dimanche 25 janvier 2015

Chapitre 583 - Du charme pour séduire, de la personnalité pour conquérir.








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Je vous souhaite monsieur de réussir tout ce que vous entreprenez ou de ne rien réussir et finir minable. Car c'est ce que vous êtes. Le savant mélange de deux extrêmes qui n'ont rien avoir ensemble et que l'on a placé dans une personne. En vous. La force impulsive liée à la froideur calculatrice. Réussissez. Déterminez les limites de ce monde. Refoulez les erreurs des autres. Ou simplement mourrez. Le milieu dans votre existence n'existera jamais. Jamais aucun entre-deux, ni même de demi-mesure qui ne pourront être prises. Je vous envie. Une vie passionnée vous attend si vous n'avez pas peur des larmes, de la douleur. Devenez quelqu'un ou ne soyez rien.

Mais n'abandonnez sous aucun prétexte.




mercredi 21 janvier 2015

Chapitre 582 - Chancelante et enivrante.










C'est fait n'est-ce pas ? Je ne me trompe pas ? Je l'ai ressenti ce matin. Ce matin en me levant, en sortant un pied, puis une jambe, pour tout mon corps de ce lit, sourd, lourd et froid. J'ai senti, j'ai entendu un léger craquement. Comme un pas qui se pose sur une neige vierge de toutes traces, qui se morcelle sous le poids d'un pied. Une brisure. Un son. Ce son du départ. Ce matin, en me levant, je le sais. Je ne me suis pas trompé. Il y a quelque chose qui est partie. Partie de moi. Comme enfuit, envolé, ayant eu malgré tout la politesse de me faire comprendre son départ. J'ai.. J'ai disparu de quelqu'un, de chez quelqu'un. Au fond de moi, dans cette forêt calme, froide, où perpétuellement l'hiver naît, vît, crèche et finalement s'habitue. Cette forêt que ni même-moi n'ose violé d'un pas. Ce son s'échappant de cette forêt, une marque sur cette neige que jamais personne ne foule. Quelque chose est partie, je le sais. Ce matin, la froideur extérieure, n'était rien face à la porte ouverte que ce son avait laissé passé. Je n'existe plus n'est-ce pas ? J'ai disparu du monde, du monde d'une personne, de son être. De sa vie. Mon nom ne rime plus à rien dans son existence, je ne suis qu'un mot, un ensemble de lettre qui s'aligne et qui ne veulent rien dire, qui n'ont ni sens ni souvenir. Je n'ai plus d'écho. Aujourd'hui j'ai disparu de ta vie.. Je le sais n'est-ce pas ? Et cela n'est qu'un son à son tour qui lui aussi, s'achève dans le bruit qu'il fait. Un bruit qui ne veut rien dire, qui n'a pas de sens et qui s'essouffle dans un orgasme. Je réveille sûrement des souvenirs qui ne sont plus, désespéré, au point de se souvenir que quelque chose que l'on a oublié. Je n'ai pas pu, forcer contre le temps, nager contre le courant de cette vie qui s'effile, s'effiloche, s'entreprend et s'apprend. La machine du temps fait son travail, et je n'en suis qu'un rouage, qu'une pièce dans tout un système qui défit le destin, le crée, le replace, et finalement le considère, comme si je n'étais que l'écrou d'une vice, de cette même vice, un simple accessoire, inutile et donc nécessaire. Ce matin, en marchant dans ma chambre, dénudé, autant physiquement que mentalement, j'abandonnais mes vêtements, et les revêtements de mon âme, comme l'enfant qui ouvre les yeux à la fenêtre croisant les rayons du soleil. Mon âme à son tour délaissée d'une compréhension à laisser place à une amertume languinolante, voyageant à travers mes veines, coulant en moi cette douce symphonie, cette nostalgie délectable de la mélancolie.. Car quoi.. Aujourd'hui, je le sais, je le sens. Ce matin, j'ai disparu de ta vie.







vendredi 16 janvier 2015

Chapitre 581 - Coup de coeur






Ecrivain au coeur libre et pourtant à la plume prise, mes mots ne sont que des chants inaudibles pour les plus sourds, des démonstrations d'art pittoresque pour les plus aveugles. Et finalement, un savant mélange de lettres qui s'assemblent pour la gloire des plus fous.
Je vogue ici et là . Par-delà et là-bas. J'écris sur ce qui me sens propice au déchaînement de mes passions. Papier, feuille, arbre, main, doigt, dos, joue. Je dépose quelquefois des bribes de moi, de toi, de nous. Je me perd entre les mots, me retrouve entre les phrases, et tombe à la renverse de leurs sens. Tu es là, tu ne l'es plus. Je te cherche, te trouve, ne te trouves pas. Un malicieux cache-cache où tu es toujours perdante, avec une sourire aussi beau que le tiens, brillant comme les joyaux peaufiné par la main de l'homme et la divinité des astres, même un non-voyant y trouve un regard sur lequel déposé sa vue.

