dimanche 5 mai 2013

Chapitre 362 - C'est bien d'avoir peur , cela prouve que l'on a encore quelques choses à perdre.



Elle n'était pas une simple personne , elle n'était pas une voix parmi tant d'autre , ni même un corps parmi une foule de monde. Je me doutais à l'époque qu'elle était différente, et déjà bien avant je sentais en elle , le potentiel de ceux qui peuvent changer votre vie. Mais jamais je n'aurai pensé qu'elle bouleverserait ma vie , balayant tout ce que j'ai toujours cru savoir , je n'aurai jamais songé une seule seconde qu'elle allait faire de moi quelque chose de nouveau , de meilleur , de plus solide , et de plus grand. Par le passé , je vous aurez ris au nez en entendant ça. Elle allait être la tornade qui allait faire trembler ma vie.. Mais ça , je ne le savais pas , pas encore. Elle était de ce genre de miracle , elle était faite de ses rêves , de ses morceaux de merveilles qui un jour vous file entre les doigts et s'échappent à votre regard sans crier garde. Sans que vous puissiez y faire ou y dire quelque chose. Elle était le tout , d'un rien. Je n'étais rien , elle était mon tout. Vous connaissez l'histoire de ce verre de terre amoureux d'une étoile ? Hé bien j'étais ce verre de terre.. Amoureux d'un univers tout entier. Elle avait cette façon d'être avec moi , qui me faisait oublier qu'elle allait disparaître de mon monde , elle avait ce sourire , cette façon d'agir envers moi , qui me faisait oublié mes limites et mes problèmes, j'apprenais à volé.. Sans en avoir les ailes , et pourtant je me sentais léger . Et incroyablement fort , assez fort pour pouvoir la protéger. Sa disparation , la disparation de mon monde.. Qu'elle allait causer , et qui causerait à son tour ma perte. Prenant la meilleure partie de moi , la sienne. Son rire était un manège dont mon monde prenait plaisir à tourner. Si un coeur peut tourner d'amour alors le miens avait le vertige. Son absence était déjà à l'idée quelque chose d'insupportable , que je me suis refusé d'accepter de croire. Quand je me suis réveillé , qu'elle , mon mur porteur avait disparu , que je voyais mon monde se brisait , s’effriter comme du papier crépon dans un gigantesque incendie.. Je n'ai pas hésité une seule seconde. J'ai arrêter l'horloge de ma vie , j'ai stopper l'avancé de mon existence , et je me suis interdis de vivre. Ce serait trop cruel. Je me suis tué. J'ai interdis mon coeur , d'avoir le moindre battement. Elle était ce que la perfection avait crée de meilleure , rendant ses défauts encore plus jouissif que ses qualités. Le bonheur avait croisé sa route le jour de sa naissance. J'étais .. J'étais un dieu aux côtés d'un ange. Et me rendre cette vie que j'avais avant sans elle , n'en était plus une. Je n'étais moi , que parce qu'elle était , elle. C'était la première personne à me mettre , face à moi. A me prouver , que moi aussi , je pouvais être quelqu'un de bien . Que j'avais quelque chose à offrir aux gens que j'aimais , que je n'étais pas qu'une ombre douloureuse. Il se peut que maintenant , et à jamais , quand j'entendrai quelqu'un prononcer son nom , mon regard se perdra dans le vide quelques instants. D'ailleurs , j'ai une difficulté inouïe à le prononcer.. Je ne peux pas vous dire en une phrase , ni même en quelques mots tout ce que j'ai , tout ce que je suis , ni même le commencement , ou la fin.. C'est quelque chose de bien trop grand , qui ne se suit pas sur quelques jours ou quelques mots , mais sur des années , il fallait être là , à chaque instant , à chaque conversation , à chaque évènement , ce n'est pas réalisable de comprendre. Ni même d'en avoir une idée. Ce n'était rien au début , ce n'était que des mots , des phrases , des rires , et des nuits de discussions.. Vous n'imaginez pas l'ampleur que cela a prit. C'est.. presque un film.. Elle est la clé dont je suis la serrure. Et vous savez bien plus tard.. Il a fallu bien plus de temps , pour comprendre , pourquoi j'étais tombé amoureux d'elle , non pas parce qu'elle était différente , non pas parce qu'elle était génial , pas parce que son regard était assez bon pour vouloir y vivre dedans ou que sa beauté me faisait perdre la vue , ni même la douceur de sa peau .. J'étais persuadé , que quand on aimait véritablement il n'y avait pas de raison .. La vérité c'est qu'on ne sait pas cette raison , mais qu'elle existe...

Je suis tombé amoureux de toi , parce que tu as su m'aimer quand moi , je ne le pouvais pas.

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