jeudi 25 juin 2015

Chapitre 600 - Je ne sais plus pleurer


Je ne veux plus être sauvé, j'ai accepté cela, j'ai accepté que je ne peux pas être sauvé, parce qu'une partie de moi disparu ne le veut pas. Car si je dois être sauvé, je veux l'être entièrement et ne pas abandonner une partie de moi. Mais personne à part toi n'aurait pu me sauver, et quitte à ne pas savoir je préfère m'achever. Je t'aime. J'ai une partie de toi en moi, et je te remercie pour ça. J'ai tant aimé la manière dont nous avons grandis ensemble, dont nous avons avancé. Mais c'était si difficile, de réussir à avancer ensemble, sans s'éloigner l'un de l'autre. C'est ça partager sa vie ? Le temps d'un instant ? Comprendre que nous sommes éphémères, pour nous ? Les autres ? Le monde ? Je suis si heureux d'avoir pu connaitre la lumière qui a éclairée ma vie. C'est-à-dire toi. Mais j'ai compris, qu'à mesure que nous écrivions notre histoire tout les deux. Il y avait cet espace entre chaque page, ses mots que nous ne disions plus. Nous nous étions éloigné. Ce vide, ce gouffre si grand, dans lequel nous avons commencé à vivre sans plus jamais nous revoir. J'ai grandis en toi, et tu as grandis en moi. Je ne regrette ni les douleurs, ni les sacrifices, car je sais au plus profond de moi que ce que nous avons vécu était vrai. Unique. Et n'appartenait qu'à nous. Nous ne le partagions avec personne d'autre n'est-ce pas ? En tout cas je ne l'ai partager avec personne d'autre qu'avec toi. Plus je t'aimais, et plus j'avais de place pour aimer. Je n'aurai voulu être qu'à toi, mais en même temps que je t'aimais, mon monde était en expansion, grandissait, et plus il grandissait, plus j'avais besoin d'être aimé, de sentir ta présence en moi. Tes gênes, mon souffle dans le tient. J'aurai voulu t'assimiler. Ne faire qu'un avec toi, être partout et ailleurs à la fois, que le reste entre nous deux n'existe plus. Mais ne soit pas triste je t'en prie, ne pleure pas. Je suis si heureux que cela ait existé. Avoir eu la chance de te connaître, et partager ce que j'étais avec quelqu'un qui m'aimait réellement pour ce que j'étais jour après jour, même si je mettais ton amour à rude épreuve. Si cela devait être à refaire, je le referai, des centaines de fois si il le fallait, et je retomberai encore et toujours amoureux de toi. Car tu es ce que j'ai besoin, et ce que je recherche sans même que je ne le sache encore.



Mais nous nous aimions différemment, trop différemment, et l'écart n'a cessé de se creuser durant nos plus beaux moments, petit à petit pour aujourd'hui en arriver à un vide que nous ne pouvons remplir avec l'autre. Je garde nos souvenirs comme des moments de bonheur qui irradie ma vie d'une joie sans pareille ni comparaison. Qu'importe ce qu'il a pu se passer par la suite, je sais qu'à cet instant mes sentiments pour toi furent réels, et j'y trouvais un sens en voyant ton visage. Mon amour pour toi a existé, je suis ce que suis grâce à toi. Je n'aurai pu me construire de cette manière sans toi, sans notre rencontre. Je t'aimerai toujours où que tu sois, et qui que tu deviennes. Je te souhaite de trouver des moments d'apaisement, comme j'ai pu en trouver en ta présence, de trouver quelqu'un qui te fasse sourire, comme toi tu as su l'être pour moi. D'avoir quelqu'un qui soit un pilier pour toi, qui puisse endosser tes peines, tes erreurs, et tes échecs. Vis et deviens. Mais ne me souhaite rien de similaire. Parce que tout ça, je l'ai vécu avec toi. Au quotidien, je n'ai rien de plus à exiger de l'amour, je suis satisfait d'avoir pu profiter de chaque instant qui m'était offert, sans me demander si je comptais pour toi ou si je représentais quelque chose. Car pour moi, cela représentait quelque chose, et quand j'y repense, un sourire me frappe au visage, c'est la preuve que nous étions remplie de joie. Je n'ai besoin de rien d'autre. Tu as été mon premier et mon grand amour à la fois. J'ai appris et découvert. Tu fus le début et sa fin. Je n'ai plus rien à envier à ses couples qui se cajolent dans la rue. Ni à ses vieux couples qui s'aiment, ou à ses jeunes lycéens qui s'embrassent sur le bord d'un trottoir. Car j'ai en mon être, le livre de notre histoire, j'en suis les pages. La preuve vivante que j'ai connu l'amour, il y a dans les battements de mon coeur, tout un monde inépuisable d'amour qui vit, que nous avons fait naître. Qui jamais ne mourra. Tu vis en moi, et j'espère vivre en toi autant de temps que tu le voudras. Ne pleure pas, je ne pleurais pas en tout cas moi. Je ne sais plus pleurer après ce que j'ai vécu avec toi. Je ne sais que sourire. Je suis si heureux d'avoir eu l'opportunité d'aimer. De t'avoir aimer. Tu es magnifique.