Les mots me soignent, te bercent, et nous aides de rares fois quand ils s'en sentent capable ou en ont simplement l'envie. Je déborde de lettres, j'aimerai être le réceptacle d'un art qui me dépasse et qui a vu croître en lui par des milliers de paysages, des tas de siècles, dans la poussière de l'histoire, la naissance de certains amoureux de la langue, provocateur de l'esprit, créateur de coeur, et aimables et grandioses génies des passions. 

Les mots me font vivre, et toi tu pourrais me faire rêver, tu pourrais mais tu ne le fais pas. Ne vois en toi, ni en cela pas une insulte, la plus belle femme ne peut donner que ce qu'elle a. Les mots crées, façonnent et modifient l'espace dans lequel je vis. Ils sont les prémisces de mes actes, le retentissement de mes conséquences. Ils sont. Et c'est bien là tout ce qu'il faut. 

Je désire être le messager du royaume des sourds et des aveugles. Le missionnaire de l'empire du silence. Le preux téméraire qui dérobera ton coeur et paralysera ton âme. Je veux mon amour, ce qui n'a pas encore été inventé. Je veux l'essence de ce qui fait que des rêves sont des rêves. Vivre dans le risque.



Chapitre 580 - Terroriste de ton coeur, j'explose tes émotions et annihile tes craintes pour imposer mon plaisir.



Parce qu'un flingue, c'est mieux qu'un menu maxi best of.

Je me présente, terroriste dans l'âme, meurtrier dans le corps. Bête immonde dans la réalité, personne rêvée dans l'imaginaire, je me prépare a faire sauter ton coeur à coup de gros explosif, mais pas de C4 ni de semtex à l'horizon. Je vais te pousser dans l'overdose de sentiment jusqu'à avoir ce que je désire. Une surchauffe de ton esprit quand à sa capacité à géré ses émotions, je vais paralyser ton système nerveux en l'inondant de caresse, de mot doux, que je te susurrai à l'oreille, il aura l'ouïe, le toucher et l'odeur; a cet instant lui non plus ne pourra plus géré ce foutoir émotionnel que j'aurai mis en place. J'aurai installé la panique en toi, et c'est ce que je veux, je t'aurai pousser à bout; à partir de là. Je placerai une bombe de cent cinquante petit putain kilos de sentiments passionnels compressé en plein milieu de ton coeur, crois-moi, une bombe comme celle-ci n'a rien à jalouser à une bombe atomique, au niveau des lumières le quatorze juillet a encore de l'entrainement à faire.

En attendant que la bombe explose, je pose des leurres à travers ton âme, pour qu'il s'interroge, se questionne, sur ce qu'il se passe, qu'il aille dans la mauvaise direction. J'utilise un de mes masques pour faire la contre-attaque, l'attention, la curiosité. Mais rassure-toi, je ne suis pas un monstre pour rien. Je ferai en sorte non pas de t'éloigner de la bombe, mais de t'y rapprocher. Encore et encore, à tel point que tu la verras. Que tu la toucheras et là, je verrais ton visage, et je te ferai exploser tout ça dans ta magnifique petite gueule. Elle se brisera en un millier de morceaux sentimentaux que tu ne pourras jamais récupéré. J'aurai anéanti ta barrière, ta forteresse, et ta scène où tu te représentais avec tes dizaines de masques par millier. Je t'aurai mis à genoux face à l'amour, ton coeur aura flanché pour lui, et je t'aurai fait craindre sa puissance.

Je t'aurai fais flancher, vaciller dans l'autre monde. Le vrai. A coup d'explosif je te ferai découvrir cette réalité émotionnelle que tu ignores, dénigres. J'aurai fait en sorte de te mettre la droite que l'amour n'a jamais pu te mettre quand tu osais donner une définition fausse de l'amour mais qu'elle me réclamait sans cesse, un scandale auquel moi, je ne peux pas laisser passer ça. J'aurai installé la terreur en toi, la peur de te sentir atteinte par la moindre des émotions, la moindre parole trop forte.
Je t'aurai rendu instable face aux mots trop puissants, frileuse de la solitude morte d'émotion, peureuse du toucher, du grain de la voix. Je t'aurai rendu vivante au point de te rendre malade de la mort.


Ne me compare pas à Cupidon, je suis le messager de l'amour dans ce qu'il a de plus puissant. Je n'ai pas d'arc, ni d'ailes. Un cocktail molotov pour faire brûler ton coeur d'une passion encore inconnue me suffit. Je ne me bat pas avec des flèches. Une kalashnikov et des mines anti-personnelles, tout ça à grand coup de batte de base-ball taguée à l'encre rouge " Amour ", avec fil barbelé et clous rouillés. Je venge et j'installe l'amour. Au moment où tu vois ma cagoule, et quelques douilles traînées au plus profond de toi c'est trop tard. J'ai déjà tué ton masque, et terrifié tes mensonges.

Comprend-moi bien, à l'instant où j'entre en scène, ça n'est pas une bataille, un conflit, une guerre.. Tu as déjà perdue, et tu assistes à ton exécution. Pourvu que les émotions coulent, que les gémissements, et les coups foudres détonnent. Ouais tu l'as bien compris, je venge l'amour. Avec passion et émotion. Alors ouvre la bouche et mange moi cette rafale.