pour lui.. Après tout il m'en a donné une dont j'ignorais totalement l'existence.
Je lui ai dis oui, pour tout, toutes ces larmes qu'il m'a offerte, toutes ces douleurs à m'en crever la poitrine. Il m'a donné envie de rire, de rire pour toujours. Je lui afficherai toujours mon plus beau sourire, parce qu'il a su me rendre heureuse. Voilà pourquoi lui et rien d'autre.
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