dimanche 18 septembre 2016
Chapitre 650 -Unsaid
Le plus dur n'est pas de dire quelque chose qui compte, mais bien de le garder. Le plus compliqué sur une courbe de temps suffisamment grande est que l'on réalise que ce qui n'a pas été dit nous pèse plus que ce nous avons bien pu trouver à dire à instant précis. Parce que nous sommes comme ça, on garde sous silence les choses les plus importantes en y trouvant une justification, une excuse. Ca n'est pas le bon moment, pas le bon instant, pas la bonne personne, ou alors est-ce l'état mental.. Qu'importe on se rattrape à tout ce qu'on peut trouver pour ne pas devoir dire ce que l'on aimerait tant dire. C'est terrible de se retenir autant de dire ce que l'on veut pourtant tant exprimer.. Mais c'est humain. Et ce qui est humain n'est pas nécessairement logique ou sain. Voir très rarement compréhensible, on agit parfois avec nous-même de façon à ne pas se comprendre ni à savoir quoi faire.
Ca pèse lourd tout ces mots sur lesquelles nous n'avons pas posé de son, pas émit notre voix. Ces mots si simples et si rapide à lire en tête sont un enfer à faire naître dans une parole, c'est peut être la peur d'avoir la conviction que si c'est dit à haute voix, ça prend sens. Que l'on ne peut plus y échapper, ou même nier l'évidence. Qu'est-ce qui finalement fait peur, le monde ou notre manière de le voir..
Et tout ces mots que j'évite, que je m'interdis de te dire, parce que tu partirais. Parce que tu les croiraient dans un premier temps avant de me blesser et de me prouver que ce que je dis n'est pas ce qui est mais que j'aimerais, et sincèrement je t'aime beaucoup trop pour accepter l'idée que tu puisses vouloir me blesser, consciemment ou inconsciemment la douleur reste la même, je n'ai rien à t'apprendre sur ça, tu en sais tout autant que moi.
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