J'ai appris de toi et grâce à toi, que l'amour est égoïste, merveilleusement égoïste, que nous collectionnons et gardons jalousement nos moments et souvenir passés avec ceux que nous aimons. Que nous gardons ces instants de bonheurs pour que personne, jamais ne nous les voles. Je ne sais comment te remercier, mais merci, merci, merci tellement, merci si profondément, de tout mon être. De m'avoir permis d'être important pour quelqu'un. D'être quelqu'un qui comptait, qui représentait quelque chose pour une autre. Tu as donné un sens à mon existence, tu m'as fais comprendre que je pouvais suscité, chez ceux qui m'entoure une envie de devenir et de voir le meilleur. 


Nous partons tous un moment ou un autre. Et je te demande de comprendre, et qui sait peut être même d'accepter, qu'à cet instant là,  c'est mon tour.


Chapitre 599 - L'évasion



Dans le labyrinthe de notre vie à l'ombre des ruelles étroites et sombres d'un coeur qui a perdu sa raison de vivre. Se trouve l'impensable, l'inavouable, des fragments de sentiments et de souvenirs à peine lucides qui fusionnent pour donner l'espace d'un instant. Un échappatoire à ce qui ne sera jamais plus qu'une prison, dans laquelle nous nous enfermons.

mardi 16 juin 2015

Chapitre 598 - L'immonde sabotage


Tu avais ce quelque chose que les autres n'avaient pas. Ce sentiment qui dans ta présence faisait que l'on était bien , et de plus en plus à mesure que ta présence nous irradiait. J'ai dis que les choses avaient changé, mais tu as raison, rien ne change, et tout va en s'améliorant, cependant je ne comprend pas ce qui s'est amélioré. J'ai beau chercher des nuits entières, des journées à en perdre la vue du soleil, et l'idée de respirer, que je n'y trouve toujours pas.. Il n'y a pas de logique à ça, c'est un non sens que je ne supporte pas. Il y a des sacrifices, des choses perdues, des souvenirs détruits et oubliés pour une cause dont je ne connais ni le nom, ni le but. Je ne vois à la fin de ce chemin ni mur, ni gravier. Même pas une trace d'un chemin prenable. Il n'y a la fin de ce que je vois ni route, ni voie, ni choix. Pas même de mur, ni d'obstacle. C'est un vide vers lequel je me dirige et dont je ne connais rien. Je n'ai pas l'espoir d'une chose belle, j'ai perdu mon espoir dans le combat qui m'a amené sur cette route. Toute fois, j'ai besoin de connaître le sens de tout cela. Je dois le faire pour les choses perdues et sacrifiés, en l'honneur et pour le respect de mes efforts. Mais est-ce normal.. J'ai horriblement peur que la vérité ne me pèse jusqu'à m'en broyer les os. Je ne suis pas prêt je le sais, mais j'avance sur une route qui ne se traverse que dans un sens. Je n'attend à la fin de ce chemin, ni un miracle, ni même que l'on me sauve. J'y ai laissé mes armes et mes défenses au carrefour de mon choix. J'avance sans défense vers un inconnu qui à mesure que j'abats mes principes pour enjamber les difficultés, ne devient que plus menaçant à l'égard de mon monde. Je le sais maintenant, ce choix sera mon dernier dans mon monde sentimental. La passerelle de tout mon monde, le pont vital qui englobe mes sentiments à mes décisions. Je le sais, en ayant fait ce choix, j'ai saboté ce pont. Je me suis condamné. J'ai condamné une partie de mon monde à tout jamais pour quelque chose dont je ne sais rien. Ai-je été stupide ou totalement fou ? Ou bien encore les deux ? Il n'y a rien de bon qui m'attend au fond de ce chemin, je le sais.

