Elle m'a dit "tu passes vite à autre chose", j'en ai ris, de tristesse parce que je n'avais rien d'autre à proposer sur l'instant. Comment pouvais-je passer à autre chose quand elle était tout ? Passer à autre chose comme si une suite se cachait derrière. Après elle il n'y a plus rien, c'est le vide, le néant, le froid permanent. Tu passes à autre chose, comme c'était léger à dire et si violent pour mon âme de l'entendre, je ne peux pas passer à autre chose, il n'y a rien après. Je ne veux rien, parce que c'est dans sa présence que j'y trouve mon tout. J'ai préféré feindre l'indifférence à cette douleur extrême, des jours durant elle m'a fait saigné. Des nuits entières, tout comme celle-ci je brûlais de chacune des lettres de cette phrase car de toutes les choses fausses celle-ci est l'une des plus grandes. Mes souvenirs de toi me tue de plaisir et le manque ne cesse de me couvrir de tes baisers rompu par le silence j'y résous ce qu'il me reste. J'ai envie de toi, j'ai envie de tout avec toi. Je passe à autre chose mais jamais sans toi. Je chéris tout de toi, surtout le pire.

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