vendredi 11 décembre 2015

Chapitre 630 - La fin d'un rêve, le début d'un drame.







Je ne sais pas comment le dire, mais je... A vrai dire, j'étais dans le sud de la France j'en suis certain. Il faisait très beau, et chaud, un climat presque tropical, je ne pourrais à aucun moment dire exactement dans quel endroit je me trouvais, assez précisément pour le nommer. Mais j'y étais avec cette fille. Cette fille dont je ne connaissais le nom. Mais belle à souhait. Je pense que j'étais en vacance, sans même trop le savoir. Ni comprendre comment. J'étais en short bleu marine, avec des espadrille, et je marchais dans des rues pavées, des rues commerçantes me faisant penser à Menton, Nice, St-Raphael. C'était en milieu de journée, nous étions une dizaine, j'avais l'impression de tous les connaître. Cinq filles, cinq garçons. Je serais incapable de les nommer, mais je pourrais très bien tous les détailler, jusqu'à leurs habits, et leurs manières de parler, sans rater leurs traits de caractères.

Nous avions décidé de partir en vacance tous ensemble, dans ce lieu à la limite paradisiaque, là où le sable blanc et fin n'était qu'à quelques mètres de la ville, et où le bruit des vagues bleus azur bercent la ville plongée dans la plénitude la plus totale. Les maisons étaient pour la plupart toutes blanches, au zénith du soleil, la ville brillait de mille feu. Les vagues s'heurtant lentement et avec douceur contre le sable, ce bruit mélodieux, accompagnait la ville jusqu'à l'instant où elle s'endormait. Cette ville était douce, était belle. Il y avait peu de commerçant mais assez pour sortir de chez soi et profiter du temps. Seul ou à plusieurs. 
La nuit venue, il était possible de faire des feux de plage, la ville l'avait autorisé. Et c'est à ce moment là que j'ai compris, un soir d'un feu de camp que nous étions sur une île. Une île reliée par un pont au continent. Je ne sais pas par quelle étrange chose j'en ai fais l'impasse, mais je l'ai faite.

Dans mes bras ce soir là, se tenait cette fille. Portant un haut en dentelle blanche fin, mettant en avant son bronzage, et la rondeur fine de ses épaules, une jupe aussi blanche en toile, qui mettait la lumière sur ses longues et belles jambes bronzées. Ses cheveux étaient doux et sentaient terriblement bon, un mélange de monoï et de cannelle je crois bien. Nous rigolions tous ensemble autour du feu de camp. L'un des quatre autres garçons avaient amener quelques paquets de marshmallow, tant qu'une fille avait amené des branches d'arbres. Nous en étions venu à discuter de tout et de rien en mangeant nos friandise chaude brûlées par les flammes du feu. Les blagues et les rires fusaient à droite, à gauche. Je me sentais bien, nous parlions de nous. De ce que nous voulions faire, de ce que nous ne voulions pas faire, des choses difficiles qui avec le temps qui nous soigne, nous permet de briser le silence. Nous étions pour la plupart incertain de ce que nous réservait demain. Mais nous étions heureux, car nous étions ensemble, à profiter de choses simples et à ricaner du malheur d'une personne du groupe puis qu'à son tour il rigole du malheur d'un autre. C'était une bonne entente. Comme si nous nous connaissions depuis quelques années maintenant.

Le temps passait et nos rires continuaient de s'écrire dans l'infinité de la nuit. La nuit était chaude, calme, plaisante. Une de ces nuits qui nous interdisent de dormir et nous persuadent d'en profiter pour marcher dans la rue jusqu'au petit matin. La lune dans mon dos, fixé face à mon groupe d'ami, je voyais la lumière de la lune s'étalait le long de mon ombre. La lune était alors grande, ronde, belle, et brillante à souhait, une sorte de boule de sucre avait décrété l'une des filles du groupe. 

Pendant ce temps j'avais encore mes bras enlaçant cette mystérieuse fille. Je ne m'étais pas plus intéresser à son identité, elle me... Je ne sais pas comment dire.. J'avais l'authentique certitude qu'elle devait rester dans mes bras. Cette blonde aux yeux bleus, d'un blond foncé, à la peau douce, en dentelle blanche, avec des tropéziennes marrons, dont elle s'amusait parfois quand une blague la faisait rire à secouer ses pieds comme une enfant qui ferait une crise de cinéma à ses parents. Elle était.. Craquante, craquante à souhait, je crois que j'avais déjà craqué sinon elle n'aurait pas été dans mes bras. Je me suis décidé à la serrer légèrement plus fort autour de la nuque et de son avant bras, puisqu'elle s'était comme allongée sur moi... Elle me serra davantage autour d'elle, avec ces ongles, tout aussi fin que le reste de son coeur, rouge sang.

La nuit passait, faisant son chemin. Nous étions toujours autour du feu, et à mesure qu'il se réduisait, notre groupe se rétrécissait. Chacun nous disait à sa manière et d'une manière poignante qu'il allait dormir. Certains repartaient ensemble, et nous ricanions, car l'amour les avaient eu. Petit à petit nous n'étions plus que huit, puis cinq.. Mais cela ne nous empêchait pas de discuter, mais je sentais comme une déchirure. Comme si, jamais plus je n'allais les revoir, ni réentendre leurs voix caractéristiques. Leurs rires, j'avais ce sentiment qu'ils allaient se perdre.

Nous n'étions plus que trois, et cette fille toujours dans mes bras, qui s'était faite plus douce, calme, et sensuelle... Nous parlions avec le dernier garçon, qui se leva, nous souhaita une bonne nuit à son tour, en regardant la lune, se frottant le derrière du short pour enlever le sable en trop dessus. Il prit la parole et je me rappelle encore de ce qu'il a dit " Merci pour tout ça je suis heureux d'avoir pu vous rencontrer et de m'être autant amusé. C'est peut être la plus belle nuit de toute ma vie, vous le direz aux autres demain matin, moi je repars dans la nuit, je n'ai que deux heures de repos avant de prendre la route pour rentrer chez moi. J'espère que l'on se reverra dans cette vie ou dans une autre. Prenez soin de vous. "

C'est alors que pendant qu'il nous tournait le dos pour partir dormir dans son appartement, que cette fille s'est retournée me regardant droit dans les yeux et me disant que c'était le dernier soir où nous étions tous ensemble car chacun repartait dans des directions différentes pour poursuivre ses études et que nous nous étions promis de nous faire des vacances tous ensemble. " Plus particulièrement avec toi " m'a-t-elle dit en me serrant davantage contre elle, et en m'embrassant l'avant bras.

Le feu allait s'éteindre et nous n'étions plus que tout les deux désormais, elle, moi. Cette plage silencieuse et déserte, cette lune.. Pardon cette boule de sucre. Et la ville qui dormait profondément.. Elle s'est défait de mon étreinte, m'a allongé sur le sol. Nous nous sommes embrassés, et nous avons fait l'amour. J'en ressens encore toutes les sensations parcourir mon corps, ses lèvres, ses morsures, ses mains dans mon dos et sur mes épaules. Son corps chaud contre le mien. L'odeur de sa peau.

Nous avons fait l'amour jusqu'au petit matin, en me réveillant elle s'était endormie sur moi. Je l'ai réveillé d'un long baiser. En lui souhaitant bonjour, elle me demanda quelle heure il était, je ne savais pas non plus. Elle se releva assez rapidement, pour me dire qu'elle partait très tôt à l'aube. Elle m'embrassa une dernière fois, en me disant qu'elle espérait très vite me revoir, qu'elle continuerait à m'envoyer des lettres (des lettres ? Quelles lettres ?), qu'elle avait mon numéro de téléphone et qu'elle m'appellerait car elle passerait me voir pour les fêtes de fin d'année. Et finalement en frottant le derrière de sa jupe en dentelle qui faisait ressortir ses fesses absolument irrésistible.. Elle m'a regardé avec un sourire, du sable dans les cheveux, et des yeux brûlant d'amour qu'elle m'aimait, qu'elle avait adoré ses vacances avec moi, et que j'étais tout ce qu'elle s'était imaginé de moi. Que j'étais à la fois fort et sensible, que j'étais la personne qui lui fallait, que je définissais sa vie, que je la rendais heureuse ne serait-ce que par ma présence. Elle était si souriante, je vous jure. Je me tuerai pour revoir ce sourire. J'ai voulu la rattraper pendant qu'elle remettait ses chaussures. La prendre par derrière en la serrant fort contre moi. Lui dire que je l'aimais aussi fort qu'elle, que je ne voulais pas la laisser partir, que je la retrouverai et l'aimerai davantage pour ne plus jamais me retrouver dans la situation de la laisser partir sans rien pouvoir faire. Qu'elle était pour moi bien plus qu'un amour d'été, qu'un amour de vacance. J'ai voulu lui toucher la main pour la serrer si fort contre la mienne et lui faire comprendre tout ça..