J'ai voué à la destruction une partie de ce que je suis pour ne plus jamais pouvoir la réutilisé comme autrefois. Les choses vont de nouveaux en s'améliorant, plus j'avance et davantage je remet le principe élémentaire en cause.. Les choses et les gens ne changent-ils vraiment jamais ? Même quand c'est le cas osons nous le dire ? Je sens le pont de mes sentiments se fissuré à mesure que j'y emboîte le pas. Je ne retournerai plus jamais là où mes erreurs furent trop grandes et mes succès trop peu nombreux. Jamais je n'aurai pensé être en mesure, ni capable de cela. Je.. Je m'abandonne à moi-même contre toute attente, et je n'ai ni la volonté ni l'envie de combattre cela. Car je n'en ai pas les moyens j'ai abandonné mes armes.

Je suis comme cet être qui a un accident en voiture sur la route, et qui assure ne pas l'avoir fait exprès, ne pas avoir eu envie de mourir et qui pourtant constate, qu'il n'y a aucune preuve ni trace de freinage sur le lieu de l'accident.

Cette fois-ci je ne perdrai pas quelque chose ni quelqu'un contre mon gré, ou par mes décisions. J'ai retrouvé les parties de moi manquante, mon humanité, mon honnêteté, ma franchise, la droiture avec laquelle je désire vivre, et bien entendu la persévérance nécessaire pour tenir tout cela. Mais je réalise bien trop tard que sur ce chemin, en décidant de le prendre, je vais devoir sacrifier l'une de ses choses qui m'est essentielle. Qui fait que je suis moi. Aux travers de mes masques, des impressions. Aujourd'hui je l'ai compris, ce ne sont pas les gens que je dois laisser, ni même les choses arbitraires que je dois céder à une dictature que j'ose instauré dans mon monde. Je dois saboter. L'endroit où bien et mal sont la quintessence de mes actions, pour qu'enfin, je puisse accepté d'avoir quelqu'un à mes côtés.

