jeudi 28 novembre 2013

Chapitre 456 - Merci

Aucune douleur.. Aucune douleur n'est aussi abominable. Pas même l'ignorance , le rejet , l'abandon. Aucune n'est aussi forte. Puissante et destructrice que celle infligé par ceux pourquoi on se bat. Plus qu'une trahison. C'est un retour a la réalité bien brutal qui attend celui qui trop rêveur s'est vu pousser des ailes. Un Icare déchu condamné à ne pas toucher le ciel. C'est une lame dont l'existence même frissonne la trahison et gèle le sang. Elle marque à jamais la chair dans laquelle elle est plongée. Jamais la douleur ne s'efface. Jamais la marque ne se dissipe. On y croise au détour d'un regard cet halo vide qui y donne quelque chose de vague et d'incompréhensible. Comme l'essentiel qui nous échappe. L'important qui nous dépasse. En se demandant si tout ça. A un sens. Un but. Et finalement une raison d'être et d'avoir autant d'effort fourni. Si tout est bien juste. Au final , on a beau ne pas vouloir faire de mal. On ne sait jamais a quel point on fait souffrir ce que nous aimons jusqu'à ça soit notre tour d'en pâtir. En amour la règle numéro une , est de se méfier des belles paroles , pas parce qu'elles sont fausses mais parce que les personnes qui nous les disent vivent dans un monde où promesse , principe , importance et valeur .. Ont disparu... J'ai mal.. Ça brûle. 

mercredi 27 novembre 2013





Chapitre 455 - FROSTED PLAYLIST : WE-WE-WELCOME TO THE WINTER


" Nous ne connaissons pas notre bonheur. Nous ne sommes jamais aussi malheureux que nous voulons bien le croire " [Marcel Proust]



" La vie n'est qu'un fantôme errant , un pauvre comédien qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qui ensuite l'on entend plus; c'est une histoire dite par un idiot , pleine de bruit et de fureur , qui ne signifie rien. "



" Les Gentlemans sont fidèles de nature. Ils n'ont pas le temps de chercher d'autres femmes, parce qu'ils sont trop occupés à chercher de nouvelles façon d'aimer leur propre femme. "



"  Il vaut mieux pensé quelque chose de faux , que de ne rien pensé du tout. " [Adolf Hitler]



" Accepter l'idée de perdre. C'est déjà une défaite. " [Foch]












" On avait tellement de fric qu'on savait plus quoi en faire. Plus n'est jamais assez. " [Le loup de Wall Street] : Au cinéma d'urgence




mardi 26 novembre 2013

lundi 25 novembre 2013

Outch , cette année John Richemond compte bien se faire entendre. Milan l'a entendu. New York l'a aimé. Subo présente de l'originalité dans ses maillots. Cecile de la sobriété. Chloé de la routine. Wildfox du téméraire. Barraca chic de l'amusement. Victoria Secret .. De la perfection. Vinicio Pajaro joue sur les couleurs , les motifs et les textures en 2013. Dolce Gabanna regarde dans le passé Italien vestimentairement parlant en s'inspirant des années 50 . Mais que fabrique Estro ?! Cavalli joue à un jeu où on ne reconnaît pas la marque. Le magasine Vogue France s'enflamme ; Italia Vogue tombe amoureux. NYC Vogue reste juste mais froid. Ralph Lauren propose LE classique de l'hiver. YSL montre une nouvelle façon masculine de s'habiller pour l'hiver. Versace aime le violet pour cet été et réchauffe les podiums. Viktor & Rofl apprécie drôlement les fleurs pour ce printemps , peut être de trop. Chanel.. Personne ne fait mieux le blanc que Chanel. La guerre existe et continue toujours. De qui de Chanel ou de Dior fait le meilleur noir ? .. Christian Dior envoie de sacrées couleurs fraîches pour ce Printemps. Dior sort des sentiers déjà chevauchés. Carven cherche encore ses marques parmi les plus grands , à la quête de son propre classique qui le définira. John Galliano abuse sur le rose. Valentino apprécie ses nouveaux motifs sur les robes Femmes 2014 , le public un peu moins. Les podiums se font foulés , appréciés et détester parfois de tous. Mais ils ne laissent personnes indifférent. Et quand il s'agit de brisé la glace Iceberg n'est pas du tout mauvais. Elie Saab a une définition bien différente du mot " robe ". Rehersal reste dans un ton tendance et raffiné , on apprécie quelque chose qui ne change pas et qui reste dans son temps , tout comme la jolie Daria Strokus qui porte une robe qui a porté la robe Jaune ternie de Versace , et la robe Noir de Christian Dior.


2014 , sera très beau.

mardi 19 novembre 2013

Formula One ; Superbe année.




L'Italie et l'Australie comme on les aime.








Plus qu'un grand prix avant la suprême saison 2014 qui bouleversera la Formula.. Webber .. Me manque déjà. Mais pour garder le sourire , rien ne vaut le visage qu'il laisse pour le trophée de Sebastian. Vettel n'aurait pas du gagner plus de sept courses , Webber en a raté quatre. Le roi sans couronne. Le prince de l'ombre. Le patriarche de la Formule un. Il aurait du finir 3ème , et fini finalement 5ème. Vettel met 150pts à tout le monde dans le classement. On a beau ne pas l'aimer. C'est un enfant du volant. Il marquera l'histoire de la F1. Pas autant qu'un Professeur , ni qu'un Mansell ou qu'un Senna , mais il l'a marquera.





[...]





lundi 18 novembre 2013

Chapitre 454 - La voiture est le seul objet qui transforme le carburant en adrénaline. La peur en vitesse. Et finalement , la beauté en orgasme visuel. Dans chaque voiture , il y a la pensée d'un Homme , qui l'a façonné , qui l'a pensé , qui l'a décidément crée pour parfaire l'image qu'il en avait. La voiture n'est alors plus qu'une concrétisation de la pensée voulu. De l'être en tant que précepteur , la voiture est un socle d'émotion. La désignation de la recherche , de la perfectibilité de part un Homme. La voiture n'est pas qu'un objet. La voiture n'est pas un stupide moyen de transport. La voiture est une pensée , une pensée qui prend forme dans notre monde actuel. Ce sont les pensées de l'être qui se forme, l'image qu'il s'en fait. L'envie qu'il a eu de vouloir la concevoir. C'est l'idéalisation même de la pensée en tant que chose. La ligne de vie d'une voiture est l'essence même de ce qu'a vouloir crée l'être qui l'a façonné. Parce qu'autant peut-on dire qu'une voiture se crée dans des usines , et n'est qu'un transport. Il a fallu d'abord la pensée pour la faire exister. La dessinée pour lui permettre une beauté. La crée pour la rendre réel. Conforme au monde dans lequel celui , le fondateur même de cette taule froide et disgracieuse va lui donner tout son sens.. En y laissant un éclat d'âme. Alors non.. Non la voiture n'est pas juste une voiture. Tout comme les gestes d'une danseuse étoile ne sont pas juste des " gestes " . La voiture est un art. Mais comme tout les arts. Il n'est pas à la hauteur du premier venu. Si vous n'y voyez rien , c'est que vous êtes stupide , et que vous n'y voyez pas la beauté là où elle devrait être. Si vous êtes capable de trouver de la beauté dans une femme en tutu blanc sur scène , mais que vous êtes incapable de voir la pensée qui a façonné tout un objet pour le crée. Alors c'est que vous êtes limité sentimentalement , émotionnellement , artistiquement. Que le beau n'est pour vous qu'un mot , et que ce que vous trouvez beau , ne l'est finalement pas. Vous êtes donc quelqu'un qui vit sans goût , sans prononciation pour les choses qui en méritent. Je ne vous demande pas d'aimer les voitures. Je vous dis simplement que si vous ne voyez pas l'art dans ces diverses formes , c'est qu'alors : vous ne l'avez jamais vu.




Les classiques musicaux sont des violences que mon âme afflige à mon coeur , faisant remonté des émotions parfois oubliées. Enivrant tout mon corps à un son mélodieux , dont mes oreilles se ravissent de mes joies. Je suis tourmenté , déboussolé . Utilisé comme une vulgaire pièce d'un jeu dont je ne comprend rien mais qui m'exalte. Une danse dont je ne comprend ni les pas , ni le rythme , mais qui stop toutes mes pensées. Entre sans permission dans une jalouse et timide vie intime. Evitant la grande porte , prenant celle de service. J'en reste surpris , souhaitant que le délectable moment qu'il m'est permis d'entendre ne parte jamais , que cela empêche la réalité de me rattraper. De nous rattraper. Qu'on scelle le temps dans son imperturbable course sans pour autant faire de nous des victimes. La fin en laisse un goût amère , habillement manié avec celui du désir d'en redemander. J'en reste insatisfait. Frustré comme lors de ces longs ébats amoureux durant toute une nuit , où les deux corps se frottent l'un contre l'autres , que les fluides se mélangent , que nous ne soyons que deux éponges , absorbant les sentiments de l'autre, soumis de nos pulsions inassouvis que nous n'assumons jamais.. Mais dont nous n'oublions aucun détail , nous rendant émoustillé à la pensée de cette dernière , bien à l'abri du regard des autres. Ce genre de moment que l'on s'accapare et dont nous nous pensons seul à être apte à les comprendre. La mélodie qui ruisselle encore après dans le sang , le rythme de cette douceur qui se cale sur celui de notre coeur. Je l'avoue.. Nous pouvons tombé amoureux d'une musique. 



Chapitre 453 - C'est dur de résister à un mauvais garçon qui a des airs de bon garçon.




On a juste besoin à certain moment de se croire fort , pour l'être réellement. De se dire que finalement. Nous aussi nous avons une histoire qui vaille la peine d'être racontée. Ou bien même écrite. Qu'au même titre que certaines personnes nous devons nous battre , et assurément gagné pour la survie de ce que nous sommes. Tout nous pousse à devenir ce que nous ne sommes pas. A tel point qu'on croit qu'un être peut changer. Mais personne ne change. Il n'y a juste que ceux qui savent qui ils sont , et ceux qui se perdent dans les yeux des autres. C'est un drame de notre société contemporaine. La réalité est triste. La vérité audacieuse. La vie cruelle. Et finalement injuste, puisque la chose la plus triste , c'est que dans ce monde ; personne n'est heureux . Qu'on vive de grandes peines.. Ou de grandes joies.


vendredi 15 novembre 2013











" Les filles veulent deux choses. Perdre du poids. Et grossir. Avec un paradoxe comme celui-là , on devrait comprendre qu'il ne faut pas s'en approcher. "










jeudi 14 novembre 2013

Méfiez-vous des choses les plus impossible et les moins réalisable tant , elles ne sont pas logique ni compréhensible. Sachez vous en méfiez. Car c'est ces choses là qui ont le plus de chance d'être réel. La frontière entre folie et monde réel n'a alors jamais été aussi fine. Sachez éviter ces instants et ces choses. Mais surtout ne chercher pas a les comprendre. Ne leur donner même pas une raison d'être importante. Sinon vous sombrerez .. Tout comme elles ont fait sombrés les personnes qui les ont faite. Apprennez a vous en moquez. Le plus rapidement possible. Ainsi. Vous pourrez assister a la futur fin d'un être sans même en ressentir quelque chose. N'oubliez jamais. Mieux vaut les autres que vous. N'aidez jamais quelqu'un qui s'obstine a se mettre dans des problèmes. Consciemment ou inconsciemment. Vous ne gagnerez qu'à ne devenir que quelqu'un de détruit vous aussi. Le silence. L'objectivité. La froideur de vos propos. Le peu d'importance que vous donnez. Sont vos meilleurs atouts. 

mardi 12 novembre 2013

Chapitre 452 - 3DMac - That Life - L'hymne de la vie

        


Le temps passe tro.. Nous passons trop vite. J'ai beau accélérer pour rattraper le temps sur l'autoroute de ma vie je ne fais qu'améliorer le processus qui me mènera a ma perte. J'en rate tout les meilleurs moment. La nuit est belle. La route est vide. L'air est frais. La lune est blanche. Le temps est propice a la nostalgie. Je lève le pied sur l'accélérateur , la musique s'immisce en moi. Le moteur gronde moins fort. Le chauffage se met en route. Allure réduite. Sur un chemin dont j'apprécie chaque morceau de gravât. J'admire la route lisse , fine et propre que chevauche mes pneus. Personne en sens inverse. Aucun phare dans le rétro intérieur. Je suis seul. Et si c'est si bon de jouir d'un plaisir seul. De le consumer pour soi. La pause est faite , l'air ambiant s'imprègne de cet atmosphère doux , soyeux , classe. Là où le silence est un habit. Le bruit un intrus. La musique accompagne les actes. Les mouvements sont les détails a la perfection. Ce n'est pas un simple moment. C'est une scène. Un spectacle que seul des yeux analystes en savent la valeur. Ni valeur. Ni Principe. Simplement le moment présent. Là où l'on est. Là où on le fait. Soudain sur le siège passager apparaît une femme. Elle se distingue assoupie , la tête contre sa main sur le carreau de sa porte. Elle dort paisiblement. Son corps se raffermi contre elle. Presque en boule en tient son pull en laine blanc contre son visage. Elle est douce. Affreusement belle. Habillé d'une robe noir et d'un collier en perle son visage dégage une sérénité contagieuse. Je suis alors le chevalier servant raccompagnant sa demoiselle dans son lit. Je suis le conducteur de rêve. Le gardien de ses songes. Je protège ce petit être si fragile , pour lequel mon cœur n'a jamais cesser de flancher. Elle ne bouge pas. Je ne dit rien. Les mains sur le volant je continue mon allure. J'apprécie. J'apprécie le moment où je suis. Je me délecte de cette instant où je suis heureux. J'étais avec elle et je vivais un moment heureux tout en étant conscient : qu'avait-je a désirer de plus ?

Chapitre 451 - Draguer une fille , et vous l'aurez . Aimer une femme et vous la comblerez . Obtenez une princesse. Et vous rêverez.




Les filles aiment les mecs. Les femmes aiment les hommes. Et les princesses aiment les gentlemans. Les chien ne font pas des chats... 





" COMMENT JE SAIS QUE JE PEUX COMPTER SUR TOI. "
" TU NE LE SAIS PAS . JUSQU'AU MOMENT OU JE TE LE PROUVE. "

Chapitre 450 - La prison sentimentale





[..]