Pendant qu'elle marchait dans le sable, je me suis levé et j'ai couru pour la rejoindre. En m'entendant me hâtait elle s'est retournée pour me regarder et m'a souris en me disant : " Merci pour tout. ".
A l'instant de toucher son visage, de la prendre dans mes bras, de l'enlaçer par les côtes, à cet instant là.. Tout absolument tout, a disparu.

C'était un rêve, tout ceci n'était qu'un rêve, et j'étais persuadé que c'était la réalité. Je suis tombé amoureux d'une personne qui n'existe pas, dans un monde qui n'existe pas non plus. Et pourtant mes sentiments étaient, et sont vrais.. J'aime quelque chose qui n'existe nulle part sur cette planète.. Et qui n'existera jamais.

Jamais aucun réveil ne paru aussi atroce que celui-ci.. Seul dans mon lit, une nouvelle journée commençant, et mon coeur plein de rêve encore, rempli de sentiment pour quelque chose d'irréel.

La vérité c'est que l'on me trouve sadique et horrible, mais jamais je n'ai été plus horrible qu'avec moi-même.




mercredi 9 décembre 2015

Chapitre 629 - Glacial (40.000)







" Fait tes valises " lui ai-je lancé. Elle m'a regardé d'un air curieux. " Pour quoi faire ? L'on part quelque part ? " , cette réponse en toute logique était normal. Oui nous partons quoi que tu te trompes, tu pars, je reste. Je n'allais pas lui expliquer le comment du pourquoi. Au fond elle s'en doutait quand même, elle faisait juste semblant de ne pas y croire. Comme un enfant qui refuse de voir la réalité en face. D'admettre ses tords, ou de croire que tout peut être réparable ou rattrapable. La vérité c'est que tout n'est pas rattrapable, il y a des choses qui une fois brisées, le restent pour toujours.

Elle tentait tout de même de ne pas comprendre, feindre l'ignorance, retarder l'échéance qui reste tout de même certaine. On échappe pas au karma et encore moins à mes décisions. Elles sont unanimes et jamais empreintes du courroux d'un changement possible. Erreur ou meilleur choix, elles sont ce qu'elles sont sans jamais les changer. J'ai tendance à rappeler que dieu pardonne, mais pas moi. Malheureusement personne ne prend ce genre de phrase au sérieux, et elle en fait les frais aujourd'hui. Je ne suis pas un mal nécessaire, je ne suis même pas nécessaire, mais je préviens des conséquences. On a l'habitude de jeter un caillou dans l'eau en imaginant qu'il n'y aura jamais rien qui s'en suivra.

C'était la même chose là, elle avait continué de lancé des cailloux dans l'eau, croyant que c'était ce même genre de paroles que l'on avait pu se lancer à la figure comme des torchons imbibés de haine. Ce même genre de torchon auquel nous n'y portions que peu d'intérêt, elle se trompait, et elle se trompe toujours car elle laissait et laisse j'en suis certain échappé encore aujourd'hui l'essentiel dans diverses ridicules choses, des choses infimes et parfois cachant sous des airs inutiles l'important. Ces torchons étaient important elle ne le savait pas est aujourd'hui elle dégage de mon monde, de mon univers pour des "torchons". Ces mots indignes, vexatoires que nous n'avons su qu'avoir. Rien n'avait jamais été vrai dans ces paroles et pourtant aujourd'hui rien n'est plus vrai. Je l'assassine du regard, elle se sent clouée sur place, je vois ses épaules se redresser, sa posture devenir plus "dure" plus stoïque, comme pour se préparer à un choc.. Mais c'est trop tard ma grande le choc est déjà passé, un choc à l'âme, d'une violence inouïe que tu as laissé s'échapper sans t'en rendre compte car tu ne regardais pas dans cette direction. Tu veux prévenir d'un drame qui déjà s'est formé en conséquences. 

Sans la moindre complaisance, ni la moindre humanité, car ici l'utilité d'avoir un coeur chaud, des sentiments éveillés n'auraient servi à rendre ça que plus dramatique alors que c'était aujourd'hui une formalité, une conséquence à toutes cette paperasse, que ni toi, ni moi n'avons daigné regarder. J'ai signé les papiers comme pour rendre mon objet défectueux au service après vente d'un vieux magasin moisi. Oui aujourd'hui je t'abandonne à ta propre vie et j'estime, car de nous deux, il en faut bien un pour en avoir, ne plus avoir à te supporter dans ma vie. " Oui nous partons, nous partons tous un jour où l'autre, mais toi c'est aujourd'hui. T'es virée de mon monde, fait tes valises, range tes habits. "

Bien évidemment je n'ai pas eu la chance d'évité le discours, l'intention de tout vouloir changer, d'améliorer. Mais pourquoi vouloir tout changé quand tout est fini ? Est-ce parce que l'on se rend compte bien trop tard des choses accomplies ? Les personnes qui vous entourent sont-elles obligés de devoir revoir leurs décisions parce que vous n'avez pas été à la hauteur de regarder correctement ce qu'il se passait et d'en comprendre que parfois, l'effet papillon est un poids lourd lancé sur une autoroute fonçant droit sur vous ? Pourquoi ? Ces gens ne se rendent pas compte de la difficulté de devoir prendre ce genre de décision, de devoir l'accepter en silence et d'en parler soi-même. Ces gens ne se rendent pas compte de la difficulté que cela fait, car tout simplement elles ne connaissent rien de la difficultés. Alors j'ai dû accepté d'entendre ses jérémiades.

" Tu n'as pas été mieux que moi ! " " Soit. " " Tu n'as pas rendu les choses simples ! " " Rien n'est vraiment plus simple. " " Je t'emmerde avec tes phrases à la con. " " Si ça peut te faire aller mieux. " " Oh non ne me fait pas croire que tu t'inquiètes de mon état. " " Non, je m'en moque je souhaite juste que tu fasses tes valises et que tu partes à tout jamais sans ne plus jamais me donner de nouvelles. " " Tu crois que tu es le seul à décidé ? " " Tu m'as mis dans une situation où tu te complaisais, j'ai dû à mon tour faire passer mon intérêt avant le tiens. Et ça n'est pas dans mon intérêt d'avoir quelqu'un comme toi dans mon monde. " " Ah parce que tu penses que tu mérites d'être dans le miens ? " " Non je ne le mérite pas et j'en suis satisfait comme ça, c'est pour ça que j'aimerai en sortir. " " Comment peux-tu dire ça ? " " De la même façon que tu as laissé cette situation s'envenimer sans rien faire car elle te plaisait. " " Tu es un monstre. " " Toujours mieux que d'être une ordure égoïste. " " Je ne vois pas la différence. " " La différence c'est qu'un monstre même le plus noir a toujours un coeur qui bat. " " Je n'ai pas de coeur ? " " Je ne sais pas et je me moque de la répartition de tes organes. " " Que veux-tu de moi ? " " C'est très clair, que tu partes, que tu fasses ta vie, que jamais plus de ton existence tu ne te sentes concernée ou désireuse de savoir comment je me porte. " " Alors c'est comme ça que tu définis ça ? " " Je ne défini rien, parce qu'il n'y a rien à définir. " " Tout ça n'était rien ? " " Vu le résultat, c'est du pareil au même. " " Mais tu es.. " " Tais-toi je n'ai plus à supporter ce que tu as, à me dire, des millions d'autres êtres auront tout le plaisir de te trouver agaçante moi c'est fini. Prend tes valises et disparaît. " " Je te souhaite de mourir. " " Je me le souhaite aussi, mais pas tant que je n'ai pas fait ce que j'avais à faire. " " Ah tes grands rêves, tes grands délires, mais tu es minable. " " Il est préférable d'être minable mais de connaître la route à suivre, que d'être quelque chose indéfinissable semblable à un amas d'impression que les gens autour de toi te portent, et finir perdu car tu ne sais pas ce que tu veux être. A ton malheur je préfère le mien. " " Je .. " " Ne dis pas un mot de plus, sincèrement, je ne veux rien savoir de ta vie, de toi, ou de tout ce qui te concerne. C'est fini, ici, aujourd'hui, et pour toujours. " " Je ne t'oublierai pas. " " J'espère au contraire que si. " " Tu ne peux pas en dire autant tu ne peux pas oublier les gens. " " Oui mais ils peuvent m'indifférer. Tu peux aujourd'hui mourir sans me causer aucun tord sur ta disparition. " " Tu dis ça pour me blesser. " " Si je voulais te blesser je te rappellerai à quel point ta vie s'effondre sans que tu ne daignes le remarqué. "

Nous étions tout deux sur la corde rêche , et cette atmosphère qui ne se déclenchait que quand nous parlions n'était pas appréciable, je perdais mon temps et elle en perdait du sien. Rien d'important ni de spécifique n'aurait pu s'ajouter à cette discussion stérile, c'était l'inutilité à son paroxysme. Ni douleur, ni nostalgie. Je lui ai demandé de partir comme l'on pouvait jeter quelque chose au vide ordure. Je n'avais plus d'intérêt pour cette mascarade et elle non plus d'ailleurs. Ce fut simple, hormis les cris de douleurs et les pleurs. Il n'y avait plus rien à retirer. Rien à réparer ni même à améliorer. Il y avait une fin et je décidais de choisir laquelle.

En un coup de vent tout était fini. L'après midi venait à peine de commencer que j'en avais oublier jusqu'à la couleur de ses cheveux. Elle était partie en me laissant une lettre épaisse et bien dodue. J'imaginais déjà les tords, et les erreurs qu'on me reprochait et les insultes à flot en finissant sur une ouverture pseudo-humaniste admirable à la manière d'un " Je ne t'oublierai pas et toi non plus. " 

J'ai allumé le feu de cheminée et j'y ai mis la lettre. Elle s'est consumée en quelques secondes à peine, aux mots je préfère les actes. La lettre s'était évaporée, comme si elle n'avait jamais existé, tout comme elle.  




dimanche 29 novembre 2015

Chapitre 628 - De la douceur pour vivre.




Mes excuses, je ne trouve pas quoi dire. Peut être qu'il n'y a rien à dire ? Peut être est-ce comme ça. Je ne songe pas au doute, il laisse de multiples possibilités que nous ne voyons pas tous en leurs totalités. J'ai parfois envie de dormir. Dormir longtemps. Non pas pour but de fuir, ou de m'échapper aux problèmes. Mais juste lentement, de fermer les yeux. Pour ne plus jamais avoir à les ouvrir. S'endormir sur une brise d'été ou sur le doux craquement de la neige en hiver. Partir dans un silence.

mercredi 11 novembre 2015

Chapitre 627 - Il faut savoir se contenter de ce que l'on a .






Il faut savoir se contenter de ce que l'on a, de ce qui nous est possible d'être et d'avoir, car ce sont les choses qui nous caractérisent et la façon dont nous les traitons. Nos assimilations à une appartenance matérielle n'est pas fausse. Aux yeux des gens nous sommes ce que nous avons. Et il y a certaines choses qui ne se laissent pas regarder avec les yeux. Il faut savoir se contenter de ce que l'on a, car c'est déjà beaucoup, autant dans les opportunités, dans les occasions, dans les chances de les avoir. De pouvoir assurer à notre vie un confort, une stabilité qui admet la possibilité de pouvoir laisser son âme se reposer, et laisser le temps à la réflexion.

L'on peut alors se rendre compte de la chance que l'on a, de la valeur que notre vie peut avoir, et de tout ce que nous avons traversé pour avoir cela, parfois par erreur, mais autrement par envie. Un écho au temps investi dans nos objectifs. Se contenter de ce que l'on a c'est être humble, réaliste sur la personne et l'image que l'on revoit. C'est faire preuve de modestie, d'humilité, de comprendre le grand principe qui fait qu'on ne gagne pas tout le temps.

Apprécier ce que l'on a, et en être reconnaissant c'est savoir se faire du bien à soi-même, c'est reconnaître en soi, sa petite infinité. Sa légère grandeur, son impact à échelle réduite dans le monde. C'est en un soi un chemin a prendre pour prendre sens et donner une signification à ce que nous sommes.

Mais je ne partage ni cette vision, ni même cette façon de percevoir les choses. Si l'on prend le temps d'apprécié se que l'on a, la possibilité de ne plus s'améliorer est grande car l'on se complait dans le confort. Et dans la douceur du bien acquis, et je ne me repose personnellement jamais sur mes lauriers, il n'y a que les fanatiques et les moindres personnes qui n'ont eu que rarement des victoires qui s'attachent à en profiter au maximum en pensant que si il y a eu effort; ils peuvent se permettre de prendre du temps pour se reposer.

On aura tout le temps de se reposer notre vie. Alors de vous à moi, voilà ce que j'en réponds. Si les gens savent se contenter de ce qu'ils ont, c'est très bien. Je me contenterai pour ma part de ce que je veux. 




lundi 26 octobre 2015

Chapitre 625 - Que fais-t-on des cœurs brisés ?










Des erreurs sont commisses, et elles engendrent comme tout un chacun une avalanche de conséquence qu'il faut devoir assumer, avec ou sans notre propre accord. C'est la grande théorie de l'effet papillon, de l'effet domino. Ce qui est fait à un endroit résulte obligatoirement d'un impact ailleurs qui amène à un changement drastique de la donne. Des erreurs sont commisses à plusieurs degrés et amène parfois des gens à mourir, des rêves à ce briser, des idéaux à se bâtir, des empires à être construit, un monde à être démoli.

Nous avons le choix d'agir ou de ne pas agir, mais nous ne pouvons être les juges de nos propres actions face au monde. Ce que j'entend par là, c'est que l'avis que nous avons de ce que nous faisons n'est pas aussi important que le regard que porte le monde à ce que nous accomplissons. Car il est en soit la postérité de ce que nous sommes. Nous sommes dans l'impossibilité de savoir si nous sommes assez bon ou assez mauvais pour le monde. Le choix de supporter les bonnes comme les mauvaises conséquences ne nous appartient pas, et jamais il ne nous appartiendra, c'est le sens même du hasard. Partout, en science, en amour, en guerre, au travail, dans les rêves, il y a toujours une part d'imprévu qui amène à devoir supporter la charge du fait de peut être amené à une erreur. Mais c'est cet aléa, ce risque qui une fois établi, accepté, permet de faire de grandes choses.

De tout ça, où vont les rêves échoués, que deviennent ceux qui ont été réalisés ? Que fais-ton des âmes traumatisées ? Où va le surplus de bonheur, où vont les cœurs brisés ?


dimanche 11 octobre 2015

Chapitre 624 - Duo nocturne









Et tu me manques, tu continues de me manquer, mais cette fois de manière plus triste, plus changeante. D'une manière qui me brise, légèrement, lentement, mais qui me brise, morceau par morceau. Parce que je sais que ce manque est le dernier. Le dernier d'une longue lignée d'envie de te voir, de t'appartenir, de t'obtenir. De caresser ton visage, de passer du temps en ta présence, d'aimer les marques de ton visage comme ton sourire, d'entendre ton rire se perdre dans le fond de mon âme. t'entendre comme une mélodie, t'écouter sans relâche. Sentir ton odeur. Ce rituel qui n'a de connaissable qu'une liste sans fin d'envie qui m'ont attaché à toi. A te dédier des pensées, par temps pluvieux, par temps orageux. Quand il faisait beau, dans ma couverture au chaud. Je t'imaginais en princesse de mes rêves. En victoire d'un combat final. Tu étais ce papillon que chaton, les chats ne savent que chasser sans attraper. Tu avais su être là sans l'être véritablement et je le sais aussi, sans même le savoir ou le vouloir. Ce rayon de soleil d'été qui chauffait mon visage, cette neige qui rendait mes mains brûlantes de froid. Tu étais là où je souhaitais te voir, et je te souhaitais partout. J'y repense encore, à cette vie qui n'existe pas et que j'ai imaginé avec toi. A s'aimer dans la rue, dans un taxi, dans un restaurant, dans un lit, dans une boite de nuit, au déjeuner, pendant la sieste, durant la nuit. A ces deux personnes dans ma tête, qui vivent des jours heureux et qui s'aiment. Ces deux personnes loin de tout vouloir compliquer. Et j'y repense pendant que tu me manques, à cette histoire que nous aurions pu écrire et réalisé. La rendre réelle, et donner à mes illusions une solidité respectable et palpable. Nous aurions partagé les passions, et trompé le temps par nos bêtises. Quelque part cette histoire continue de vivre sa vie dans ma tête. Quelque part, je nous vois dans les lieux que j'explore, dans cette gare à nous embrasser en nous jurant de nous revoir vite. Dans ce mcdonald à me taquiner sur le fait que je vais grossir. Dans ce cinéma à me dire que le film ne t'intéresse pas et que tu souhaites m'embrasser. Dans cette colline allongée à me demander ce que je veux faire plus tard de ma vie, et te répondre que tant que c'est avec toi le monde m'importe peu. Je nous vois quelquefois dans ce que je vis. Apparaissant comme un spectre, deux silhouettes rires aux éclats, se disputer, s'aimer. Mais tout ça n'est pas écrit, n'est pas dit, n'est pas fait. Cette histoire n'existe pas, tout comme notre amour. Et tu me manques, pour la dernière fois, parce dorénavant tu m'indiffères.



Chapitre 623 - Je suis lassé de me moquer en permanence de vos vies.








Le temps défile, c'est ce que les gens aiment raconter, pour se rassurer et se dire qu'ils ne sont pas les seuls à se rendre compte que Mars est passé en 5 jours, qu'en Décembre il ne neige plus, et qu'Halloween est de moins en moins un fête que l'on célèbre. On se rassure comme on peut, dans la peur des autres, dans leurs espérances, dans leurs joies. Pour peu que l'on ne se retrouve pas seul. Le temps passe vite. Les gens tout autant. Les occasions s'entassent sur un coin de la table, le crayon des actes est toujours bien miné, mais la feuille reste blanche. Les paroles ne se gravent pas dans le bois. On s'imagine à se qu'on pourrait être dans dix ans, dans quinze ans, sans pour autant être sûr de ce que nous ferons le mois prochain. L'on prévoit des choses, pour feindre de ne pas connaître la vérité. De ne pas connaître l'amusement du karma, de dieu, du destin, à faire surgir des évènements incongrus. Où serait le plaisir d'une vie unique et semblable à aucune autre sans cela ? Mais dieu, le karma, le destin, ne blesse personne, ils se contentent de jouer. Comme nous tous. On se contente de jouer. Certains pour l'amour du jeu, d'autre pour perdre de leurs incompétences, d'autres pari, certains même gagnent. Et moi au milieu de tout ça j'ai fais le pari que l'humanité a besoin de gagner sa guerre contre elle-même pour retrouver plus de valeur dans l'aide de son prochain que dans une liasse de billet. Mais en attendant cinq cent mille euros me paraissent toujours plus séduisant que n'importe quelles femmes. 


Chapitre 622 - Des décisions sont prises.







Je ne suis pas quelqu'un de parfait, et je ne me pose jamais la question pour être franc. Je ne me le demande jamais, car j'ai compris que la notion de perfection n'a pas besoin de sens à être quelque chose ici. Mais je mentirai si je disais que je ne pose pas certaines fois la question de savoir si ce que je fais ou ne fais pas est bien. Je n'ai rien accompli de grand pour les autres, peut être certains faits marquant, mais pas de quoi ériger une statue de moi, d'en faire un livre, de me faire une biographie, ou encore de m'afficher en une d'un magazine. Je ne fais rien d'exceptionnel, à part me chercher un sens à mon existence d'une façon plutôt original qui peut s'avéré dérangeante. Je me cherche tout en me perdant, morceau par morceau, je tente de crée le miroir de mon âme, le bruit de ma vie. Je mentirai encore une fois si je disais que je ne me déteste pas parfois, il y a des jours ou je ne m'aime pas, d'autre où je m'accepte. Sommes-nous ce que nous sommes, ou pouvons-nous être ce que nous tendons à désirer ? Je me le demande, dans la noirceur de la nuit, la tête sur l'oreiller, le cœur aux aguets. C'est aux gens de notre monde de décidé pour nous, si nous sommes bon ou mauvais, mais qu'importe de ça, j'ai déjà fais mon choix sur la manière de tenir ma vie, mieux vaut être craint que d’être aimé disait Machiavel. Dans les échos de mes questions j'espère que certains y trouvent quelque chose qui résonnent en eux.


jeudi 8 octobre 2015

Chapitre 621 - Notre histoire (40.000)



Notre histoire ne se définie pas. Elle n'a pas de mot pour se faire décrire par autrui. Notre histoire a son propre langage, ses propres règles. Notre histoire nous dépasse par les sentiments et nos envies qui nous font avoir envie davantage l'un de l'autre. Notre histoire se passe de mot, et s'ennuie des actes. Notre histoire n'est pas dans un livre, elle n'est pas écrire, elle n'est pas connu de beaucoup de monde. Notre histoire nous appartient, nous l'avons crée ensemble d'une seule et même volonté pour répondre à la question de ce qu'est l'amour. Nous y avons donné une réponse qui se passe à son tour de mot. Un sentiment, qui nous transcende dans ce que nous voulons. Qu'est-ce que nous voulions ? N'étais-ce pas si simple n'est-ce pas. Il a fallu comprendre que le pire n'est pas l'autre mais soi-même. Nous avons appris que nous pouvions être proche l'un de l'autre et pourtant si éloigné que la chaleur d'un coeur se transforme en torrent de glace. Que la lumière attire les ténèbres et que les ténèbres attirent la passion irrévocable de l'étincelle de clarté. Notre histoire, nous en avons tout deux une partie, chacun garde sa part pour qu'ensemble nous la voyons d'un regard total. Toi et moi, ensemble non pas dans la même direction mais dans le même avenir. Cette histoire m'en a appris plus sur moi que n'importe quelles autres choses. Cette histoire m'a donné réflexion sur le sens de ma vie, ce que je devrais faire ou ne pas faire, comprendre ou ne pas apprendre. Notre histoire m'a donné le cataclysme, l'éboulement de savoir que le temps n'est rien, et que tout se savoure dans sa profondeur. Notre histoire n'est pas connue, elle disparaîtra en même temps que nous. Mais tant que l'un de nous deux sera ici, il restera le flambeau, l'étendard d'une histoire qui ne se définie pas mais qui se vit, et c'est ça que nous avons compris ensemble, que nous ne devions pas nous comprendre, ni même résoudre les multiples problèmes, nous devions vivre, ensemble. Notre histoire ne se définie pas. Car ça n'est pas une histoire que nous avons crée. Nous avons crée un monde, le notre.


" Je ne peux pas te demander d'abandonner tes rêves et tes buts pour moi, c'est bien trop égoïste. "
" Alors ne le fait pas, tu n'en as pas besoin. Tu n'as pas besoin de me le demander, c'est une évidence mes allures de rêves n'étaient rien face à ta rencontre. J'ai eu des rêves, en te voyant j'ai eu un but. "
" Mon amour. "
" Le tiens oui. "



mercredi 30 septembre 2015

Chapitre 620 - Certains tombent dans la solitude, d'autres.. La façonne.






J'ai pleuré, sans raison. J'ai pleuré, et j'ai pleuré, pleuré, pleuré. A en avoir mal à la gorge, à en avoir les yeux secs. A n'en plus réfléchir. C'était de trop, j'avais surestimé mon coeur. Je pensais pouvoir le faire seul, parce que j'y étais habitué, parce que je trouvais ça normal. Mais je l'ai surmené. J'ai abusé de lui, tout comme j'abuse toujours de tout, à contenir, contenir sans jamais déverser quoi que ce soit que de fausses illusions. Comment peut-on faire pour rendre plus faux que ce qui l'est déjà n'est-ce pas ? J'ai cru avoir les épaules assez solides, et c'était pourtant le cas, mais j'abuse toujours dans l'émotion. Toujours à taire, à rendre silencieux se qui devrait normalement hisser un gémissement. Alors j'ai pleuré, pleuré à vouloir m'en remettre à la grâce du ciel. Pleuré à en insulté le monde. A m'en vouloir, puis à rire de ma situation. J'en ai voulu au monde de n'être qu'un idiot. Je me vidé, vidé seul et loin de ce qui pouvait contenir mes larmes. Les hommes se cachent pour pleurer, mais je ne suis qu'un enfant qui parfois en fait trop. Je ne me plaint pas, et je fais ce que les autres trouvent difficile et que moi je trouve facile. Parce que j'ignore le poids des actes, et des conséquences sur mon coeur. Parce que je fais passé ce qui est avant ce que je suis. Et mon coeur, mon corps ne le supporte pas. Alors j'explose quelquefois, à trop me surestimer dans mes agissements, n'ai-je pas le droit d'être que ce que je suis ? Est-ce trop minable ? Alors je pleure, et je me dis en souriant que l'on ne joue jamais, que quand on prend le rôle de ce que l'on est pas. Je me perd sans me retrouver et mon coeur ne le supporte plus. Mais moi je ne le sais pas. Je ne le sais pas parce que quelque part, dans ce monde, à un instant donner dans une situation antérieure.. Je me suis abandonné à mon tour. Parce que c'est ce que tout le monde fait pas vrai ? Partir. Les gens nous quittent toujours, et c'est ce que j'ai fais avec moi. Je me suis abandonné. Et je pleure encore mais je ne le sais pas, je ne m'en rend pas compte, parce que mon corps ne m'intéresse pas. Parce que j'ignore cette sensation. Parce que je suis capable d'ignorer certaines de mes douleurs, et faire abstraction de mes émotions. Je suis un monstre. Et mon coeur ne le supporte pas. Les gens partent. Toujours. Et ça n'est pas ça qui nous tue à petit feu. C'est juste, de ne pas savoir quand ils le feront.


lundi 14 septembre 2015

X : C'est à vous. Que voulez-vous devenir ?

Y : Je désire continuer mes études afin de devenir avocat en droit des affaires. Pour ce faire je vise un master très précis que seul cette ville dispose en France.

X : Quel est-il ?

Y : Double diplôme de master en droit des affaires. 

X : En quoi celui-ci est pas un autre ?

Y : J'aime le monde de la finance et il va alors de soit que je me sois orienté vers celui-ci. Qui est très sélectif, véritablement très sélectif. Je le souhaite véritablement mais je doute de mes capacités à obtenir ce que je veux, car je reste très réaliste de la chose.

X : Avec ce master que feriez-vous ?

Y : J'ouvrirais un cabinet d'avocat en France à Paris, et un autre en Angleterre à Londres.

X : L'Angleterre ? Pourquoi l'Angleterre ?

Y : Ce pays m'inspire, autant pour la stabilité économique qu'il détient en Europe que pour son centre d'impulsion économique avec la City. Londres est une ville très belle, toute en finesse et en subtilité. Elle m'inspire vraiment.

X : Pourquoi doutez-vous ?

Y : Car il y a toujours mieux que moi, même si j'admet imaginer qu'il y a pire.

X : Est-ce un rêve ?

Y : Non monsieur, un but.

X : Vous me rappelez quelqu'un.

Y : J'espère en bien Monsieur.

X : Il avait votre fougue quand je l'ai connu sur les bancs du lycée. Et un peu cette aisance face aux autres. Peut être auriez-vous la même face à l'adversité.

Y : Je n'en sais rien. Ce n'est que face aux problèmes que l'on voit comment nous réagissons.

X : Je partage cette vision. Je vous souhaite la même chose que ce qu'il a pu avoir.

Y : C'est-à-dire monsieur ?

X : Pas mal d'échec, de douleur, et de sacrifice.

Y : Eh bien, c'est encourageant.

X : Vous devriez voir sa Ferrari et sa femme avant de le prendre comme ça.

Y : Vu sous cette angle monsieur..

Chapitre 619 - Réussite à abattre.



Et quand on me demandera plus tard, je veux dire d'un ton provocateur que j'ai rêvé grand et que j'ai réalisé quelque chose de plus colossal. Je veux avoir à travailler encore et encore, jusqu'à temps de ne plus avoir besoin de me présenté. Je rêve le jour et vis la nuit. J'aspire à devenir meilleur sans pour autant réussir. Vouloir devenir meilleur ne fait pas de nous des êtres plus parfait. Mais qu'est-ce que la perfection dans un monde où si je vois bleu, vous voyez rouge, il voit gris, elle voit blanc ? Et je me perd à rêver encore et toujours d'une vie qui n'est et ne sera peut être jamais la mienne, je ne peux pas m'en empêcher, à la manière du papillon du nuit attirer par la lumière. De toute les aventures, la vie est peut être celle qui se fait de mieux pour des âmes vagabondes en manque de sensation forte que nous sommes. Libre à nous de vivre et de faire en sorte que notre existence soit fait de la même matière que les rêves. Certains savent très tôt ce qu'ils veulent faire ou devenir. Tandis que d'autres voguent en eaux troubles, en attendant un évènement où une envie qui bondira pour leurs indiquer la direction à suivre pour se révélé à eux-même. L'on raconte que l'aventure démarre quand on sort de sa zone de confort. Il est difficile de savoir faire la différence entre se surpasser et réussir. Il est possible de se surpasser et pourtant de ne pas réussir, l'on peut se dépasser, devenir ainsi meilleur et pourtant rester suffisamment insuffisant pour décrocher la réussite. A l'inverse l'on peut très bien réussir sans pour autant se surpasser, une victoire facile, une réussite donnée. Là encore le fond du problème pose à chacune de ses deux situations, la question suivante.

Pour la première; se dépasser, devenir meilleur, n'est-il pas une victoire au sens que nous nous améliorons, et en soit, l'amélioration est toujours meilleure, donc bénéfique ? Qu'est-il important à ce moment de réussir à atteindre des objectifs où de se défier, et de réussir ? Ici la victoire est à double tranchant.

La seconde est dernière , toute victoire est-elle bonne à prendre ? Si oui, une victoire donnée d'avance, est-elle véritablement une victoire ?


Et si finalement, gagner n'était pas le but ultime de la réussite ?..  

samedi 12 septembre 2015

Chapitre 618 - Et j'aimerai vivre, encore et encore.



Jamais.. Jamais est un mot que nous utilisons beaucoup, et qui nous cause souvent du tord. Du tord car au final, jamais n'est jamais vraiment jamais face à nous. Il s'engage face à un temps on se sait mit en échec. C'est peut être ça le but, de ne jamais se comparer aux temps qui passent mais de lui donner la valeur et le mérite de passer, en lui permettant de donner une profondeur si grande qu'il s'y perd. L'éternité parait-il est dans la profondeur. On ne devrait jamais s'amuser contre le temps. Il est fait pour gagner, et nous pour le voir faire. C'est à la manière d'un miracle que l'on ne peut voir que de ses propres yeux. Quelque chose que l'on ne peut avoir mais qui nous ravi de plaisir. Le temps. Le grand tic toc de notre existence à tous. Le mot jamais, a une portée que nous n'assumons pas. Jamais se réfère à une durée dans le temps que nous ne pouvons accepter, ni même vouloir. Jamais n'est jamais vraiment jamais. Adieu n'est qu'un au revoir. Et tout ça n'est qu'un rêve. Que dirais-je plus tard de tout ses souvenirs ? Qu'est-ce qui me permettra à part eux de dire que j'ai vraiment vécu tout ça ? Qu'est-ce qui me donnera la preuve à part les sensations des sentiments qui se sont perdus dans l'infini du temps à travers les souvenirs que j'ai vraiment vécu ça.. Le temps.. Nous vivons des moments uniques qui jamais ne se ressembleront.. C'est une malédiction. Les gens ont peur du futur, peur de leurs incapacités, peur de la peur. Peur d'être oublié. Peur de mourir. Peur des autres. Peur d'eux-mêmes et finalement peur de la solitude... Mais rien en terme d'horreur n'égale les ravages du temps.. Qui nous endiguent, nous rattrapes, nous noies.. Et finalement nous efface. Car si les souvenirs disparaissent rien ne prouve que nous avons vécu une chose. Le temps veut nous détruire. Et c'est ce qu'il fait. Combien depuis la naissance de l'humanité a-t-il dévoré ? Combien d'existence ?.. Faites qu'on se souvienne de vous.. A tous ses noms noyés dans l'anonymat, tué, effacé, oublié par le temps. La solitude face à l'arrivée du temps. A l'arrivée du temps c'est toute l'humanité qui pleure.