Tu avais ce que les autres n'avaient pas, tu m'as remplis d'une immense joie, tu m'as brisé le coeur à de nombreuses reprises, dont les chiffres s'emmêlerait à ce compter. J'ai connu le plaisir de pleurer de joie en te voyant, du souffle de chaleur passant mon corps en détail. J'ai eu de l'espoir, des surprises, de l'attente inespéré. Des rires, des douleurs, des questions. Et tout ceci a valu le coup, vraiment. Ça en valait vraiment le coup. Mais toute les histoires ont une fin. Et nous avons débuté la notre ensemble, en choisissant de l'écrire d'une même et unique plume. Je refuse que l'histoire par elle-même décide de notre fin. Nous avons à écrire notre fin nous-même, et ce qui a été fait. C'est par toi que nous en sommes arrivé là, et c'est par moi que tout ce fini. J'ai eu une vie sentimentale, que je n'ai jamais espéré avoir, même dans mes rêves les plus fous. J'ai appris à être aimé, et j'ai aimé du plus profond de ce que j'avais à donner, de bien des manières. J'ai tant grandis, appris et mûri avec toi, que ma vie n'aurait jamais été la même sans toi. Tu as donné naissance à nombre de principes, et tu m'as permis d'avoir la force d'aimer, et de protéger les personnes et les choses que j'aime. Mais surtout, la plus belle chose, la plus hallucinante des choses que tu aies faite.. C'est de m'avoir prouver que oui, les miracles existent réellement, que quand l'on est assez fort pour croire en ce que l'on désire, et ne pas y lâcher prise, l'irréel se produit. J'ai du te reconquérir trois fois, tandis que toi, tu n'as eu besoin que de la première fois, pour que je sois irrémédiablement et intemporellement à toi. Tu es encrée en moi. Et j'accepte, j'accepte de vivre avec les souvenirs que j'aurai de toi. J'accepterai de me lever quelquefois est d'avoir ton visage dans ma tête, d'avoir ton odeur dans mon nez. J'accepterai de te comparer aux autres et de te trouver toujours et encore meilleur. Je n'arrêterai pas de t'idéaliser, simplement parce que tu as idéalisé ma vie. Tu m'as poussé à comprendre que l'amour n'était pas ce que les films proposaient, ce que les livres écrivaient, ce que les gens pensaient. Tu m'as offert la définition de l'amour que je sais vraie. Que d'aimer une personne se manifeste, seulement et uniquement dans un instant, et non pas sur une durée, que l'amour n'est qu'un parcellement de moment et de choix, de décision et d'action. Tu m'as prouvé et fait comprendre que l'amour, c'est l'instant où nous aimons quand tout nous force à ne pas aimer. J'accepterai tout ça, parce que tu fais partie de ma vie, que je ne le veuille ou non, et je ne veux pas te refuser. Mais tu dois comprendre. Qu'en sabotant, qu'en sacrifiant se pont. Je .. Je.. Je te perd.. Je te perd putain de merde.. Je n'arrive pas à correctement l'écrire ni même à le comprendre.. Je ne veux pas le réalisé.. Mais je vais te perdre.. Te perdre toi, mon dieu.. Comment puis-je.. Comment puis-je le réalisé consciemment.. J'ai l'impression de.. D'être un meurtrier.


Pardon, mais j'ai quelque à détruire.


Je te souhaite tellement de bonnes choses, mais sans moi cette fois.
Je t'aime tellement.

dimanche 14 juin 2015

Chapitre 597 - Je ne sais pas



Il se faisait tard, l'air devenait plus froid que léger. J'étais seul chez moi, la lumière du plafond allumée, je lisais un livre et j'eu l'envie soudainement de l'appeler, une envie, une nostalgie.
J'ai donc pris mon téléphone, j'ai composé les numéros que je connaissais alors encore par coeur.. Sentiment étrange.. Le numéro se compose. Il sonne.. J'entend alors sa voix.

" Tu me manques, je pense à nous quelquefois, à avant, à ce que nous étions tout les deux, nous, ensemble. "

Un long silence après ma phrase fit son entrée, elle ne me répondit pas directement, je sentais le poids de mon incompréhensible et excessive action..

" Tu ne le sais pas, mais, je suis heureuse avec lui aujourd'hui, vraiment.. Oublie-moi, et efface mon numéro s'il te plaît "..

J'entendais derrière une voix, surement la voix de son nouveau petit copain qui venait de m'éteindre, m'achever de mourir. "Qui est-ce mon amour ?" lui demandait-il, elle ne lui dit que ces quelques mots " Personne. " .. Le téléphone sonnait à présent dans le vide. Elle venait de raccrocher.

J'étais devenu personne, un être à fuir, qui n'existait plus dans son monde, son esprit, ses rêves, ses envies, je n'affichais plus son rire, je n'en étais ni l'auteur, ni la raison. Je n'étais personne. Quelqu'un avait su faire ce dont j'étais incapable ; la rendre heureuse. Je n'avais plus cette place. Quelqu'un me l'avait prise, il partageait le même lit, les mêmes draps, les mêmes rires, les mêmes regards. Les mots n'avaient plus de sens à cet instant, les gestes non plus. Le temps filait à travers ma tristesse.

Je me suis alors levé, j'ouvris mon frigo prenant une bouteille de vin rouge, versant ce vin dans deux coupes. Assis au rebord de table j'en mis un près d'une place, et l'autre devant moi, les deux demi rempli. J'allumais alors mon avant dernière clope, mon briquet ne marchait pas. Putain de briquet. Je pris le second dans ma poche. La deuxième tentative fut la bonne. Je pris une bouffée, et mon verre de vin dans ma main, j'approcha le premier verre du second, pour porter un toast.

Le son des deux verres l'un contre l'autre se fit entendre dans toute la cuisine, léger, mais présent, assez pour en modifier la trajectoire de la fumée de ma cigarette. J'ai levé une seconde fois mon verre : " A la tienne. " ai-je dis. Mais j'étais seul, irrémédiablement seul.


jeudi 11 juin 2015

Chapitre 596 - Vocabulaire.

Le vocabulaire est la marque d'appartenance, de rang social, de distinction d'une éducation. C'est le fil d'ariane du degré de valeur d'une personne, du respect qu'elle peut avoir envers elle-même, quand elle se présente aux autres. Le vocabulaire ainsi que la manière dont vous êtes habillés sont les deux premières impressions que vous donnez à quelqu'un. Mais l'un peut aller sans l'autre. Si un homme est habillé en smoking mais qu'il parle comme un jeune lycéen dévergondé dont la politesse rime avec "levrette", le smoking n'en sera pas plus qu'un simple ensemble de jogging. Tandis qu'un homme qui porterai ce même ensemble de jogging mais qui lui, se présenterai d'une manière bien plus délectable, avec plus de savoir vivre, montrant ainsi la base de son éducation, et ses principes comme présentation. Alors l'ensemble de jogging respirait l'élégance et la classe. Car l'élégance comme la classe, ne vienne pas des objets, ni des vêtements, mais bien de la manière dont la personne les porte, et s'y ressent. Le vocabulaire tout comme l'habit est l'extension de soi. La présentation de ce que nous sommes. Le vocabulaire est la culture, l'intelligence, les bonnes manières, le savoir-vivre, le politiquement correct, il est la preuve que vos parents vous ont éduqué, correctement éduqué. La vocabulaire prouve à lui seul que les valeurs, les mots, les principes sont pour vous d'un intérêt fondamental dans ce que vous êtes et accomplissez chaque jour. Il est une carte de visite en velours sur laquelle aucun doigt se refuserait à la voyager sans plaisir. Le vocabulaire est la culture de la littérature, de vos lectures, il n'est non pas la présentation unique et solitaire d'un être, mais d'une multitude de champ de vision, de connaissance et de respect. Car en effet, le vocabulaire est un respect envers les autres, mais avant tout envers soi-même, mal parler est mal élevé , mais aussi rabaissant pour la personne qui le fait, et qui ne donne aucun doute sur ce qu'elle est, et sur le degré d'importance de choses communes à une bonne éducation. Il n'y a rien de plus rabaissant qu'une mauvaise utilisation du vocabulaire. Je ne ferai pas de manière, car je suis moi-même quelqu'un qui parle de la pire des façons, je ne ferai pas non plus la leçon sur cela, mais je suis conscient de ce qu'est le vocabulaire et son effet. En cela, je peux promettre une chose, habillé d'un costume, nul homme ne doit paraitre vulgaire, et je tâcherai du mieux qu'il soit pour remplir ce rôle à mon tour. Le vocabulaire est l'essence de la valeur des mots. Les mots peuvent tout changer, les mots peuvent sauver. Mais ça, le monde l'a oublié.

Chapitre 595 - Discussion finale.

-Ce qu'il y a de plus marrant, c'est que même encore maintenant, je flancherai sans la moindre hésitation.

-Vous êtes encore ensemble ?

-Je n'ai pas trouvé pire.

-Je pense surtout qu'elle n'a pas trouvé mieux.

-Facile à dire, quand elle ne cherche pas.