" Tu dis toujours les bonnes choses au bon moment. T'as le timing parfait. T'es monstrueusement flippant d'efficacité. "
" Comme si me flattait allez suffire pour que je puisse t'apprécié. "
" Comment je suis censé faire pour que tu puisses bien m'aimer. "
" Rien. Soit j'apprécie ta présence dès le début. Soit je ne l'ai jamais apprécié. "
" Comment je peux savoir si tu l'apprécies. "
" C'est pas à moi de savoir , on parle de toi pour moi , pas de moi pour toi. "
" Et toi  pour moi ? "
" Je ne sais pas et je ne tiens pas à le savoir. Ca ne m'intéresse pas. Je n'ai aucun intérêt à juger cette connaissance. "
" En gros c'est moi je me tais et toi tu dis ce que tu veux. "
" La différence , c'est que ce que je te dis a une incidence pour toi. Moi, tu aurais beau me dire tout ce que tu veux bien me dévoilé. Ca ne changerai rien à la vie que je mène. Parce que tu veux bien me donner de la valeur. Mais la valeur que l'on donne n'est pas celle que l'on a. Donc tu peux t'imaginer ce que tu veux sur moi. Tant que tu fais ça , une seule de mes phrases fait trembler la totalité de tes mots. "
" C'est un jeu ! Tu trouves ça drôle. J'en ai marre. "
" Il n'y a que les enfants qui parlent de jeu. "
" Tu appelles ça comment toi. "
" Nous on appelle ça une prison sentimentale. On imagine des choses. On croit des choses. On se fit à ses impressions , à ses sentiments en espérant que ça va marcher. Les événements nous font marcher dans le noir total. Mais à chaque pas que nous faisons nous fait une étincelle de lumière , qui peut être interprétée comme un soleil pour savoir où l'on s'avance. Nous avançons les yeux dans le noir , et les pas nous éclair , nous n'avons que quelques secondes pour voir ce que nous pouvons , voulons , rêvons de voir. La prison sentimentale , marche de la même façon . Sauf sur une chose. C'est que la personne qui avance se bande les yeux. Et à ce moment , elle peut marcher autant de fois qu'elle veut , elle peut faire autant de pas qu'elle le désire. Elle ne verra rien. Parce qu'elle se fit à ce qu'elle ressent et pas à ce qui est. Le chemin est de l'extérieur vers l'intérieur. Pas de l'intérieur vers l'extérieur. On appelle ça une prison , parce que nos sentiments nous enferment dans ce que nous croyons être mais qui n'est pas. Nous sommes capable de bâtir un empire qui repose sur un grain de sable. Mais aussitôt le grain de sable , détruit . Il n'existe plus rien. "
" C'est trop compliqué ce que tu dis. "
" Pour faire plus clair. Tu dis ce que tu as envie de dire sans le penser , sans le croire , sans savoir. Tu parles pour ne rien dire en croyant que les échos de tes paroles résonneront quelques parts en espérant qu'ils aient un effet sur le cours des évènements. Mais tu juges sans connaitre. Tu parles sans savoir. Et tu tentes d'agir sans apprendre. Tu as voulu me catalogué. Me rentrer dans une de tes nombreuses boîtes que tu utilises pour trier les gens qui traversent ta vie. Mais je ne rentrai dans aucune d'entre-elle. Alors tout ce que tu as , c'est des réponses; et des choses qui peuvent se dire. Mais ce que l'on dit ne défini pas ce qui est. Et la vérité des autres n'est peut être que le mensonge de toute une réalité. "
" C'est encore trop difficile. "
" T'es à l'ouest, tu crois savoir des choses de moi , sans que je ne t'ai rien dis , tu en tires des conclusions et tu crois que c'est vrai. "
" T'es en train de me dire que c'est faux ce qu'on raconte ? "
" Non. Je dis simplement que tu es encore plus manipulable que ce que ton idiotie veut bien laisser croire. "
" Je t'interdit de dire ça. "
" Tu ne m'interdit de rien , et ce n'est pas moi qui le dit. Mais la réalité. Tu dis tout ça parce que tu t'es laissé à la pensée des autres. Tu n'as pas pensée une seule chose seule. Mais ce n'est pas parce que mille personnes pensent quelque chose que c'est vrai. La terre n'était pas plate , pourtant tout le monde l'a cru. Mais est-ce que la réalité est influencé par des pensées ? Bien sûr que non. T'es assez faible pour croire ce qui t'arrives à la figure pour peu que ça aille dans ton sens. Parce que ça te rassure. Ca te rassure de pouvoir te raccrocher à quelque chose. Et tant pis si c'est faux , tant pis si tu mens , tant pis si tu fais mal aux autres. Tant pis de tout ça. Mais tu exiges des excuses quand les autres font ce que tu fais . Mais qui va t'excuser toi ? Hein. A qui tu vas demander des excuses de réagir comme ça ? T'es juste une chose d'un mètre soixante quinze remplie de peur. Tu n'es ni humaine , ni vivante , tu es une coquille vide , que la peur à bien accepter d’élire en domicile pour te remplir. Tu es une prison sentimentale rempli d'émotion qu'elle n'a jamais voulu contrôlé. "
" Je ne fais de mal à personne comparé à toi. "
" Ce n'est pas parce que tu crois que tu ne fais de mal à personne que c'est exactement le cas. La différence c'est que je suis conscient de la douleur. Toi , non. C'est égoïste , tu fais semblant d'aimer et d'attacher les gens à ta vie. Tant qu'ils vont dans ton sens , tant qu'ils peuvent te rassurer. Aussitôt une personne qui ne rentre dans aucun de tes critères apparaît et tu la juge. Mais ce n'est pas parce que tu ne connais pas qu'il faut tirer des conclusions attives. "
" Tu me juges sans me connaître. "
" Je n'ai pas besoin de connaître pour savoir à quoi ressemble ce que tu es. Il y en a partout des personnes comme toi. Tu fais parti de ceux qui polluent l'humanité dans ses pensées et dans son intégrité . Dans ses choix , dans ses conséquences et dans ses actes. Tu es la pièce inutile qui pense briller au milieu du mobilier sans pour autant servir à quoi que ce soit. Il ne tient qu'à toi de changer tout ça. De décider de te prendre en main , au lieu de laisser les autres décider de ce que tu es. Mais ne t'imagine rien. Après autant d'expositions à autant de manipulation , de mensonge , d'espoir , tu laisseras des traces dans ce que tu seras. A tel point que tu ne seras jamais totalement toi , parce qu'il y aura un peu d'eux en toi. Ne croit pas que tu feras parti des manipulateurs. Tu es manipulé depuis toujours et pour toujours. Condamne moi à juger sans connaître , je te condamne à vivre sans respirer. L'air que tu aspires n'est pas le tient. Les choses que tu imagines ne viennent même pas de ton imagination. Tu insultes tout ton être, tout ton corps. Tu salies toutes les capacités perfectibles que tu as. Parce que tu t'es laissé faire trop longtemps par les autres. Par leurs paroles , leurs envies , leurs besoins , leurs pensées. Tu ne penses même pas comme eux. Tu es la pensée de ce qu'ils ont. Tu es le reflet pathétique d'une vie misérable noyée dans l'envie et la paresse. Present pour la récompense. Absent pour les efforts. Voilà comment est ta présence. Tu es opportun . Je l'ai senti dès le début. Cette odeur de peur. De lâcheté. Cet étouffant parfum d'échec . "
" C'est horrible ce que tu dis . "
" C'est dégueulasse ce que tu es. "
" Je ne l'ai pas décidé. "
" Exactement tu n'as décidé de rien. Tu as laisser le temps s'en charger en croyant qu'il déciderait pour toi. Comme si quelqu'un allait te prendre par la main toute ta vie. "
" Ça peut arriver " 
" Et ça arrivera , mais rend toi bien compte que la seule chose qui nous prend par la main , c'est la mort. Au moment de nous pousser dans le précipice . "
" T'es qu'un connard. "
" Au moins je suis un connard parce que je l'ai décidé , pas parce qu'on l'a décidé à ma place. "
" ... "
" Il y aura ceux qui auront eux la vie qu'ils voulaient , et ceux qui auront vécu dans la vie des autres. "

[..]



La plus dangereuse différence que les gens oublient de faire , c'est qu'avoir besoin de quelqu'un pour être rassurer. Et être avec quelqu'un parce qu'on l'aime . Sont deux choses totalement différente à tel point qu'on se rassure d'aimer , et on aime se rassurer. 

Chapitre 449 - Le dessin des souvenirs.



Je n'ai jamais eu la prétention de me prendre pour un photographe , parce qu'avoir un appareil ne fait pas que l'on est photographe , tout comme être bien habillé fait de quelqu'un , une personne respectable ou remarquable. Je n'ai toujours voulu qu'une chose. Voler l'instant du moment au temps , avant que lui ne me prenne. Je ne veux pas prendre en photo. Je veux capturer des instants de vie. Si une photo représente plus de mille mot , alors c'est qu'elle est accomplie.





15 Juillet 2011 - 15 h 47 Los Angeles - Alentour de Berverly Hills






17 Juillet 2011 - 13 h 23 Los Angeles - Proche de Santa Monica





13 Juillet 2011 - 16 h 38 Los Angeles - Berverly Hills - Ford Mustang 2005



" J'ai le même surnom. "
" Pourquoi ça ? "
" J'vais pas baisser mon froc sur Hollywood Boulevard quand même.. "

15 Juillet 2011 - 17 h 04 Los Angeles - Hollywood Boulevard







16 Janvier 2012 - 19 h 52 - Le capitole Londonien 





Soudainement , deux des photos portaient un nom différent des autres. La première est flou , les souvenirs m'échappent. C'est bien ça le problème on ne se souvient jamais de ce que l'on veut. Ce sont les souvenirs qui décident si nous sommes marquer ou non. On ne peut se rappeler de ce qu'on ne peut pas. Souvenez-vous donc d'une personne que vous ne connaissez pas. La seconde est une audace à l'instant où je l'insultais, c'est le paradoxe entier de ce que je n'aime et dont je suis aussi responsable que n'importe qui d'autre. Je déteste être pris en photo et pourtant , c'est bien plus d'une centaine de photos que j'ai de moi. J'avoue les avoir garder et non supprimer.. Pour une seule raison , qui est qu'elles portent en elles , des souvenirs bien plus chers que moi en tant que sujet. 


" Promet moi de les garder. Et même de les partager. Jure le moi. "
" Doucement on est pas pédé. "
" Mais on est pas prêt de se revoir et tu le sais. Je vais déménager en Irlande dans deux ans , et te connaissant c'est un miracle si l'on arrive à te voir. "
" T'es plus intelligent en deux semaines que la moitié de mes connaissances en quatre ans. "
" Arrête de faire le con et promet le moi. "
" Pourquoi ? pour quelles raisons ? . "
" Pour toutes les raisons qui nous poussent à chacun , vivre des moments exceptionnels que nous avons cette fois la chance de partager. Pour la même raison qui te fera sourire en revoyant ces photos. Que celle qui te redonnera mille et un souvenir. T'as pas idée de ce que la nostalgie peut faire ressentir. Fait le . Fait le pour toi. Fait le pour moi. Fait le pour tout ce que tu es en train de vivre , qui jamais plus dans ta vie ne se reproduira. "
" T'es convainquant à un point terrifiant. "
" Ce qui veut dire ? "
" Je te le promet. "
" Comment je peux savoir que tu tiendras ta promesse. "
" Parce que tu m'as convaincu , et qu'on ne me convainc pas tout les jours. "
" Je peux te faire confiance alors . "
" Je ne suis pas une personne de confiance. "
" Mais tu es une personne de principe. "
" Erreur. La totalité , t'es plus intelligent que la totalité en deux semaines qu'eux en quatre ans. "


Promesse Tenue. La deuxième aura une place plus particulière.




" Tu me prends en photo ? "
" Non " 
" Alors pourquoi tu me cadres connard ? "
" T'es canon t'inquiète. "
" J'ai une envie de te décrocher la machoîre. "
" Mais tu ne le feras pas. Parce que j'ai ton appareil dans les mains. "
" Un conseil , garde-le. Garde-le longtemps. "












lundi 11 novembre 2013

Chapitre 448 - La destinée d'un soleil





Paris de jour , Paris de nuit , Paris sous le soleil , Paris sous les orages , Paris à minuit , Paris à midi , Paris le Lundi , Paris le Vendredi. Paris sous la pluie , mais Paris : le paradis.






Dans la bataille pour jouer avec le feu. On ne menace pas le lance flamme quand on n'atteint même pas le niveau d'une allumette. Le feu s'embrase , brûle , éclair , impressionne , fait peur , rivalise , consume et soudainement disparaît aussi vite qu'il apparaît. Pourvu qu'à notre tour quelqu'un nous éclair. Nous avons besoin de quelqu'un , de quelqu'un qui brille assez fort , assez fort pour être notre soleil. Celui d'un instant , celui du moment , celui de tout le temps. Celui pour lequel on avance , avec lequel on avance. Des rayons qui donnent envie de marcher , une lumière qui donne envie de sourire. Une lumière pour laquelle on se battrai. La raison n'est pas importante , ce que ce soleil nous donnes : si . Et comme tout les feux célestes , il disparaît aussi vite qu'il apparaît. Parce que le soleil n'est jamais plus beau que quand on est en bas. Puissant , immense , rempli de pouvoir , l'admiration et la stupéfaction. Nous sommes face à quelque chose de plus grand , de plus beau , de meilleur que nous. Et ce soleil , nous éclair le chemin. Mais sa lumière devient de moins en moins forte pas , après pas. car enfin de compte c'est à nous de finir par prendre le pas dans des ténèbres qui finiront par devenir la lumière. Notre propre lumière. On a tous besoin d'un soleil pour savoir à quel point briller fait du bien. On a besoin de savoir à quoi ressemble le bonheur avant de le vouloir. Plus on avance et plus ce soleil brille plus faiblement. Jusqu'à ne plus exister , et à la fin de ce chemin nous y retrouverons , un petit caillou , un débris qui quand on le frotte pétille de vie. Le soleil n'est plus , car nous avons accompli la route qui menait à lui. Et nous sommes alors au même niveau que lui. Sa lumière n'éblouie plus. Ce qui faisait sa magistrale beauté , n'est plus aujourd'hui qu'une vulgaire camelote. Nous apprenons , nous comprenons , nous avançons avec un objectif bien précis. Ces personnes , ces soleils humains. Ces " êtres de lumières " décident ou non d'être ou de ne pas être votre soleil le temps d'un instant. Sans même le vouloir ou le savoir. Comme une fausse joie qui s'étouffe , la beauté d'antan disparaît et la banalité de la chose refait surface. Mais de tout ça , il ne faut sous aucun prétexte oublier que le vulgaire caillou que vous voyez maintenant , fut il y a un temps , une gloire immense dans votre vie . Assez grande pour vous , assez forte pour faire reculer vos peurs pour vous permettre d'avancer. Une lumière chaleureuse qui à l'heure d'aujourd'hui vous est demandé de faire , par vous-même. Ne critiquez jamais , n'insultez jamais , ne regrettez jamais votre passé. Il a fait ce que vous êtes aujourd'hui. Votre présent se façonne sans remord , le futur s'arpente sans tristesse ni appréhension , la beauté de la chose réside dans le fait de ne pas savoir qu'est-ce qui brillera . Restez sur vos gardes , vous pourriez tomber de très haut en voyant la personne qui pourrait être votre prochain soleil , avant de n'être plus qu'une babiole. Tout comme les autres choses fondamentalement essentiel à notre vie , nous n'avons aucun moyen de modifier , d'empêcher , ou de choisir qui sera l'éclat de rêve qui gravira votre vie. Faite bien attention. On ne rêve qu'une fois .

Chapitre 447 - L'ode à la vie




" - Mais je t'aime. " " - La prochaine fois , ne vise pas aussi haut. "






Je n'ai qu'une phrase qui me vient à l'esprit dès le début de mon réveil , les yeux poudrés d'une poussières de rêve de la veille . Celle d'un homme qui disait :



" When you arise in the morning , think of what a precious privilege it is to be alive , to breathe , to think , to enjoy and finally : to love "


[Marcus Aurelius]

dimanche 10 novembre 2013

Chapitre 446 - La noctambule marche du savoir.








L'on se permet trop de chose que l'on ne devrait pas . On demande des excuses quand on oublie nous-même d'en faire. On attrape une fierté de bas opinion qui froisse ce que l'on peut être pour prôner ce qu'on doute ne pas être. On ne pardonne pas sans pourtant vouloir se faire pardonner. Aujourd'hui on dit des excuses , mais on ne les " fait " plus. On pense à mal que le dire suffit. Nous disons pardon avec autant de sincérité et d'importance que de dire " Un menu maxi best of golden avec un Mac Fleury Granolas cookie caramel. " On oublie de penser à ce qui est important . Et on se rappelle des choses sans intérêt. Pour au final se demander si l'on pardonne ou condamne. Vous n'êtes ni la justice , ni la loi. Vous n'êtes ni plus ni moins formés que de chair , de sang , d'une pensée soit disant stable , de jambes , de main , et d'autres choses que l'on considère comme des babioles sans nom , dont nous ne savons que faire avec quelques principes qui apparemment était et représenté toute une classe d'individu . Nous n'avons plus que des mots à poser dessus , comme la sincérité , l'honnêteté , la justesse , la noblesse d'âme. Il paraît même que pendant un temps cela pouvait même définir la grandeur d'un être. Et de droit l'on s'accorde à se dire , et à se permettre de choisir si nous ne pardonnons ou ne pardonnons pas un individu. Nous n'avons pas ce pouvoir et nous faisons semblant de l'avoir car tout ça n'est lié qu'au désir de l'être de vouloir contrôler quelque chose dans la réalité dans laquelle il élu domicile. Il faut quelque chose , quelque chose sur lequel nous pouvons avoir un impact . Quelque chose que nous pouvons décidé. Simplement pour rassurer. Pour ne pas s'imaginer sans âme , sans directive ni sans notion choisie pour diriger quelque chose d'indomptable . Parce que nous décidons de quelque chose , dont nous ne connaissons rien. Il n'y a rien de pardon. Nous ne sommes pas pardon. Nous ne sommes pas pardonnable , et encore moins condamnable. Je refuse de croire à la prétentieuse justice d'une personnelle dans sa réalité personnelle ne serait-ce que pour lui permettre de s'imaginer qu'elle va pouvoir s'élevée ; là où la dure et véritable réalité va l'enterrée . L'on se prend pour un juré. Un juré de sa propre vie , alors que nous sommes coupable d'acte dont nous nous taisons , sous peine de se coincé en sachant que nous ne pouvons condamner quelqu'un pour la même chose à laquelle nous avons fait acte de clémence envers nous , parce que justement la raison est que nous étions le juré et le condamné. Nous ne pouvons le faire. Sinon nous entrons dans un rapport de force qui voudrait dire que vous , vous êtes mieux et vous avez des avantages sur les autres. Mais c'est faux. Vous n'avez pas d'avantage et vous n'êtes pas mieux. Au contraire. Vous êtes pire. Pire de croire que vous pouvez simplement à la force d'un esprit ridicule et de quelques jérémiades sentimentales décidé de faire un choix qui implique une objectivité totale , alors qu'à ce moment vous êtes dans le pathos le plus offensant. Vous ne pouvez décider de quelque chose d'aussi inconditionné , d'aussi élevé , d'aussi inatteignable par quelconque sentiment lorsque vous-même , vous n'êtes qu'une masse informe sentimentale. Un réceptacle à émotion qui ne sont pas trier et dont le seul mot d'ordre et de réagir à chaque impression , chaque peur , chaque sentiment , ou à la moindre parcelle de peur. Il n'y a pas d'humanité la dedans. Il n'y a pas de "noblesse d'âme " à vouloir châtier par vengeance , surtout quand la vengeance décide et non l'être. La vengeance ne résout rien , elle aggrave. Elle n'aggrave que pour la personne qui décide de se venger. Car en se vengeant , tout comme en tuant , ou en humiliant , elle part une part d'humanité qui plus jamais , elle ne pourra récupérer de sa vie. Nous sommes tous humain. Mais il ne tient qu'a nous de vivre " humainement " . Malheureusement , les plus faibles s'imaginent toujours que si ils décident c'est qu'ils contrôlent.. Mais c'est totalement faux . Nous voulons nous faire justice en instaurant des lois que nous-même ne suivront pas. Où est donc l'exemple et le principe de bon sens là-dedans. Vous ne pouvez demandez à autrui d'accepter ce que vous , vous ne pourriez accepter , là est la conscience morale. Celle de faire ce que nous pensons devoir faire. Faire ce qui doit être fait. Et quand bien même vous auriez lâcher depuis longtemps dans un flot de paroles qui s'immiscent et instaure un doute que vous pensez voulu mais qui ne l'est pas , car il est la preuve irréfutable que votre conscience travaille ses mots pour en faire une résonance dans la boîte vide que vous voulez bien être. Cela ne prouverai alors qu'une chose votre place à travers ce qui se dit à l'instant. Et je ne peux m'empêcher de sourire à l'idée de ceux qui tenteront par de beaux sourires , et quelques paroles , vainement d'avoir une place à leurs tour dans une valse qu'ils n'osent à peine comprendre. Les belles paroles sont toutes simple à dire , mais il ne faut pas rechercher la beauté dans la beauté . Mais la profondeur avant la beauté. Certains mots sont plus puissant que d'autres , ils émergent en nous quelque chose de fort. Des paroles aussi belles que vide de sens n'ont alors plus autant d'intérêt , et perdent de leurs valeurs. On s'imagine alors simplement , que les mots peuvent être dit n'importe où n'importe comment avec n'importe qui. Ce qu'il faut savoir aimer dans la littérature , ce n'est pas ce qu'elle est , mais ce qu'elle pourrait être l'instant suivant. Et vous voyez , il en est de même avec l'être. Chez l'être l'important n'est pas ce qu'il a été , mais ce qu'il est. Pourtant nous condamnons le passé à redevenir présent , et le futur à ne faire qu'une boucle. Enfin de compte nous ne condamnons qu'une personne , et c'est bien nous-même à ne vivre et à ne répété qu'un inlassable sentiment de haine au départ quasi-inexistant.





Au final , et de façon plus franche , me dire que tu ne me pardonneras jamais pour ce que je t'ai fais. Ne changera ni ma façon d'avancer , ni celle de continuer , ni même celle de vivre. Tu ne bouges rien , tu n'avances rien. Tu ne fais rien. Ca ne fait ni mal , ni bien. Ca ne fait rien. Tu auras beau dire que tu es là. Mais là où tu es , c'est exactement l'endroit où je ne suis pas. Ne me pardonne pas , mais ne gémie pas au rêve où je t'accorde mes excuses, car ce n'est que l'illusion de quelque chose de bien trop surréaliste. Parce que je n'ai malheureusement pas le temps de tout ça. Alors Toi. Vas-y déteste moi. Mais quand je serai encore ton présent . Tu ne seras pas que du passé. Je ne dis pas "mon" , parce que hier , aujourd'hui ou demain. Tu n'as , tu ne fais , et tu ne feras jamais parti de ma vie.






"-J'ai mal. C'est un léger pincement dans le coeur , très amer. Il ne dure que une ou deux secondes pas plus. Et pourtant je sens encore la douleur qui me lance quelques minutes après. Ca me fait mal , parce que je ressens une réaction que je ne devrais pas avoir. Parce qu'elle est pitoyable , ou honteuse. Je me dégoûte alors moi-même à cet instant. Parce que je sais pertinemment que je ne devrais pas. Et pourtant je ne peux pas empêcher ce sentiment de m'atteindre. Je me sens faible , faible parce que je ne suis jamais passé au-dessus de ce pincement là. C'est littéralement impossible c'est en moi. C'est à ce moment que je sais que même si je n'avais pas l'impression que ça l'était , c'était pourtant bien là. Et je me déteste. Je me déteste d'avoir inconsciemment tenter de m'être rassurer sur quelque chose de complètement faux. Ce dégoût vient du fait de la réaction sentimentale qu'extériorise mes émotions et qui ne devrait pas. Je hais par-dessus tout , laisser mes sentiments explosés. Je n'ai rien de plus personnelle. Je sais , je sais que c'est mauvais que je puisse me dire ça , mais je trouve ça faible. Faible d'avoir des sentiments dans des moments où je ne devrai pas en ressentir. Il m'arrive de pleurer sans même que je m'en rende compte. En pleine discussion , on me demande si ça va , je rétorque que oui et on me dit que mes larmes coulent. Pourtant je n'ai ni tristesse ni haine , ni quoi que ce soit. Ce n'est pas non plus un sujet tabou , ni une personne émotionnellement forte. Je déteste ne pas me contrôler. Je ne veux pas tout encadrer. Mais ça. Je ne peux et pourrai jamais le supporter. Je sais être fort dans les moments où il le faut. Je reste stoïque , froid , droit , et dis ce que j'ai à dire , tout va bien. Ma gorge à beau se serrer je n'en ressens ni l'effet ni le soucis. Et pourtant , mes larmes. Mes putains de larmes qui coulent. J'ai l'impression que tout mon corps me déteste. Qu'il me déteste d'emprisonner absolument toutes mes émotions. J'ai l'impression qu'il m'en veut alors que je sais très bien que les gens, tous autant qu'ils sont , peu importe qui ils sont , à la vue d'un sentiment s'acharneront. Les sentiments dans certains moment sont des marques de faiblesses capable de nous détruire face aux autres. Je peux tout contrôler , mais , mes larmes.. non. Voilà il m'arrive soudainement de me mettre à pleurer sans m'en rendre compte. Je lis un livre , et des larmes tombent sur ma page. Je suis au téléphone , et l'écran et humide , je regarde une photo , et j'ai des larmes qui tombent dessus. Je pleure comme tout le monde. Mais jamais pleurer ne m'a fait autant mal que dans ces moments là. Parce que j'ai l'impression d'être un monstre. Il n'y a que les monstres pour ne rien ressentir. Et là , c'est mon cas. Même quand je me force , je ne lâche pas une larme. Pas une seule. Je suis certain que cette douleur que j'apaise , est la cause de tout ça. Imaginez un peu. J'ai une discussion avec des amis , et soudainement , plus personne ne parle , tout le monde me regarde comme un allumé de service et me demande si je vais bien , je ne comprend alors pas , et on me dit que je pleure.. Comment voulez-vous que je réagisse ? Je ne peux pas dire que je ne m'en suis pas rendu compte. On me prendrait pour un fou. Pourtant c'est la vérité.. Au final quand j'ai ce pincement je me déteste. "

"-Pourquoi donc ? "

"-Mais parce que je refuse , je refuse d'accorder de l'importance à des gens qui ne m'intéresse pas et qui n'ont aucunes valeurs pour moi ! Je refuse. Je le refuse du plus profond de mon être et pourtant , je m'y accroche. Je m'accroche à chaque fois . Depuis toujours. Je me déteste d'accorder de l'importance aux gens. Ils ne la méritent pas ! Je ne veux pas. J'assiste impuissant à des émotions qui me clouent au sol ! Je ne le ressens même pas . Je ne me dis pas " Oh non je ne dois pas m'accrocher " parce que je ne ressens pas que je m'accroche . Parce que je ne montre aucun signe aux autres ni à moi-même. Je suis le premier surpris . Ca me consume de l'intérieur. "

"-C'est donc là , le seul moment et le seul moyen où vous vous rendez compte qu'une personne est " importante " pour vous ? "

"-Triste n'est-ce pas ? "

"-Avez-vous réellement besoin d'attendre que l'eau arrive à votre nuque pour comprendre que vous coulez ? "

"-Je ne coule pas c'est eux qui me tirent vers fond. Moi je n'en veux pas. Je n'en désire pas. Je suis suffisamment fort pour ça. "

"-Ca malheureusement je n'en doute pas. Il faut quelque chose de bien plus que traumatisant pour ne pas arriver à ressentir sa propre tristesse ou son dévolu émotionnel. C'est comme si, vous pouviez arrêter votre coeur ? "

"-Je sais qui je suis. Je le comprend. Je le prévisualise mais. Je ne le sens pas.C'est ça le drame de ma vie. Je suis là , à dire que personne ne me connait. Mais je suis le premier à ne pas me laisser une chance de me connaître. J'ai la sensation d'être un inconnu de moi-même."

"-Pardon de devoir vous interrompre , mais vous.. Vous êtes en train de pleurer. "


samedi 9 novembre 2013

Chapitre 445 - L'idéaliste et pourtant bien ironique fortune.




" T'inquiète pas.. Une personne très chère m'a apprise un jour alors que j'étais encore qu'un sale gosse. Que la roue tourne. Qu'on paie toujours le prix de nos actions quoi qu'on dise quoi qu'on fasse. Et qu'en voyant l'addition certaines personnes n'arrivent pas a payer. J'espère simplement pour toi que tu as de la monnaie. Beaucoup de monnaie. Parce que quand je dis , ne t'inquiète pas. C'est tout l'inverse de ce que je pense.. prend ton temps . La roue tourne , les temps changent. Aujourd'hui c'est assurément toi. Mais t'es incapable de dire dans quel sens tourne la roue. Alors profite. Mais quand ça sera a mon tour de profiter. Tu auras très fortement intérêt a réagir de la même manière. "



Il y a 418 jours. 

vendredi 8 novembre 2013

Chapitre 444 - Le trio démoniaque dévoile la vérité sur Loveless presque 3 ans après. Les mots me manques. " " Loveless " c'est ce que nous nous accordons à être , sans pour autant se l'avouer. "



Au même titre qu'un véritable homme ne se reconnaît pas aux nombres de femmes qu'il charme mais aux nombres de fois où il charme la même. Un dieu au lit ne se remarque ni à la taille ni à la durée. Mais aux nombres d'orgasmes qu'il peut vous donner dans les positions qu'il choisit.


Trop de filles rêvent d'être des femmes mais ne le sont pas. On ne nait pas femme , on le devient. Vous pourrez rester des gamines jusqu'à vos 70 ans. On peut reconnaître une véritable femme à trois choses. Sa façon de parler. Sa culture. Et finalement sa façon de s'habiller.


 On reconnaît un véritable homme à quatres différentes choses . Le ton de sa voix. Sa présence. Sa façon de s'habiller. Et finalement , à cette lueur , cette fine lueur claire obscure que vous croyez apercevoir l'espace d'un instant dans ses yeux , en vous demandant si ce que vous avez vu est réel. Ce regard profond. Si profond que vous en tombez. Il absorbe. Les yeux d'un homme , sont l'unique et seul chemin vers ce qu'il est vraiment. Ne demandez pas : regarder dans l'intérieur de ses yeux. Sentez son souffle tout proche de vous si il faut. Soyez à deux ridicules centimètres de l'embrasser si c'est pour vous permettre de mieux voir la vérité qu'il cache. Les hommes sont des livres qui ne veulent pas être lu. Les femmes sont des mains qui se permettent de traverser , d'effleurer , de tourner les pages. Mais toutes les mains ne vont pas à tout les livres. Croyez-le où non.. Il y en a même certaines qui ont le pouvoir d'écrire. Et d'autres livres qui jamais ne seront entièrement lu. Voir même , dont un seul chapitre est connu.