Protéger vos sentiments, ils sont les seuls qui prouvent que vous avez réellement vécu.





jeudi 10 septembre 2015

Chapitre 617 - La vie a cette petite odeur de sucre que le paradis jalouse.






Les choses, les situations, les décisions et les conséquences de toutes une vie qui amènent à des résultats sont très simples. Tout est relativement et objectivement très simple à comprendre. Là où la difficulté commence c'est dans l'impression de l'individu de devoir choisir. Ce qui rend les choses compliquées c'est l'incompréhension de la personne à vouloir accepter que les choses sont simples. Car parfois nous refusons de croire que les choses peuvent être aussi simple, aussi rapide, aussi .. Claire. L'on s'interdit absolument toute acceptation de cela. Ca ne peut pas être.. Et pourtant ça l'est. C'est pourquoi parfois la réalité nous dépasse, que la vie file, et surtout ; que les gens passent.


mercredi 9 septembre 2015

Chapitre 616 - L'originalité ne fait pas la différence, mais la différence, fait l'originalité.








Les gens ne changent pas, ce sont les situations qui changent et qui amène les personnes à agir de façon différente. L'on ne peut changer ce qui est, nous sommes ce que nous sommes. Ainsi l'on peut choisir ce que l'on ressort de nous, ce que nous pouvons mettre en avant pour donner l'impression de ce que nous sommes. Certains présentent un caractère qui représente dix pour cent de ce qu'ils sont tandis qu'ils cachent les quatre-vingt dix autres. Certains au contraire dévoile quatre-vingt dix pour cent mais laisse les dix grands pour cent qui les définissent dans leur qualité d'être , en secret. Nous ne sommes pas fait pour changer. Nous sommes fait pour nous adapter aux situations. Chaque situation et moment dans notre vie nous amène à faire ressortir de nous ce que nous pensons être le plus nécessaire. Ainsi une personne ne peut totalement nous connaitre car nous accentuons un trait de nous, qui sera la pierre angulaire à l'image que nous donnerons. Personne ne change jamais. Cette idée de se retrouver face à quelqu'un de nouveau que pourtant nous connaissons déjà. N'est que la conséquence d'un changement d'accentuation de caractère. Ainsi la personne que nous connaissons nous paraît "différente" , changeante, car elle se présente sous un trait nouveau que nous pensions alors jusque là inexistant. Mais ne pas montrer un trait de caractère ou un trait de sa personnalité ne fait pas de nous des êtres incapables d'être ou de ne pas être ce que nous sommes. Cette idée de changement est notre propre faute. Nous mettons les personnes dans des cases en croyant qu'elles ne peuvent être définies que par notre point de vue. Que notre point de vue est total, général et donc bon. Que l'on est dans l'impossibilité de se tromper.. Et pourtant qui n'a jamais eu l'impression d'être face à une connaissance et pourtant d'avoir l'impression d'être à des kilomètres, des continents de la reconnaître. Nous ne reconnaissons pas les gens que nous avons devant nous au bout d'un certain moment, car nous avons abandonner l'idée de vraiment s'intéressé à eux. L'idée des gens qui changent n'est que la conséquence scrupuleuse des plus idiots qui décident qu'une personne ne peut pas être autre que de la manière dont elle se présente face à nous. Ces idiots qui pensent que les gens sont tous les mêmes, qu'un type de personne existe. Ces gens qui nous rangent dans des cases, qui empêchent les personnes d'être ce qu'elles sont totalement. De croire que dix pour cent peuvent dire cent pour cent. Il ne suffit pas de minimiser une personne à ce qu'elle nous laisse voir d'elle pour croire , oser avoir la prétention de dire que nous la connaissons. A cela,  un écrivain Américain avait signé de sa plume (dont je n'ai pu faire qu'une traduction exhaustive) :

" Le monde extérieur est merveilleux il offre aux êtres la beauté de ce qui n'a pas de frontière, mais nous devons apprendre qu'en chaque être, il existe un monde, qui lui est propre, et qui vit indépendamment de celui où nous nous trouvons. " 

Personne ne change jamais. Ce sont les situations qui changent et qui nous pousse à nous adapter. Les gens passent, les temps changent, les saisons évoluent, le monde tourne. Mais nous restons ce que nous sommes à jamais, au plus profond de nous. Être en perdition, ou en amélioration. Amoureux ou aventurier. Casanier ou explorateur. Nous répondons au même nom, à la même vocation, qui en nous fait briller cette lueur si singulière. Si particulière, si belle. Capable d'éclairer les ténèbres, de bâtir un chemin à travers l'inconnu. De se présenter le sourire aux lèvres face à un futur parfois rassurant, parfois inquiétant. Ce qui nous défini et nous lie tous, dans une seule et même chose . Cette lueur dorée blanchâtre, qui rassure et réchauffe. Qui nous amène à rêver de demain. L'Humanité. 


mardi 8 septembre 2015

Chapitre 615 - Aujourd'hui

Ce matin je t'écris. Je t'écris une nouvelle lettre. Un nouveau message qui ne te parviendra jamais. Car je le brûlerai. Je le sais aujourd'hui, tu ne regardes plus ce que je t'écris. J'appartiens dans ton monde à une existence passée. Un temps révolu. Alors j'écris lettre par lettre des mots qui d'avance ne signifie rien. J'apose mon envie, mon désir. Mais plus rien de moi ne représente quelque chose de Vif en toi. Tu as cessé de m'aimer. Mais je n'ai jamais cessé de t'écrire. J'ai cessé d'exister pour laisser place a l'image que tu as de mots. Les émotions laissent place a ce regard de nostalgie commune. Compréhensive et simple. Simple. Je suis simple. Car je ne suis qu'un souvenir. Tandis que mes mots tremblent de te perdre. Idiote elles ne sont pas au courant. Aujourd'hui dans ton monde je fais un pas de plus dans l'oubli. Tandis que dans le miens tu fais un pas de plus dans l'éternité. Je te suis lié. Je n'ai pas su être assez fort pour préférer mon âme à la passion. La raison à folie. Je ne fais pas le bon choix mais le bon ne me plaît pas. Et ne me plaira pas. Je n'ai pas su être assez fort pour abandonner. Je ne m'en veux car je sais que j'ai fais le choix qui me correspondait le plus. Qui m'était le plus idéal. L'idéal.. Ce matin encore ces mots ne t'arriveront jamais car ni l'attention ni l'amour que j'éprouve pour toi ne peuvent t'atteindre. Je dois laisser ma place et le choix ne m'appartient pas, je ne crois plus avoir de place. Mais plus tard en me demandant si tout cela était vrai je questionnerai mes émotions et je comprendrai alors que tout était vrai. Car nous nous sommes, ensemble, confronté  au temps et nous avions gagné. Aujourd'hui je me confronte au temps, aujourd'hui j'ai gagné. Demain je ne sais pas. Mais aujourd'hui j'ai protégé mes émotions de ce qui les poussent à se transformer en souvenir. Adviendra ce qu'il doit devenir. 

lundi 7 septembre 2015

Chapitre 614 - Nous nous lions, aimons, oublions, disparaissons.




