jeudi 8 novembre 2012

Chapitre 297 - Et merde je t'aime. J'ai peur , peur de ta réaction , peur de me l'avouer , peur de l'assumer . J'ai peur tu comprends. Qu'est-ce qu'il m'arrive à moi si tu me rejettes ? Bordel , avec toi je suis calme , détendu même si mon coeur bat plus vite. Si tu m'abandonnes je suis foutu. On m'a pas prévenu que l'amour faisait se genre de chose. Je me sens piéger , enfermer , face à un mur . Je t'aime tellement que j'en ai peur , peur que tu sois effrayé à la vue de mes sentiments, j'ai si peur de ta réaction. Mon coeur va exploser.. Au secours..



Un bouddha qui fut respecter et très connu dans sa religion avait dit un jour " Nous sommes le résultat de ce que nous avons penser " , des années plus tard Gandhi lui disait : " Tout se que vous ferez est inutile mais il est important que vous le fassiez " , un écrivain contemporain à lâcher le long d'une ligne " Vous devez exister pour vous , vous devez croire en vous , vous devez avoir confiance , car si vous ne le faite pas , qui le fera ? " .. Malcom X lui disait : " Je suis pour la vérité peut importe d'où elle vient , je suis pour la victoire de la Justice peu importe contre qui . " Balzac s'était contenter de finir l'un de ses romans en avouant : " Pour triompher le mal n'a besoin que de l'inaction des gens biens ".


La vérité c'est que nous sommes le résultat de nos pensées , de nos actes , de nos choix , et chaque décision que nous prenons nous transformes , et nous prépare pour notre avenir . Ses actes pourtant si anodin nous transformes au fur et à mesure que nous envisageons le temps . Que nous croyons y échapper , prisonnier d'une cage à l'intérieur . Le temps me paraît si violent à mon égard , les actes me paraissent si peu important si je n'ai personne à qui les dédiés, j'ai beau montrer à tout le monde que je vais bien , c'est faux je le sais , le poids de son absence me détruit de l'intérieur. Je sens en moi la tristesse montée , mais je ne peux pas.. Je n'ai pas le droit de flancher , je n'ai pas le droit de me retourner et de te dire que tu me manques.. Tu me l'as interdis.. Je vis chaque jour en espérant , qu'il arrivera un instant où le poids de ce manque disparaîtra.. Je me laisse couler , je n'ai pas envie , je n'ai plus envie , les souvenirs deviennent trop oppressant , je ne peux plus respirer. Ton visage me hante , je pense tellement à toi , que tu es devenues une habitude , un rite auquel je n'échappe pas , je l'ai accepté , je n'avais pas le choix , tout me ramenais.. Tout me ramène à toi. Le dos tourner , les souvenirs me poignardes sauvagement , je suis à nu , mitrailler par des questions , mais surtout un manque . Le manque de toi , de nous. Je n'ai pas d'échappatoire , pas d'excuse , pas de sortie de secours , pas de masque . Face à toi c'est un vide qui se dresse au devant de moi. Tu es devenue ma peur , ma rancoeur , mais surtout et principalement : tout mon amour. Et moi.. A chacun de tes baisers , je croyais effleurer une étoile..


Il se cache dans son lit , sous sa couette , il éteint son téléphone , il se roule en boule , il est dans le silence de sa chambre , il sent son coeur s'emballé , le souffle coupé , ses yeux sont humides , il a une boule au ventre , un goût amer dans la bouche , sa vision est flou. Son visage est mouillé, marquer par une tristesse invisible qui le terrasse. Dans un effort presque sur-humain , il s'arrête et lâche d'une traite , sans reprendre son souffle ni bégayer  : 

Je n'ai juste pas le courage d'exister aujourd'hui. On verra demain.

Passe alors quelques secondes dans un silence presque imaginaire, rompu soudainement par des cris de douleur ressemblant à une agonie , lente et mortel, les larmes coulent sur son visage comme un jour de pluie...


L'amour ne peut pas tuer ? On vous a menti.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire