mardi 18 février 2014

Chapitre 500 - L'hymne à la vérité, le long chemin sans fin - [Spécial] - Ma première inconnue








Apprenez à différencier. Vous êtes important mais peut être pas nécessaire. Vous êtes gentil mais peut être mauvais. Vous êtes inoubliable mais surement remplaçable. Le bonheur est quelque chose de machinalement crée par ceux qui espérait trop sans savoir pourquoi. L'indépendance est la réelle joie. Nous avons tous besoin de quelqu'un. Et ce quelqu'un doit être vous-même. Ne soyez pas stupide et commencez à sacrifier les autres. Avant que eux, ne le fassent. C'est une question de temps. Ce n'est qu'une putain de question de temps. C'est toujours une question de temps. Triste , heureux , souriant , haineux , malheureux , peureux. Quoi que vous soyez , n'oubliez jamais , qu'on oublie toujours. Peu importe si ça se compte en jours , semaine , mois , année , on accepte , on oublie , on passe à autre chose , on accepte , on oublie , on accepte. Que celui qui ose dire qu'il ne croit pas en cette boucle en soi le plus bel exemple. L'amitié n'existe pas , le bonheur est un mensonge , la douleur n'est qu'illusoire , l'amour quand à lui , l'amour reste ce symbole surpuissant qui nous détruit généralement tous pour la plupart. Parce que , quand on ne sait pas gérer quelque chose mais qu'on se persuade du contraire , c'est toujours un sublime chaos. Mais la vie elle , de tout ça , elle est vraie. Brute. Dangereuse. Mais vivante. Que celui qui vit soit gracié à jamais du paradis , et exilé pour l'éternité de l'enfer. Aux âmes qui n'ont pas attendu d'ailes pour pouvoir s'envoler. A ces personnes qui n'attendent pas le lever du soleil pour entreprendre de nouvelles choses , à ceux qui repoussent les limites établi , et font trembler les fondements de l'humanités dans laquelle elle étouffe : bravo. Vous engagez la possibilité que la vie , ne soit que le seul rêve qui nous attendent pour commencer à ce réaliser. 


-Qu'est-ce qui te ferait peur entre un monde où tout irait mal et où certaines personnes de bien très rarement interviendraient pour prouver que quelquefois il y a du bon en chacun de nous, et éclairaient l'humanité dans ces heures les plus sombres , et un monde où tout serait parfait et où il y aurait souvent des personnes mal intentionnées qui feraient le mal autour d'elles ? Lequel des deux mondes te fait le plus peur ? Et finalement dans quel monde pense tu que l'on vit ?-

-Si on retirait le droit à l'humanité de choisir. Voilà ce qui me ferait peur. L'empêcher d'être ce qu'elle a décidé d'être. Ni bien , ni mal . Ni peine , ni joie. Ni haine , ni amour. Juste elle. Dans ce qu'elle est , et dans ce qu'elle veut offrir. Ne pas limiter , ne pas enfermer , ne pas empêcher , ne pas retenir. L'humanité est comme ce monde. Il n'est pas beau , il n'est pas horrible. Il est. Tout simplement. Il est ce qu'il doit être. Il incarne , protège , idéalise , perfectionne , à chaque instant , à chaque choix. Le monde c'est nous. En plus grand. Alors voilà. Je pense que l'on vit de la façon dont on l'a choisi. Et retirer un choix, même le plus infime , ne prouverait qu'une chose , que nous ne sommes plus humain. Nous sommes tout ce que nous pouvons être. Dans notre manière de pensée , de respirer , d'agir. Tout , et je dirai même les choses les plus insignifiantes sont ce que nous sommes. Nous vivons de nos actes. Et agissons de nos comportements. Dans quel monde voudrait-tu que je vive à part dans celui auquel j'appartiens ?-


Elle s'est mise à pleurer , pleurer , comme une torrent , puis une rivière , et enfin un océan. J'avais sans le vouloir exterminé sont dernier doute , sa plus grande peur. Elle avait cédé à ce que j'avais dis. J'avais dis mon avis , ce que je pensais et ce que je croyais. Elle ne pouvait plus s'arrêter , elle gémissait. Ses larmes ne s'arrêtaient plus. Une cascade sans fin. Toute la pression , la peur. Elle me serrait fort , très fort.. Trop fort , j'avais ses ongles plantés dans mes bras , et je commençais à saigner. Mais je n'ai rien dit. Elle me faisait réalisé que j'étais la personne , qui sans le vouloir , l'avait sauvé pour le reste de sa vie. Une existence qui ne sera plus jamais hanté par ce genre de question qui vous traverse le dos et vous gèle. Elle pleurait. De joie. Des larmes chaudes , et toute cette émotion qui s'en dégageait , elle me collait , toute sa joie , sa tristesse , son épanouissement , tout , tout mon corps s'en imprégnait , j'étais exposé , beaucoup trop exposé à son humanité et mon coeur , mon corps tout entier l'absorbé. J'avais l'impression de sentir son sang chaud coulé dans ses veines , je sentais toute la vie émanait d'elle , de ces gémissements. Ses larmes me brûlait d'une sincérité comme je n'en avais jamais vu auparavant. Elle s'étouffait dans mon manteau , et mon polo en étant humide de ses larmes , mais pas moyen , elle ne me lachait plus. Comme la petite fille à son père heureuse de le revoir , ou comme la tendre et belle amoureuse qui ne voulait plus jamais lâché celui qu'elle aimait , peu importe à qui je pouvais bien ressembler , elle était heureuse. Elle n'allait plus se cacher pour fuir ses peurs. Elle n'en avait plus..

 Elle a fini par s'en remettre , m'a simplement remercier , un merci qui venait des actes , et dont j'ai pu entendre le " tu m'as sauvée " , comme jamais plus je n'ai entendu cette phrase , ce genre de phrase que j'ai bannis de mon vocabulaire et de mon audition. Ce genre de phrase qui m'affaiblirai dans l'instant tant sa profondeur aurait planté mon coeur. Le ton , le son , la voix , je m'en rappelle encore comme ci , c'était un merci d'aujourd'hui. Quelque chose de trop poignant pour être compris ou expliquer.. " On est tous la prison de quelqu'un ou de quelque chose " m'avait-elle dit.

Sur l'échelle du bonheur , si toutefois il en existe réellement un , celui ci est à 9.75 , autant dire le deuxième de mon classement . Prétentieusement j'aurai pu le désigner comme la première personne que j'ai sauvé. Mais je ne l'ai pas voulu. Par contre j'ai compris pour la première fois que les mots pouvaient changer bien plus que des choses. Quoi qu'il en soit , j'avais quatorze ans , et de cette histoire de prison , d'enfermement , j'ai décidé à l'aube de mes quinze ans , que les émotions étaient mes ennemis.. Et que finalement ; mon unique prison serait : le piano.

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