Nous croisons, rencontrons, voyons, apercevons des gens qui avec le temps nous permet de nous lier entre nous. Nous parlons. Nous apprenons à nous connaitre. L'on apprend à détester l'autre, ses habitudes, ses manières et puis nous aimons, nous aimons rapidement, fort. Nous nous lions davantage encore à cet inconnu qui parfois nous attire et d'autres fois nous effraie de plaisir. Nous aimons être à chacun des chasseurs d'être, découvrir les masques des inconnus pour leur donner des surnoms, les reconnaitre dans nos mondes. Leur associé un sentiment, fait en sorte que leurs prénoms finissent par signifié quelque chose. L'on s'attache, toujours plus fort, à quelque chose que l'on mine de ne pas comprendre. A quelque chose dont l'on jure que ça n'est pas le cas. On apprend, on apprend, on découvre, on recherche. On fini émerveillé, dégouté de cette aventure qui n'en fini pas. Nous l'aimons puis la détestons. Nous voulons de ce voyage qu'il ne se termine jamais en jurant le lendemain, qu'il ne mérite pas d'être fait. Nous nous enrageons. Nous nous lions, toujours et encore. Nous nous lions à ses paroles, à sa présence que nous avons eu. L'on se parle par téléphone, l'on en oublie les lettres pourvues que cela soigne les maux. Des mots, des maux, nous n'avons plus que ça à la bouche, et ça dans le coeur. Nous nous lions à l'inconnu en espérant que cela soit beau. Un jour nous aimons. Un autre jour nous détestons. Tout se répète, mais rien ne se ressemble. Nous aimons et nous détestons mais jamais ensemble, jamais à deux, jamais tout les deux. Nous nous lions, l'un l'autre. Les surnoms deviennent des mots à aimer, et nous aimons les mots. Nous aimons nos maux qui n'en deviennent plus. La folie s'empare de nous en espérant que cela continue, la drogue se diffuse, la drogue se perfuse. Nous nous lions envers et contre tout en espérant que cela en vaille le coup. L'inconnu est devenu l'essentiel. Et l'essentiel est devenu notre inconnu. Nous croisons des gens, que nous apprenons à connaître, qui nous plaisent pour au final disparaître comme ce dessin à la craie sur un tableau. Nous nous lions, à travers des émotions. Le coeur serré nous nous lions, en espérant nous comprendre. En espérant partager quelque chose ensemble. Ensemble ou séparé. Séparé ou assemblé l'un à l'autre. Nous nous lions sur quelques mots, nous nous renforçons à travers nos paroles. Nous nous haïssons à travers nos maux. Nous avons appris à découvrir l'inconnu qui n'est plus. Le sentiment en prononçant son nom fait toujours le même effet. Le coeur battant au rythme des pas fait dans cette aventure ne s'arrête toujours pas. Le voyage est beau le voyage est grand. Nous nous lions. Je me lie à toi. Tu te lies à moi. Et pourtant ce lien se casse. S'effile, ce lien doux devient fissuré, et cette fissure devient une lame qui nous blesse. Je me blesse, tu te blesses, nous nous blessons l'un l'autre. Nous nous lions. L'un l'autre à travers des maux qui ne sont plus des lettres mais des douleurs. Nous nous détestons mais nous continuons dans notre haine à nous lier, davantage et encore. Nous nous lions. Nous nous lions. Nous nous lions et nous nous brisons. L'inconnu redevient l'inconnu. L'inconnu à évité, l'inconnu douloureux, l'inconnu indifférent. Le fantôme qui existe mais qui est mort à travers nos yeux. Le voyage est un souvenir. Les maux sont devenu des mots. Les surnoms sont devenus des lettres. Nous nous brisons. Je t'oublie tu m'oublies. Je ne me rappelle plus de toi, de moi tu ne te rappelles pas. Je suis la fumée connue qui devient une vapeur. Nous nous brisons davantage. L'indifférence comme couverture, l'ignorance comme oreiller, nous nous endormons. A jamais et pour toujours. Nos rêves sont cauchemars, et nos cauchemars ne sont que plus terrible. Nous nous brisons encore et toujours, davantage et toujours plus. A l'excès, à la folie toujours plus loin, toujours plus fort. Nous nous lions. Dans nos douleurs. Et nous arrêtons aussi rapidement que ce regard plongé dans la ruelle qui nous distinguait l'un et l'autre. Tu n'es plus moi, et je ne suis plus toi. Le lien s'efface, et l'esquisse de ce qui s'est passé n'est plus. Nous rattrapons chacun notre tour, morceau par morceau, nous rebaptisons notre histoire dans nos terreurs nocturnes.
Tu n'es plus et je ne suis plus. L'inconnu pour chacun de nous. La tristesse nous empare, et nous nous effaçons l'un l'autre, moi dans ton existence, toi dans ma décadence. Ton nom ne me dit plus rien. Notre histoire n'est plus qu'un souvenir d'une chose floue passée. Tu étais et j'étais. Nous nous lions dans le passé. Nous n'existons plus et pourtant quand la dérive de mon existence s'abandonne au drame de ma vie, je referme les yeux et je nous vois encore, nous regarder pour la première fois, dans cette ruelle, nos liens se touchant, s'accrochant, l'un à l'autre.. Oui, nous nous lions encore et toujours.


A quoi cela servait-il donc de parler si nous n'apprenons pas ? A quoi cela sert-il de découvrir pour abandonner ? 



Je suis bourré. J'ai la tête qui tourne, et le monde qui stagne. Le temps défile, et je défile dans le temps. Le monde ne tourne plus rond, et je me perds, perds, perds encore et toujours en espérant trouver un chemin différent. Garantie moi une sortie ou un échappatoire. Mes démons sont mes pires alliés. Aide moi ou fait moi un steak frite.

jeudi 3 septembre 2015

Chapitre 613 - L'automne prépare l'entrée de l'hiver. Qu'on me tienne compagnie je ne veux pas mourir de froid mais je ne veux pas la chaleur de n'importe qui. Soyez plus brûlant que le feu ou laissez-moi de glace.





De toutes les émotions capables de nous traverser. Une seule n'est pas à retenir dans l'équation qui permet la stabilité. Elle est pourtant celle qui une fois déclaré, enflamme le lieu. Brûle les convives, et démontre avec brio à quel point l'on peut être attaché, ou bien de la manière dont on accorde de l'importance à un être ou une chose. Elle est une de celle qui est sûrement la plus brute. Elle plait autant qu'elle effraie. Elle n'est comme toutes les émotions de sa catégorie indomptable par un esprit balayé de principe. Elle est celle qui peut mettre en place de grandes choses, la soeur de la haine, l'amie de la rancoeur. Elle est un poison sur de court terme, et l'impulsion de la détermination. Elle est d'une remarquable peur, mais surtout d'une peur remarquable pour qui la déchaine. Elle entraine pourtant au fond, celui qui l'utilise en se voilant d'idée dont la fierté renforce les remparts et fait briller le blason d'un bouclier qui n'a jamais su défendre ni vertu ni personne. La brillance pour la brillance. La richesse par l'or, ne fait pas d'une personne sa valeur. Elle bande les yeux de celui qui courageusement , marche dans l'obscurité d'un chemin qu'il ne connait pas encore. Nous perdons beaucoup parfois trop. De la colère vous n'obtenez rien à part une montagne d'erreur. La colère est la seule émotion, capable de vous faire être, réagir, ou faire dire, absolument tout ce que vous n'êtes pas. C'est la perfidie. 

Quoi que vous fassiez ne le faite jamais par la colère. Vous n'avez pas à subir des conséquences d'actes qui normalement ne devraient pas être les vôtres. 


mercredi 2 septembre 2015

X - X Rétrospective



Assis en mois de Juillet au soleil sur un banc. Les gens passant , je m'infiltre dans leurs conversations. Dans leurs vies, dans leurs émotions. J'écoute, j'entend et l'inspiration nourris Loveless. Le silence aussi a beaucoup de chose à dire. Les choses ne me parlent pas, mais l'imagination me joue des tours. Dans des journées ensoleillées, dans des nuits endiablés qui me donnent l'envie de mourir l'espace d'une seconde, hanté par l'idée de ne plus rien ressentir. On me demande souvent ce que j'écris et je réponds que je ne sais pas, patatra. Comment définir ce que je fais. J'ai juste l'impression de peindre des impressions qui ne sont pas les miennes et dont mes mains pourtant sont remplies. Une histoire ? Loveless n'en a pas. Elle n'a pas une histoire. Elle en a des tas. Des vies qui se croisent, des émotions fortes, et beaucoup d'incompréhension. Car avant tout nous sommes parfois, totalement incapable de nous comprendre. Rétrospective des couvertures de Loveless.





























Vingt cinq étapes.

