dimanche 10 novembre 2013
Chapitre 446 - La noctambule marche du savoir.
L'on se permet trop de chose que l'on ne devrait pas . On demande des excuses quand on oublie nous-même d'en faire. On attrape une fierté de bas opinion qui froisse ce que l'on peut être pour prôner ce qu'on doute ne pas être. On ne pardonne pas sans pourtant vouloir se faire pardonner. Aujourd'hui on dit des excuses , mais on ne les " fait " plus. On pense à mal que le dire suffit. Nous disons pardon avec autant de sincérité et d'importance que de dire " Un menu maxi best of golden avec un Mac Fleury Granolas cookie caramel. " On oublie de penser à ce qui est important . Et on se rappelle des choses sans intérêt. Pour au final se demander si l'on pardonne ou condamne. Vous n'êtes ni la justice , ni la loi. Vous n'êtes ni plus ni moins formés que de chair , de sang , d'une pensée soit disant stable , de jambes , de main , et d'autres choses que l'on considère comme des babioles sans nom , dont nous ne savons que faire avec quelques principes qui apparemment était et représenté toute une classe d'individu . Nous n'avons plus que des mots à poser dessus , comme la sincérité , l'honnêteté , la justesse , la noblesse d'âme. Il paraît même que pendant un temps cela pouvait même définir la grandeur d'un être. Et de droit l'on s'accorde à se dire , et à se permettre de choisir si nous ne pardonnons ou ne pardonnons pas un individu. Nous n'avons pas ce pouvoir et nous faisons semblant de l'avoir car tout ça n'est lié qu'au désir de l'être de vouloir contrôler quelque chose dans la réalité dans laquelle il élu domicile. Il faut quelque chose , quelque chose sur lequel nous pouvons avoir un impact . Quelque chose que nous pouvons décidé. Simplement pour rassurer. Pour ne pas s'imaginer sans âme , sans directive ni sans notion choisie pour diriger quelque chose d'indomptable . Parce que nous décidons de quelque chose , dont nous ne connaissons rien. Il n'y a rien de pardon. Nous ne sommes pas pardon. Nous ne sommes pas pardonnable , et encore moins condamnable. Je refuse de croire à la prétentieuse justice d'une personnelle dans sa réalité personnelle ne serait-ce que pour lui permettre de s'imaginer qu'elle va pouvoir s'élevée ; là où la dure et véritable réalité va l'enterrée . L'on se prend pour un juré. Un juré de sa propre vie , alors que nous sommes coupable d'acte dont nous nous taisons , sous peine de se coincé en sachant que nous ne pouvons condamner quelqu'un pour la même chose à laquelle nous avons fait acte de clémence envers nous , parce que justement la raison est que nous étions le juré et le condamné. Nous ne pouvons le faire. Sinon nous entrons dans un rapport de force qui voudrait dire que vous , vous êtes mieux et vous avez des avantages sur les autres. Mais c'est faux. Vous n'avez pas d'avantage et vous n'êtes pas mieux. Au contraire. Vous êtes pire. Pire de croire que vous pouvez simplement à la force d'un esprit ridicule et de quelques jérémiades sentimentales décidé de faire un choix qui implique une objectivité totale , alors qu'à ce moment vous êtes dans le pathos le plus offensant. Vous ne pouvez décider de quelque chose d'aussi inconditionné , d'aussi élevé , d'aussi inatteignable par quelconque sentiment lorsque vous-même , vous n'êtes qu'une masse informe sentimentale. Un réceptacle à émotion qui ne sont pas trier et dont le seul mot d'ordre et de réagir à