lundi 24 août 2015

Chapitre 605 - Et tant pis pour le reste




Ecoute et crois-moi. Je ne te demande rien, je veux juste que tu saches que je serai toujours là pour toi. Qu'importe le temps, la distance, le fait que tu sois seule, en couple, mariée, avec des enfants, divorcé. Je ne peux pas aller contre mes envies et mon besoin. Car c'est ce que tu es, tu as été un coup de foudre, une obsession et finalement une évidence. Je serai là, à me détruire morceau par morceau pour toi. Car c'est ce que l'on fait pour les gens qu'on aime : le sacrifice. Et tu sais ça peut te paraître bête, terriblement idiot. Mais tu as vécu dans toute les périodes de ma vie, passé, présent et surtout j'ai grandi et je me suis amélioré avec toi à mes cotés , autrement dit tu as définis une partie de ma vie qui aura une incidence à venir. Tu es sans conteste la personne la plus importante de ma vie, autant dans les joies que dans les larmes, tu m'auras brisé le coeur des tas de fois, mais jamais je n'aurai voulu quelqu'un d'autre que toi pour le faire. Si tu ne m'avais pas aimé comme ça, je serai encore en train de me demander si c'est un film ou une histoire que l'on me vend comme quelque chose d'exceptionnelle.. J'aurai soufflé, j'aurai ri.. Mais c'est tout l'inverse, en te croisant je n'ai pas juste eu une histoire. J'ai vécu quelque chose d'unique et de fort. Tu as été là pour moi quand je ne le voulais pas, et à contrario malheureusement tu n'étais pas là quand j'en avais le plus besoin, mais je n'ai jamais rêvé ni désiré d'un amour parfait. Il l'était à notre manière. Complet et intense. Je me sens lié à toi d'une certaine manière. Ensemble ou séparé. Loin de toi ou très proche. J'ai compris qu'à la manière de la lumière qui traverse un prisme, l'amour sait brillé de mille et une couleurs qui ne sont pas toujours celle que nous connaissons, mais que nous apprenons à aimer. Tu es mon amour préféré. Mon coup de foudre par excellence. Et tant pis si tu ne m'aimes plus. J'ai assez de force pour t'aimer seul. Car l'amour n'est que plus fort quand il est accepté . Je ne me résigne pas, je me soustrait à la folie que l'incompréhension m'apporterait. Si tu savais le nombre de gens que j'ai croisé, que j'ai apprécié, que j'ai aimé de part leurs présences et leurs rires qu'ils me communiquaient.. Aujourd'hui il n'en reste plus rien, ni réponse, ni nouvelle, ni signe de vie. Comme si ceux que j'avais rencontré n'étaient que des mauvais rêves, des fumées qui disparaissent au matin d'une journée. J'en suis triste. Pas que ces gens ne me donnent plus de nouvelle, mais simplement de repenser à ses mots de rire, de complicité et parfois même d'amour avec certain individu. C'est la vie sociale qui nait et meurt à chaque fois. Celle qui s'agite dans la mort du silence. Je l'ai vécu. Suffisamment pour savoir que ce que j'ai à t'offrir n'a pas de prix. Je suis là. Et c'est ce qu'une personne a de meilleur à offrir. Le contre à la solitude.  

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