-Il n'y a rien de drôle dans ce que tu as dis, mais tu devrais être fier, et heureux, profondément heureux, non pas pour elle; ou pour vous deux. Mais pour toi. Et uniquement toi, car tu as aimé, aimé si profondément, si fort. Que même dans une situation qui dure, tu as l'essence nécessaire en toi pour parcourir toute cette route pour ne pas remettre en cause ton amour. Tu as aimé totalement dans ta vie, sans concession ni limite. Tout le monde n'a pas cette chance ni ce droit. Je ne dis pas de toi que tu fus le plus présentable et remarquable dans ta vie sentimentale. Mais tu as aimé si fort que tu as en perçu et compris ce qu'était vraiment l'amour à tel point que dorénavant tu n'en parles plus, car tu sais que cela ne se raconte pas. Alors enlève moi cette mine grisonnante. Tu as aimé au-delà de ce que tu aurais cru, et l'on t'as aimé en retour. Tu as des souvenirs, de très beaux souvenirs que personne ne pourra jamais te prendre, et que tu emporteras avec toi. Tu as gravé en toi quelque chose d'unique,son passage, votre rencontre. Mais surtout vos sentiments respectifs, si puissant qu'ils vivent encore, alors qu'aucun de vous deux ne les alimente plus. Tu as aimé fort, très fort. Je ne crois pas que tu dois t'en vouloir de quelque chose, ou même de regretter ce qu'il est arrivé. J'aimerai que tu sois heureux de ce qui t'es arrivé, car tu as aimé de toute tes forces. Ainsi, tu as remplis et compléter ta vie sentimentale à jamais. Tu gardes en toi, cette identité qui t'es propre, l'amour. Accepte-là, accepte de sentir ton coeur qui t'en parle certaine fois, et vis, vis avec, car ton coeur lui le désire. Tu as aimé, tu as découvert les secrets de l'amour, vous vous êtes offert l'un l'autre, ce que rare dans votre génération ont su se donner. Vos sentiments ne mourront jamais, ils ont déjà gagner contre la mort et le temps. Respecte-les et vis avec, pour toi, pour elle, pour ce que tu as fais, pour que ces sentiments aient encore un sens, dans quelques années.

-Tu as raison.. Mais je suis si triste que le voyage se termine.

-C'est l'ultime étape d'un voyage, c'est ce qui lui donne toute sa valeur, tout son entrain, sa force. Son encrage dans ta vie.

-Je suis égoïste, mais je refuse que ça prenne fin.

-Qui a envie un jour d'arrêter de rêver. Mais si il y a un début à quelque chose, c'est qu'il y a une fin aussi. Pour tout ce qui est bon comme mauvais. Ne soit pas triste que cela se termine, soit heureux que cela se soit produit. Et garde-le, garde-le précieusement en toi, sans jamais en parler à qui que ce soit, car de toute façon, votre histoire est si profonde qu'il est quasi-impossible que vous vous fassiez comprendre de quelqu'un dans ce que vous avez ressenti et vécu ensemble. Vous avez bâti un monde en dehors du notre, de ses contraintes et de ses difficultés.

-Tu n'as que trop raison, mais c'est si dur..

-Si ça ne l'était pas, ne serait-ce pas une preuve que ça ne valait rien ? Tu n'as plus rien à attendre de l'amour, tu le connais dans son fin fond. Tu as une vie sentimentale qui n'a pas à rougir de honte. Mais c'est elle qui te fait vivre comme un enfant. Un adolescent que tu n'es plus. Tu es un adulte. L'amour n'a plus rien à t'apprendre. Les façons d'aimer sont différentes, mais comme tout les chemins mènent à Rome, toutes les façons d'aimer amène au même sentiment. Tu as appris à aimer sans recevoir en retour ni en souffrir, c'est en soi l'amour parfait, celui qui donne sans attendre de recevoir. L'amour est générosité.

-Je..

-Réconcilie-toi avec ton coeur, tu n'as rien à gagner dans ce conflit, aime, souris, accepte, et vis en paix avec toi-même, son amour pour toi était si grand, qu'elle a réussi à te faire aimer de toi-même. Et n'oublie pas n'en parle à personne, ce monde, ces personnes ne sont pas prêtes à comprendre et croire qu'une pareille histoire ait existé.