chaque impression , chaque peur , chaque sentiment , ou à la moindre parcelle de peur. Il n'y a pas d'humanité la dedans. Il n'y a pas de "noblesse d'âme " à vouloir châtier par vengeance , surtout quand la vengeance décide et non l'être. La vengeance ne résout rien , elle aggrave. Elle n'aggrave que pour la personne qui décide de se venger. Car en se vengeant , tout comme en tuant , ou en humiliant , elle part une part d'humanité qui plus jamais , elle ne pourra récupérer de sa vie. Nous sommes tous humain. Mais il ne tient qu'a nous de vivre " humainement " . Malheureusement , les plus faibles s'imaginent toujours que si ils décident c'est qu'ils contrôlent.. Mais c'est totalement faux . Nous voulons nous faire justice en instaurant des lois que nous-même ne suivront pas. Où est donc l'exemple et le principe de bon sens là-dedans. Vous ne pouvez demandez à autrui d'accepter ce que vous , vous ne pourriez accepter , là est la conscience morale. Celle de faire ce que nous pensons devoir faire. Faire ce qui doit être fait. Et quand bien même vous auriez lâcher depuis longtemps dans un flot de paroles qui s'immiscent et instaure un doute que vous pensez voulu mais qui ne l'est pas , car il est la preuve irréfutable que votre conscience travaille ses mots pour en faire une résonance dans la boîte vide que vous voulez bien être. Cela ne prouverai alors qu'une chose votre place à travers ce qui se dit à l'instant. Et je ne peux m'empêcher de sourire à l'idée de ceux qui tenteront par de beaux sourires , et quelques paroles , vainement d'avoir une place à leurs tour dans une valse qu'ils n'osent à peine comprendre. Les belles paroles sont toutes simple à dire , mais il ne faut pas rechercher la beauté dans la beauté . Mais la profondeur avant la beauté. Certains mots sont plus puissant que d'autres , ils émergent en nous quelque chose de fort. Des paroles aussi belles que vide de sens n'ont alors plus autant d'intérêt , et perdent de leurs valeurs. On s'imagine alors simplement , que les mots peuvent être dit n'importe où n'importe comment avec n'importe qui. Ce qu'il faut savoir aimer dans la littérature , ce n'est pas ce qu'elle est , mais ce qu'elle pourrait être l'instant suivant. Et vous voyez , il en est de même avec l'être. Chez l'être l'important n'est pas ce qu'il a été , mais ce qu'il est. Pourtant nous condamnons le passé à redevenir présent , et le futur à ne faire qu'une boucle. Enfin de compte nous ne condamnons qu'une personne , et c'est bien nous-même à ne vivre et à ne répété qu'un inlassable sentiment de haine au départ quasi-inexistant.
Au final , et de façon plus franche , me dire que tu ne me pardonneras jamais pour ce que je t'ai fais. Ne changera ni ma façon d'avancer , ni celle de continuer , ni même celle de vivre. Tu ne bouges rien , tu n'avances rien. Tu ne fais rien. Ca ne fait ni mal , ni bien. Ca ne fait rien. Tu auras beau dire que tu es là. Mais là où tu es , c'est exactement l'endroit où je ne suis pas. Ne me pardonne pas , mais ne gémie pas au rêve où je t'accorde mes excuses, car ce n'est que l'illusion de quelque chose de bien trop surréaliste. Parce que je n'ai malheureusement pas le temps de tout ça. Alors Toi. Vas-y déteste moi. Mais quand je serai encore ton présent . Tu ne seras pas que du passé. Je ne dis pas "mon" , parce que hier , aujourd'hui ou demain. Tu n'as , tu ne fais , et tu ne feras jamais parti de ma vie.