Chapitre 612 - Tu lis mais tu ne comprends pas. Six cent douze chapitres de mots. Mot pour maux, tu ne t'en sors pas.









Il faut savoir préféré une vie courte dont a su saisir l'opportunité. Qu'une vie longue remplie d'une multitudes d'opportunités dont nous sommes incapables de nous saisir ou de nous apercevoir. Cette vie n'en serait pas une, elle serait le reflet de ce que nous voudrions mais de ce que nous n'aurions pas. Et vouloir quelque chose n'est synonyme du fait de l'acquérir. Il faut savoir un choix vivre sa vie ou rêver d'une qui ne nous appartient pas. Et souvenez-vous, nous perdrons toujours du temps. Mais certains le gâcheront à faire des choses inutiles et d'autres l'investiront.


mardi 1 septembre 2015

Chapitre 611 - Nos histoires






C'est la fin d'une chose qui lui donne toute sa valeur. C'est la fin d'une chose qui prouve qu'elle a existé. Qu'elle a eu un début, et que cette fin en révèle l'histoire. L'histoire c'est ce qu'on en fait. Sa valeur se trouve entre son début et sa fin. Dans son chemin. Une histoire n'a rien d'ordinaire, tout de vécu y est unique et ne se propose à nous qu'une seule et unique fois. L'exceptionnel s'allie à la réalité pour offrir à l'âme visée, une leçon qui la dépasse. Des espérances nouvelles. Des rêves plus beaux. Une imagination plus grande. Et enfin un souhait profond qui la transformera à jamais. C'est un pèlerinage de soi à travers le monde. Explorer son existence à l'extérieur. L'on raconte ce que l'on rate, ce que l'on ne peut désormais plus obtenir . On appelle cela l'expérience, les cicatrices, les souvenirs ou bien encore les moments passés. Mais cela reste encore et toujours une histoire. Nous sommes le livre de notre vie. Chaque histoire façonne ce que nous sommes. Chapitre par chapitre. Ligne par ligne. Mot par maux. Nous devenons ce que nous côtoyons, pensons, rêvons, désirons. Pour au final nous perdre dans nos doutes, dans nos mensonges, dans nos illusions. Et au milieu de cette cascade de folie, de ce maelstrom de peur. Ce sont bien elles ; nos histoires qui nous définissent. 





lundi 31 août 2015

Chapitre 610 - L'éternel playboy





La circulation était quasi inexistante, peu de voitures se permettaient de passé par cette ruelle, ce qui permettait d'avoir la vue sur le grand axe de la vie, d’être sur le hub de la place centrale en quelques mots. Il faisait moitié chaud, moitié beau. C'était une raison suffisant pour s’asseoir sur une terrasse en attendant son verre, avec une vieille connaissance, aussi vieille que les conneries passées.

Il pose son verre sur la table à moitié vide ; " Et donc tu fais quoi maintenant ? " " Je n'ai pas changé tu sais, rien ne change. " Il faisait sa petite moue comme un gosse, j'ai éclaté de rire et il savait que je m'en moquais , " Tu me lâches toujours ce meme putain de refrain. " " Après autant de temps, il n'en devient que plus vrai non ? " , il penche la tete en me tendant son doigt d'honneur " C'est ça le soucis avec toi connard, t'es toujours dans l'exactitude, pour te baiser faut se lever très tot le matin. " " Ou ne pas dormir de la nuit ".. " Eh va te faire foutre à ce rythme je ne payerai pas le second verre " . 

Un silence prit place avec nous sur la chaise en face. On savourait le temps passé, les moments et les fous rire, il acquissa d'une de mes conneries en me demandant une chose bien perturbante : " Et donc depuis ce genre de connerie tu as décidé d'avoir une vie sentimentale ".. Les emmerdes avec un grand e, avec une putain de majuscule collée à mon cul en signe de pancarte. Un panneau publicitaire de la taille d'une piste d’aéroport. 

" 10 ne te donneront pas ce qu'une peut te donner. " " Une ne me donnera pas ce que dix peuvent me donner " .. Il tire une tete bizarre et me demande " Qu'est-ce que tu as , a gagné de tout ça , je veux dire c'est drôle un instant. Mais à force tu ne veux pas de la stabilité ? Quelqu'un de solide ? Quelqu'un là pour toi. " " C'est ce que je cherche mais je me fatigue d'entendre les berceuses que chacune est capable d'accomplir toujours sur le même thème, les memes erreurs et finalement les memes paroles. Elles ne sont jamais là pour toi à part peut être pour t'emmerder sur quelque chose. " " Tu te compliques trop la tache. " J'ai explosé de rire en l'insultant de petit merdeux : " Je suis clair avec moi meme, clair avec elles, elles savent ce que je veux et ce que je ne veux pas, je ne dépasse pas ce que je demande, elles sont claires avec , elles acceptent, elles sont d'accord, et plus le temps passe et plus elles succombent à des demandent inutiles alors je change c'est aussi simple que ça. " Il me regarde avec un sourire : " C'est bien toi ça tu "changes" comme si c'était des objets " , " Ca ne l'est pas, je n'ai forcé personne, ni violé qui que ce soit. Elles sont libres, nous sommes libre de nos choix, mais parfois les gens en demandent plus qu'ils ne sont capable de le supporter. Et je n'ai pas besoin d'une fillette qui me assomme du fait qu'elle sera toujours là, alors qu'il lui suffit d'une dispute avec une de ses lamentables amies pour finir achever par terre. " .. Il soupire et me dit que je suis dur avec les gens qui m'entourent, il me rappelle que ça n'a pas toujours été simple de me supporter. " Je ne demande pas à ce que l'on me supporte, mais si tu me trouves si dur avec les gens rappellent moi qui t'as aidé quand ta mère était à l'hopital. "
Il me fait les gros yeux comme si il était choqué de ce que je venais de dire " Ne joue pas avec ça, ne l'implique pas là-dedans. " " Je te le demande Alexandre, qui était là quand ta mère était à l'hopital ? Qui t'as accompagner sur Paris pour tes déplacements ? Qui t'as héberger chez lui sans rien te redemander en retour ? Dit-moi qui t'as aidé quand ton frère t'as tourné le dos ? ".. Il baisse la tete, j'ai visé dans la mille, pas étonnant, on me traite souvent de batard, mais il faut faire comprendre aux gens que les choses qu'ils disent ne sont pas en rapport avec la réalité des choses. Les gens oublient toujours l'obligation de reconnaissance. " Toi. C'est toi. " , j'enquille " Est-ce que je t'ai demandé quelque chose en échange ? " " Non. " " Est-ce que je t'en ai voulu ? " " Non. " , " Est-ce que tu aurais été capable de ça Alexandre ? " Il hoche la tete, me fixe dans les yeux, la tete légèrement à la renverse, la bouche entre ouverte , ses yeux voient plus loin que devant lui, il pense, il réalise, il comprend. " J'ai compris arrete . " " Tu as compris pour combien de temps dit moi ? Combien de temps avant que tu ne recommences comme chacun par oublier les actes passés ? " .. " T'as jamais tord et tu fais chier. Six longues années que je te connais, et il y a comme un air supérieur, qui reste présent, tu t'en demandes beaucoup à toi meme mais ça n'est pas une raison pour en demander autant aux autres. "

" Tu n'as jamais compris Alexandre, et ça n'est pas aujourd'hui que tu comprendras visiblement. " .. " Si bien sur que si, tu as amélioré ma vie, mais je me sens honteux de ne pas te renvoyer l'ascenseur ni quoi que ce soit " " Tu n'as pas les capacités pour ça, on est limité par plein de chose, mais etre incapable d'une chose ne doit pas t’empêcher d'une autre. " " Tu es dur tu me traites d'incapable. " " Et je suis tout autant un incapable sur certain point . Suis-je parfait ? Non, mais je suis juste, je ne suis pas le meilleur, je reconnais quand j'ai foiré, je reconnais quand j'ai réussi, je reconnais quand je me trompe. " , il se lève et pose son billet " Je te paie le prochain verre, il manque des gens comme toi dans le monde de beaucoup de personnes, je vais pisser, prend toi ce que tu veux dans la mesure du possible et putain passe-moi ce foutu permis de conduire. Et cherche toi une fille. "

" Je préfère encore chercher les emmerdes . "

" Espèce de connard. "