Avec  " Loveless " , j'ai fais le pari fou d'écrire des bribes de chapitres de plusieurs livres différents. Je ne me prend pas pour un écrivain. Je veux simplement être bibliothécaire. Je souhaite prouver que peu importe le nom de la personne. Son âge . Ce qu'elle fait. Ses plus douloureux secrets. Rien n'est plus précieux que des pensées. J'écris , nous écrivons nos pensées , nous les gravons avec un stylo intemporelle sur la roche ancestrale qu'est le monde. Je veux prouver à l'humanité , je veux prouver à ma propre humanité que les pensées que nous avons définissent d'abord nos décisions , nos sentiments et ce que nous sommes. Que même la simple pensée qui s'enfuit deux secondes plus tard nous transforme en lançant une bombe silencieuse. Je veux donner à toutes ces pensées qui nous traversent sans cesse une raison d'exister. Un endroit où jamais elle ne disparaîtront. Comme le photographe qui capture l'instant. Je capture les pensées sur le papier. Je veux les laisser vivre , tout comme on m'autorise de vivre. Nous sommes d'abord ce que nous nous accordons à penser être ce que l'on croit. J'ai eu le désir de redonner de l'importance aux choses que l'on a mise de côté. Il y a une histoire, c'est vrai mais je ne la raconte pas. Elle se fait lire toute seule. Personne ne connait le début , personne ne connaît la fin. Il n'y a rien de prédéterminé. Rien de sûr , rien de fait. Le thème abordé n'est pas l'amour. Ce n'est pas le sentiment . C'est nous. Nous , ce que nous pouvons être dans ce que nous sommes de plus personnel.. Le monde est grand , vaste dehors. Mais celui de l'intérieur est infini. " Loveless " c'est ce que nous nous accordons à être , sans pour autant se l'avouer. Même les pensées ont des choses à cacher. Je n'ai crée " Loveless " que pour deux choses; La première c'est de partager les pensées. Que quelqu'un puisse lire un chapitre et se dire " Mais merde , je pense la même chose " ou " J'ai réagi de la même manière " . Je veux que les pensées se lient aux gens. Je veux que les gens se lient à d'autres personnes qu'elles ne connaissent pas. Je veux tisser des liens qui ne peuvent être crée. Je veux que deux personnes qui ne se connaissent pas , qui ne se sont jamais vu , puisse se comprendre. Le temps d'un sentiment. Les pensées sont trier. Une pensée par chapitre.. J'en produirai dix exemplaire. J'ai déjà choisi les dix personnes avant tout ça. Je sais d'avance que la plupart ne sauront absolument pas pourquoi , ni la raison et me questionneront sans obtenir de réponse. Et que malgré ça quelque uns me regarderont avec un sourire discret du coin de la bouche , me regardant avec un regard qui en dira bien plus que pas mal de mot et l'accepteront silencieusement. Et finalement la deuxième est dernière raison : c'est de laisser une trace. De pouvoir me satisfaire à l'idée de dire : Oui , j'ai existé , j'ai réellement existé.










" Si on échoue pas par moment c'est qu'on ne s'est pas défié .. Personne n'a fait la voiture de mes rêves. Alors j'ai du la faire " Ferdinand Porsche

" On ne crée pas de voiture. On crée du rêve. L'aérodynamisme c'est pour ceux qui ne savent pas construire de moteur " Enzo Ferrari. (On peut me rappeler la hauteur de la 458 s'il vous plaît ? Merci.)

" Comment ça les freins ne marche pas sur une Bugatti ? Monsieur. Quand on a une Buggati.. On ne freine pas.. On accélère. " Ettore Buggati

" Enzo Ferrari ne m'a plus jamais reparlé après ça. C'était un grand homme je l'avoue. Mais mon dieu. Ahaha. Comme il fut simple de le surpasser. " Ferruccio Lamborghini.

" Faisons quelques choses de grand. " Les frères Maserati.

" Légèreté , et puissance. La plume tranchante. " Lotus.

" La voiture que nous créons. Nous la rêvons. "  Walter Owen Bentley.

" L'échec est la possibilité de réussir une seconde fois, plus intelligemment. " Henry Ford.

jeudi 7 novembre 2013

Chapitre 443 - Préface du trio démoniaque .



Chercher la perfection en tout. Prendre le meilleur de ce qui existe et l'améliorer. Et quand rien n'existe : le crée.

[HENRI ROLLS]




La réussite ne demande pas d'être génial , d'être classe , d'être élégant. On peut être classe et rester perdant. Moche et gagnant. Heureux et perdant quand même. Malheureux et gagnant tout de même. Tout est dans ce que l'on gagne de ce que l'on perd. Un choix appel un sacrifice. Une victoire oblige un , deux , trois sacrifices , autant qu'il est nécessaire d'en faire pour l'avoir. Chaque sacrifice se présente à vous de cette manière : Tout ça faut-il la peine de le faire ? Est-ce que tout ce chemin parcouru vaut ce qu'il y a avoir au bout du chemin ? Les sacrifices sont sans cesse l'ultime remise en question fondamentale des principes humains que nous avons décidé d'avoir. Faut-il sacrifier la vie d'un millier de personne pour qu'un de vos deux parents vivent ? La réussite est une question qui harcèle sans pause , sans attente de votre part. Chaque seconde elle vous hante , vous obstinant jusqu'à savoir si vous avez fait le bon choix ou non. Vous ne pouvez pas savoir à l'avance. Vous devez en faire un , et aucun n'a l'air mieux que l'autre. Aucun ne vous dit " prend moi je suis le bon ". Il n'y a pas de bon choix. Il n'y a pas de mauvais choix. Juste des décisions avec des conséquences plus ou moins grave. Et "grave" est un mot vaste. Votre mort n'est pas grave pour moi. Une rayure sur mon piano l'est. Je ne suis pas important pour vous et vous n'êtes pas important pour moi. Mais nous vivons ensemble et respirons le même air, je ne hais et n'aime pas. Je dis ce que je vois tout en restant le plus froid possible. Je ne navigue pas au-dessus de cette mer de nuage à la façon Friedrich. La réussite , l'échec , la peur. Tout ça au même moment , au même endroit , pour une seule et unique personne. Il est simple de dire que vous feriez tout pour réussir. Mais si une vieille dame se bloque entre vous et la réussite .. Vous la pousseriez réellement ? Vous taperiez réellement un enfant ? .. Il est simple de dire des choses que l'on a pas vécu , que l'on a pas encore vécu. On parle a froid sans réagir à chaud. Et on se retrouve honteusement tiède de ne pas avoir ce qu'il faut pour le faire. Personne ne prévient; Personne n'explique. Personne ne comprend. Et quand bien même nous comprenons une fois en face , même plusieurs années après , l'on apprend encore. On apprend toujours. Mais ce n'est pas parce qu'on apprend qu'on se rappelle. Vous vous rappelez votre premier combat ? Qu'est-ce qu'un combat pour vous ? Ce battre se résume à quoi ? L'adversaire n'est pas toujours un individu. On se bat pour qui ? Pourquoi ? Comment ? La réussite ne demande rien. Et ne demandera jamais rien. La réussite exige. Il ne faut pas croire. Il faut affirmer. Mais ne pensez pas qu'en affirmant une connerie c'est bien meilleur que d'y croire. La réussite est un juge extrême qui utilise la vie comme jury. Il suffit d'un doute pour vous voir terrasser . Il n'y a qu'une seule réussite à avoir. Et quand bien même l'on réussi , on perd . Parce qu'à la fin.. C'est bien nous qui mourrons. Alors quitte à mourir perdant. Tentons la victoire. Nous sommes assez fou pour vivre en batissant des choses en sachant qu'elles disparaîtront . Faisons de même pour un combat : Nous sommes perdant avant d'entrer sur le ring. Nous nous prenons un coup et nous mourrons. Mais ça n'empêche pas de décocher quelques mandales à l'adversaire.. Réussir n'est pas un objectif. C'est un état d'esprit. On ne devient pas gagnant. On l'est , ou on ne l'est pas. Pas de hasard. Pas de chance. Dans ce coin à ce qu'il paraît il faut travailler dur et rêver grand.

mercredi 6 novembre 2013

Chapitre 442 - Charme mes yeux et tu auras mon corps. Envoute mon coeur et tu dévoras mon âme.