"-J'ai mal. C'est un léger pincement dans le coeur , très amer. Il ne dure que une ou deux secondes pas plus. Et pourtant je sens encore la douleur qui me lance quelques minutes après. Ca me fait mal , parce que je ressens une réaction que je ne devrais pas avoir. Parce qu'elle est pitoyable , ou honteuse. Je me dégoûte alors moi-même à cet instant. Parce que je sais pertinemment que je ne devrais pas. Et pourtant je ne peux pas empêcher ce sentiment de m'atteindre. Je me sens faible , faible parce que je ne suis jamais passé au-dessus de ce pincement là. C'est littéralement impossible c'est en moi. C'est à ce moment que je sais que même si je n'avais pas l'impression que ça l'était , c'était pourtant bien là. Et je me déteste. Je me déteste d'avoir inconsciemment tenter de m'être rassurer sur quelque chose de complètement faux. Ce dégoût vient du fait de la réaction sentimentale qu'extériorise mes émotions et qui ne devrait pas. Je hais par-dessus tout , laisser mes sentiments explosés. Je n'ai rien de plus personnelle. Je sais , je sais que c'est mauvais que je puisse me dire ça , mais je trouve ça faible. Faible d'avoir des sentiments dans des moments où je ne devrai pas en ressentir. Il m'arrive de pleurer sans même que je m'en rende compte. En pleine discussion , on me demande si ça va , je rétorque que oui et on me dit que mes larmes coulent. Pourtant je n'ai ni tristesse ni haine , ni quoi que ce soit. Ce n'est pas non plus un sujet tabou , ni une personne émotionnellement forte. Je déteste ne pas me contrôler. Je ne veux pas tout encadrer. Mais ça. Je ne peux et pourrai jamais le supporter. Je sais être fort dans les moments où il le faut. Je reste stoïque , froid , droit , et dis ce que j'ai à dire , tout va bien. Ma gorge à beau se serrer je n'en ressens ni l'effet ni le soucis. Et pourtant , mes larmes. Mes putains de larmes qui coulent. J'ai l'impression que tout mon corps me déteste. Qu'il me déteste d'emprisonner absolument toutes mes émotions. J'ai l'impression qu'il m'en veut alors que je sais très bien que les gens, tous autant qu'ils sont , peu importe qui ils sont , à la vue d'un sentiment s'acharneront. Les sentiments dans certains moment sont des marques de faiblesses capable de nous détruire face aux autres. Je peux tout contrôler , mais , mes larmes.. non. Voilà il m'arrive soudainement de me mettre à pleurer sans m'en rendre compte. Je lis un livre , et des larmes tombent sur ma page. Je suis au téléphone , et l'écran et humide , je regarde une photo , et j'ai des larmes qui tombent dessus. Je pleure comme tout le monde. Mais jamais pleurer ne m'a fait autant mal que dans ces moments là. Parce que j'ai l'impression d'être un monstre. Il n'y a que les monstres pour ne rien ressentir. Et là , c'est mon cas. Même quand je me force , je ne lâche pas une larme. Pas une seule. Je suis certain que cette douleur que j'apaise , est la cause de tout ça. Imaginez un peu. J'ai une discussion avec des amis , et soudainement , plus personne ne parle , tout le monde me regarde comme un allumé de service et me demande si je vais bien , je ne comprend alors pas , et on me dit que je pleure.. Comment voulez-vous que je réagisse ? Je ne peux pas dire que je ne m'en suis pas rendu compte. On me prendrait pour un fou. Pourtant c'est la vérité.. Au final quand j'ai ce pincement je me déteste. "
"-Pourquoi donc ? "
"-Mais parce que je refuse , je refuse d'accorder de l'importance à des gens qui ne m'intéresse pas et qui n'ont aucunes valeurs pour moi ! Je refuse. Je le refuse du plus profond de mon être et pourtant , je m'y accroche. Je m'accroche à chaque fois . Depuis toujours. Je me déteste d'accorder de l'importance aux gens. Ils ne la méritent pas ! Je ne veux pas. J'assiste impuissant à des émotions qui me clouent au sol ! Je ne le ressens même pas . Je ne me dis pas " Oh non je ne dois pas m'accrocher " parce que je ne ressens pas que je m'accroche . Parce que je ne montre aucun signe aux autres ni à moi-même. Je suis le premier surpris . Ca me consume de l'intérieur. "
"-C'est donc là , le seul moment et le seul moyen où vous vous rendez compte qu'une personne est " importante " pour vous ? "
"-Triste n'est-ce pas ? "
"-Avez-vous réellement besoin d'attendre que l'eau arrive à votre nuque pour comprendre que vous coulez ? "
"-Je ne coule pas c'est eux qui me tirent vers fond. Moi je n'en veux pas. Je n'en désire pas. Je suis suffisamment fort pour ça. "
"-Ca malheureusement je n'en doute pas. Il faut quelque chose de bien plus que traumatisant pour ne pas arriver à ressentir sa propre tristesse ou son dévolu émotionnel. C'est comme si, vous pouviez arrêter votre coeur ? "
"-Je sais qui je suis. Je le comprend. Je le prévisualise mais. Je ne le sens pas.C'est ça le drame de ma vie. Je suis là , à dire que personne ne me connait. Mais je suis le premier à ne pas me laisser une chance de me connaître. J'ai la sensation d'être un inconnu de moi-même."
"-Pardon de devoir vous interrompre , mais vous.. Vous êtes en train de pleurer. "
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