vendredi 10 mai 2013

Chapitre 363 - Le temps n'est jamais perdu , il s'échappe.


Nous avons traverser l'enfer ensemble , l'enfer à s'en brûler la peau , l'enfer dans tout les sens et dans toute les directions. Il a été incapable de nous séparer. Incapable, la pire chose qui puisse nous arriver avait été terrasser. A deux nous avions passer le cauchemars , les ténèbres , l'enfer dans sa forme la plus horrible. Aucun démon , ni obstacle ne nous a arrêter. En ressortant , la lumière nous a paru trop éblouissante. Trop forte. Tu m'as quitter en disant qu'il nous était impossible d'être ensemble à présent, parce que nous avions vécu des choses qui ne pouvaient pas s'oublier. Des choses trop fortes , marquées aux fers rouges des flammes. Mais moi je te le dis, c'est parce que nous avons su nous aimer là où personne n'osait le faire que nous pouvons être ensemble. N'ai pas peur , je t'en prie. J'ai aussi cette sensation , ce frisson , cette phrase qui me hante et qui me murmure à l'oreille " Et après ? " .. Je ne peux pas , je ne dois pas m'intéresser à mon futur. Mais à mon présent ; pour que ce jour compte , pour ce que j'ai fais hier , pour ce que j'ai été hier ai un sens , aujourd'hui , maintenant. Je ne peux pas m'arrêter , je n'ai pas le droit de cesser pour une phrase , pour un doute , ou par peur. La peur ne doit pas , elle n'a pas le droit de me bloquer. Pas après les montagnes que j'aurai pu gravir , pas après la mer que j'aurai pu traverser de fond en large . Je ne peux pas être réduit à un simple tremblement , à une simple peur de douleur , d'incertitude. Je ne connais pas mon futur , mais je vais le bâtir , dans les échos d'un présent rayonnant , je le sais maintenant , je le peux. J'en suis capable. Je suis suffisamment solide pour résister à mon égo qui se moque de moi. Je suis suffisamment fort pour l'entendre me dire " Pas assez " "peu convaincant " .. J'ai décidé de me dresser , comme une muraille , face à cette océan , qui avait décidé pendant bien trop longtemps de m'interdire d'agir , de m'empêcher de vivre , sous cette fausse raison de vouloir m'empêcher de souffrir. J'ai appris , j'ai compris que la douleur est l'unique chose qui nous prouve que nous sommes en vie. Que c'est la douleur qui nous rend plus sensible , mais aussi plus compréhensif les uns les autres. C'est la douleur qui nous lie , dans tout ce qu'elle a de plus fort à offrir. J'ai compris que celui qui ne veut pas souffrir , ne veut pas essayer , ne veut pas faire d'erreur , ne veut pas apprendre , et ne veut finalement pas vivre. Je veux vivre non pas comme si chaque secondes étaient la dernière mais , vivre , vivre pour justifier qu'une seconde vaille la peine qu'il y en ai une autre. L'enfer n'est pas les autres , l'enfer n'est pas la solitude. Je le sais aujourd'hui , nous sommes un danger pour nous-même. Nous ne sommes qu'une bombe , une bombe instable qui veut nous détruire. Nous sommes la perte , la réussite , la défaite , l'erreur , l’engouement , l'horreur , le plaisir , le désir , le bonheur , le malheur , la haine , l'amour , l'amitié , la vérité.. Nous sommes notre propre vie. Nous sommes ce que nous faisons de notre vie , micro changement pas micro changement. Et je dois souffrir. Non pas pour me tordre de douleur , mais souffrir pour grandir. Pour apprendre , pour comprendre , pour me consumer d'une expérience acquise. Et nous devons chacun à notre tour contrôler ce monstre qui sommeil en nous , et qui tente de nous faire exploser par tout les moyens. Nous devons alimenter cette bombe tout en l'empêchant de sonner notre fin. C'est là , le défi de l'Homme en lui-même , être en rêvant d'être . Tu étais mon nouveau rêve. Tu étais , la personne qui me donnait envie de rêver , de rêver d'être ce que tu voulais . Tu fus la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé de toute ma vie. Tu m'as ouvert les yeux sur moi , sur ce que je suis , sur ce que j'étais , et surtout sur les possibilités que j'ai de pouvoir être , et devenir. Ce que je suis ,  ce que je vais devenir , ces rêves qui se croisent et s'entre-croisent , je te le dois , à toi , pour toujours et à jamais. Tu m'as fais comprendre que les rêves ne sont pas que des rêves , que leurs but n'est pas de faire soupirer en inspirant à fond qu'un jour nous puissions être comme ça , non , toi , ma merveilleuse raison de vivre , toi , cet unique coeur qui à décidé de battre dans ma poitrine , que les rêves ne sont pensés que dans un seul but , être réaliser. Et tu m'as laissé , laissé , sur cette goutte sucrée , d'un fragment d'espoir , de joie , d'un futur , où j'apprendrai qu'avec la détermination , la force , l'envie , la persévérance , que l'impossible n'est qu'un mot. Ce jour est proche , j'apprend à grand pas , que celui qui veut , peut . Que ce qui nous empêche de vouloir c'est ce que nous avons peur de devoir sacrifier et perdre. J'ai appris que perdre était nécessaire , mais que gagner n'était pas une question. Je sens que le message , le plus fort que tu as eu à m'apprendre va m'être enfin révéler. Je le sens , je le sais.. Je l'ai appris en relisant ces quelques lignes , et dans la stupeur , l'interrogation , et le flot d'émotion qui me submerge , faisant coulé le long de mon visage ces larmes , ces gouttelettes encore chaudes ; je réalise enfin que dans ces quelques mots , ma plus grande leçon vient de m'être acquise : La peur , est notre seule limite. Et je n'ai peur que d'une chose à l'heure d'aujourd'hui. Te perdre. Sans rien faire. Je le refuse. Pas une troisième fois. Je ne pourrai plus le supporter.. Mon enfer , c'est d'être moi , sans toi. Je me déteste. Peu importe les flammes .. Je souffre de n'être qu'incomplet , que partiellement "moi".. Et cette douleur qui brûle et qui brûle , c'est le coeur de l'un qui s'enflamme pour l'autre.

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