" Peu importe qui tu es , ce que tu fais. Ce que tu feras , ce que tu penses ce que tu dis. Comment tu réagis. Comment tu t'énerves , comment tu ris , comment tu pleures. Peu importe si tu mens , si tu triches. Si tu te caches pour t’effondrer. Si tu joues la carte de la fierté , si tu ignores , provoque. Tu es qui tu es. Et même si je m'énerve. Si je lance des insultes , si je deviens rouge de haine , silencieux comme une tombe , froid comme une glace. Je respecte qui tu es. Et pour te dire je l'admire même. Les gens cachent au fond d'eux même quelqu'un de tellement plus magnifique. Tu fais parti de ces gens. Quand je te vois te battre.. Ça me fait trembler. Je te jure t'es contagieux. Quand je vois avec quel amour tu te bats , ça me donne envie de faire de même. Tu me donnes cette sensation d'être le taré qui ouvre le chemin sur un champ de mine , qui ne craint ni les explosions ni les combats.  Tu parles de carcasse , tu joues la soit disant épave échouée sur la plage. Connard , tu mens à tout le monde je t'ai vu moi. Je t'ai vu comment tu te bats. Je l'ai vu ce putain de cuirassé qui fait trembler la mer et qui fait taire même le plus grondant des tonnerres. "

Chapitre 441 - Photographiquement modélistique








Les choses à regarder :
- Le flou derrière le sujet
- Les détails des boucles des cheveux blonds
- Le croisement des jambes
- Les rayons du soleil sur la gauche (plutôt bien pour faire grimper le IOS)
- La courbe du bras droit qui tend sur la droite à sa fin
- L'ombre des chaussures
- Les derniers doigts qui gardent le sac
- Les courbes de vie par le caban
- Le haut des cuisses
- Le début du bas de la jambe

Les choses que la plupart voient :
- Une fille
- Une ville
- Des Louboutins
- Une "bonne"
- Une fille jolie
- " Elle est bien habillé "


Les habits/photos :
- Mettre des gants noir quand on porte un caban clair , c'est une tâche noire sur une feuille blanche. C'est une erreur à première vue. A première vue , parce qu'il suffit de réfléchir pour savoir que c'est un choix pour attirer l'oeil sur les mains , les poignets et donc facilité plus rapidement la vision sur le petit sac luxueux. Le choix des gants n'est fait que dans un seul but. Celui d'emmener le regard sur le sac. Ce n'est donc pas une erreur mais un " charme ". On enlace la curiosité avant de présenté ce que l'on veut montrer. C'est une erreur quand on ne sait pas mettre , ou que l'on ne met pas de chose en valeur. Mais le choix ici est parfait puisque le constraste est brutale. Le beige neigeux contre le noir attire immédiatement . Et rend donc l'intérêt du sac plus accessibles. Le vêtement le plus important de la photo est donc bel et bien le sac. Mise en valeur par une technique vieille comme le temps. En y rajoutant le blond de ses cheveux on a quelque chose de plus noircis qui rend la silhouette plus mystérieuse qu'elle n'y parait. Le noir c'est classe et sobre , n'oubliez jamais.

- Un bonheur pour Christian , un malheur pour mes yeux. Les Louboutin sont décidément partout et font mouiller les pucelles et gémir les clochardes en manque de luxe. Comme à son habitude dans l'univers de la mode , ce n'est pas parce que c'est connu que c'est bien , une preuve avec le défile de mode annulé de Kanye West . Il n'aura surement pas son mot à dire. C'est pas parce qu'on pèse quelques millions qu'on peut se permettre de mettre des Nike avec un costard. Les Louboutins .. Une paire de chaussures à cinq cent billet et on entend déjà les gémissement des attardées. Heureusement qu'elles ne connaitront jamais les Escarpins de chez Prada , sinon on aurait le droit à un orgasme pour 10 ans. Bref , je n'aime pas les Louboutin c'est dit. Mais je sais être bon perdant , et le dessous rouge fait toujours son effet. Le choix de ces chaussures est d'ailleurs choisi pour ça. On a la Venus d'Argent pour Rolls Royce , Le Taureau Dorée pour Lamborghini , Le Cheval pour Hermès , Le C croisé pour Chanel. Le " Milano " pour Prada. Medusa pour Versace et Louboutain à son dessous rouge. Sa marque de fabrique. Simple et efficace (très peu sur moi alors.) Le rouge permet d'avoir un regard adoucis sur la chaussure et surtout de s'intéressé au bat du sujet. Les Louboutins noirs pour permettre aux gants de s'assembler (si ils s'étaient retrouvés seul , là ça aurait été une erreur monumentale : peine capitale pour la blondasse c'est net) , permettant aussi la longévité sur le legging (un legging en hiver... bref) . Médaille d'honneur au contraste naturel , dû à l'excellent photographe , les rayons du soleil arrivent sur les cheveux mais aussi sur la moitié du legging , ce qui rend la chose paradoxalement moins noirs et adoucis donc le regard , permettant d'admirer ses jambes sans la moindre accroche de contraste au passage. L'angle de vue permet l'ultime contraste le lumineux sombre; un côté sombre , un côté clair ce qui rend le sujet excessivement très beau. Les talons fin (trop fin?) permettront d'accentuer la finesse du sujet. Sachant ses habits on s'imagine l'hiver et donc la fraicheur , rendant le sujet plus fragile , plus doux à regarder. On s'accorde au détail. Le soleil est ici le maître absolu. Il domine , déforme , forme et montre des aspects que la photo n'aurait pas eu sans. L'ombre des pieds et du modèles de chaussure est particulièrement bien faite , perpendiculaire au sujet et parallèle aux dalles. Le flou ambiant , le décor , et les sujets flou sur le côté font l'impression de " photo de tout les jours " . Mais ne rêvez pas , on ne fait pas de photo comme ça tout les jours. On en fait peut être même pas. C'est dans la sobriété et dans le lumineux que l'élégance de cette photo se dévoile. On ne voit pas le sujet , on ne sait qu'une chose , une femme dans la rue , par une matinée d'hiver New Yorkais se rendant quelques part. La photo est trop nette pour avoir été prise en amateur , et trop cadrer pour être arrangé. Ce n'est pas une photo préparée , elle a clairement été prise sur le vif , de près , par quelqu'un assis ou reposer sur une bordure avec un objectif. 8m minimum ,  15 maximum , les détails sont optimales. Le photographe ne connaissait pas le sujet ,et ne le connait surement toujours pas. A ce niveau ce n'est pas un photographe mais un " artiste " . Appelons ça : la beauté du quotidien.

Ce que l'on pourra dire :
" Elle est jolie la fille. "

Ce qu'on dira:
" Elle est belle cette photo. "

Ce qu'on ne dira pas parce qu'on ne le sait pas :
" Photo prise par un photographe urbain très connu. "


Le temps que vous avez prit à regarder la photo : 2 - 4 minutes.
Le temps que j'ai pris : 2 h 24.


Tout est une question de ce que l'on s'accorde à voir ou non.