lundi 31 août 2015

Chapitre 610 - L'éternel playboy





La circulation était quasi inexistante, peu de voitures se permettaient de passé par cette ruelle, ce qui permettait d'avoir la vue sur le grand axe de la vie, d’être sur le hub de la place centrale en quelques mots. Il faisait moitié chaud, moitié beau. C'était une raison suffisant pour s’asseoir sur une terrasse en attendant son verre, avec une vieille connaissance, aussi vieille que les conneries passées.

Il pose son verre sur la table à moitié vide ; " Et donc tu fais quoi maintenant ? " " Je n'ai pas changé tu sais, rien ne change. " Il faisait sa petite moue comme un gosse, j'ai éclaté de rire et il savait que je m'en moquais , " Tu me lâches toujours ce meme putain de refrain. " " Après autant de temps, il n'en devient que plus vrai non ? " , il penche la tete en me tendant son doigt d'honneur " C'est ça le soucis avec toi connard, t'es toujours dans l'exactitude, pour te baiser faut se lever très tot le matin. " " Ou ne pas dormir de la nuit ".. " Eh va te faire foutre à ce rythme je ne payerai pas le second verre " . 

Un silence prit place avec nous sur la chaise en face. On savourait le temps passé, les moments et les fous rire, il acquissa d'une de mes conneries en me demandant une chose bien perturbante : " Et donc depuis ce genre de connerie tu as décidé d'avoir une vie sentimentale ".. Les emmerdes avec un grand e, avec une putain de majuscule collée à mon cul en signe de pancarte. Un panneau publicitaire de la taille d'une piste d’aéroport. 

" 10 ne te donneront pas ce qu'une peut te donner. " " Une ne me donnera pas ce que dix peuvent me donner " .. Il tire une tete bizarre et me demande " Qu'est-ce que tu as , a gagné de tout ça , je veux dire c'est drôle un instant. Mais à force tu ne veux pas de la stabilité ? Quelqu'un de solide ? Quelqu'un là pour toi. " " C'est ce que je cherche mais je me fatigue d'entendre les berceuses que chacune est capable d'accomplir toujours sur le même thème, les memes erreurs et finalement les memes paroles. Elles ne sont jamais là pour toi à part peut être pour t'emmerder sur quelque chose. " " Tu te compliques trop la tache. " J'ai explosé de rire en l'insultant de petit merdeux : " Je suis clair avec moi meme, clair avec elles, elles savent ce que je veux et ce que je ne veux pas, je ne dépasse pas ce que je demande, elles sont claires avec , elles acceptent, elles sont d'accord, et plus le temps passe et plus elles succombent à des demandent inutiles alors je change c'est aussi simple que ça. " Il me regarde avec un sourire : " C'est bien toi ça tu "changes" comme si c'était des objets " , " Ca ne l'est pas, je n'ai forcé personne, ni violé qui que ce soit. Elles sont libres, nous sommes libre de nos choix, mais parfois les gens en demandent plus qu'ils ne sont capable de le supporter. Et je n'ai pas besoin d'une fillette qui me assomme du fait qu'elle sera toujours là, alors qu'il lui suffit d'une dispute avec une de ses lamentables amies pour finir achever par terre. " .. Il soupire et me dit que je suis dur avec les gens qui m'entourent, il me rappelle que ça n'a pas toujours été simple de me supporter. " Je ne demande pas à ce que l'on me supporte, mais si tu me trouves si dur avec les gens rappellent moi qui t'as aidé quand ta mère était à l'hopital. "
Il me fait les gros yeux comme si il était choqué de ce que je venais de dire " Ne joue pas avec ça, ne l'implique pas là-dedans. " " Je te le demande Alexandre, qui était là quand ta mère était à l'hopital ? Qui t'as accompagner sur Paris pour tes déplacements ? Qui t'as héberger chez lui sans rien te redemander en retour ? Dit-moi qui t'as aidé quand ton frère t'as tourné le dos ? ".. Il baisse la tete, j'ai visé dans la mille, pas étonnant, on me traite souvent de batard, mais il faut faire comprendre aux gens que les choses qu'ils disent ne sont pas en rapport avec la réalité des choses. Les gens oublient toujours l'obligation de reconnaissance. " Toi. C'est toi. " , j'enquille " Est-ce que je t'ai demandé quelque chose en échange ? " " Non. " " Est-ce que je t'en ai voulu ? " " Non. " , " Est-ce que tu aurais été capable de ça Alexandre ? " Il hoche la tete, me fixe dans les yeux, la tete légèrement à la renverse, la bouche entre ouverte , ses yeux voient plus loin que devant lui, il pense, il réalise, il comprend. " J'ai compris arrete . " " Tu as compris pour combien de temps dit moi ? Combien de temps avant que tu ne recommences comme chacun par oublier les actes passés ? " .. " T'as jamais tord et tu fais chier. Six longues années que je te connais, et il y a comme un air supérieur, qui reste présent, tu t'en demandes beaucoup à toi meme mais ça n'est pas une raison pour en demander autant aux autres. "

" Tu n'as jamais compris Alexandre, et ça n'est pas aujourd'hui que tu comprendras visiblement. " .. " Si bien sur que si, tu as amélioré ma vie, mais je me sens honteux de ne pas te renvoyer l'ascenseur ni quoi que ce soit " " Tu n'as pas les capacités pour ça, on est limité par plein de chose, mais etre incapable d'une chose ne doit pas t’empêcher d'une autre. " " Tu es dur tu me traites d'incapable. " " Et je suis tout autant un incapable sur certain point . Suis-je parfait ? Non, mais je suis juste, je ne suis pas le meilleur, je reconnais quand j'ai foiré, je reconnais quand j'ai réussi, je reconnais quand je me trompe. " , il se lève et pose son billet " Je te paie le prochain verre, il manque des gens comme toi dans le monde de beaucoup de personnes, je vais pisser, prend toi ce que tu veux dans la mesure du possible et putain passe-moi ce foutu permis de conduire. Et cherche toi une fille. "

" Je préfère encore chercher les emmerdes . "

" Espèce de connard. "



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire