Sommes-nous le résultat de ce que nous avons pensé ? Tout ce temps à fixer le plafond d'une chambre, de perdre son regard à l'horizon vacant ? Devenons nous, ce que nous imaginons que nous sommes ? Devenir c'est obtenir de ce que l'on peut entendre dans les échos des rues qui se perdent. Pourtant les histoires de ses personnes partis de rien pour devenir les conquérants d'une société ne sont pas un mythe et pourtant, il y en a bien moins que l'on peut se laisser aller à croire. Il y a dans toutes leur histoires, un fait similaire. Un acte, une décision qui entraîna le changement qui sert d'exemple à ceux qui veulent bien entendre ce qu'on raconte de ces personnes qui ont crée, imposé leurs pouvoirs et finalement leurs existences. Il y a un moment dans leur vie, peu importe la cause, le comment du pourquoi cela est arrivé. Où ils ont sombré, totalement, violemment.. Dans la drogue, dans les tentatives de suicide, dans l'échec social. A vivre dans la rue, à ne pas manger certain jour. De tout ça je me demande si, pour nous-même, il est dans notre intérêt d'accepter de devoir sombré, non pas chuté, sombré, enlaçait les abysses, pas celles que nous imaginons, mais celles qui sont. Mais surtout, la suite, cette amélioration drastique, est-ce une fuite de ce que l'on peut voir dans ces abysses, ou un "plus jamais ça" que nous nous gravons dans notre mémoire ? Avons-nous eu le choix de vivre ? Le monde crée t-elle que nous le voyons est-il un choix ? Ou une circonstance du hasard. Je suis torturé au plus profond de moi, par le simple fait que nous soyons les seuls, à être capable de donner un sens à notre vie, parce que j'en suis foutrement incapable.

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