Chapitre 594 - Cinéma

Je veux une fille de cinéma, une de ses filles qui quand elles vous aimes, enflamme la scène, brûle de passion, vous dévore des yeux. Je veux ce genre de fille qui vous enlace dans ses bras peu importe quand, où. Une fille de cinéma dont la profondeur me noierai de plaisir, de culture, d'envie. Une fille qui s'enroule dans la couverture attendant votre retour. Une fille pour qui la loyauté vaut plus que la fidélité, pour qui l'amour n'est pas un partage mais avant tout un cadeau, un sourire. Je voudrais de l'innocence, de l'intelligence, du savoir vivre. Je voudrais qu'elle me fasse m'interroger sur la vie, sur le quotidien, je vous une fille de cinéma qui me fasse prendre conscience en permanence des moments de purs plaisir, et d'ainsi avoir la chance pleinement en profiter. Je voudrais un regard, loin, puissant, et silencieux, de ceux que les mots ne peuvent désigner. Je voudrais inventer notre propre langage. Rire de tout, et faire de notre monde un jeu dans lequel le sourire ne serait que la seule condition. Je voudrais ne pas la faire souffrir, qu'elle ne me fasse pas souffrir. Qu'elle ne me force pas à agir d'une mauvaise façon. Je voudrais pouvoir apprendre à vivre d'une façon nouvelle, la conquérir sans la retenir, l'aimer sans l'emprisonner, la dévorer sans la blesser, et finalement juste la regarder, sans la toucher. Je voudrais un volcan en éruption mais à la fois la sagesse de la mer calme et ballottante. Je voudrais une fille de cinéma. Une de celle qui ne suffit qu'une seule fois. Une fille, qui après le baisé volé ne donne plus envie de connaître le reste du monde. Je voudrais une nouvelle fois, m'endormir en ricanant, le coeur lourd et emprunt de sentiment à son encontre. Je voudrais me sentir aimer pour ce que je suis et non pas pour ce que je représente. Je veux une fille de cinéma, qui m'enlèverait mes masques sans les briser, qui aimerait autant les masques que la personne car elle serait consciente de ce que cela est. J'aimerais une fille de cinéma qui ferait des sacrifices silencieux, sans se plaindre ni affecté notre relation, je la voudrais proche mais assez loin pour qu'elle fasse sa vie. Je voudrais une fille de cinéma avec qui courir dans les rues parisiennes, bouteille à la main soit plus sexy qu'amusant, je voudrais une fille de cinéma avec qui une cellule de dégrisement est plus bouillante qu'un jaccuzi. Je voudrais de l'extase, de la sagesse, de la pureté, de la folie, de la retenue, je veux de la classe, et de l'insolence. Je veux une insolente classe. Ma fille de cinéma n'aurait pas besoin d'habit, l'élégance l'habillerait de mes bras. Je veux une fille de cinéma réaliste mais qui offre beaucoup à son imagination, qu'elle idolâtre l'objectivité sans rejeter ses sentiments et avis sur les choses qui l'entoure. Je veux une stabilité que je n'aurai cette fois, pas le devoir d'offrir, une fille de cinéma qui sache être dans son présent et qui si l'on lui demande ce qu'elle deviendra dans dix ans, souri en vous disant qu'elle le saura dans dix ans. Je veux une fille de cinéma, qui saurait que le dimanche il ne faut ni sortir du lit ni bouger, j'aimerai ricaner au creux de sa nuque, et le chuchoter l'amour avec lequel je la vois. Ma fille de cinéma serait mon seul et unique amour. Ma fille de cinéma serait mon habitude, ma routine, mon "home sweet home". Je voudrais qu'elle croit en moi quand rien ne peut prédire quoi que ce soit en ma faveur, je voudrais qu'elle plaide ma défense même quand je serais aux yeux de tous coupable. Ma fille de cinéma n'aurait qu'une grande qualité qui ferait la différence : elle me ferait sentir son amour, ma fille de cinéma ne me dirai pas que je suis une option mais ne me mentirai pas en disant que je suis une priorité. Ma fille de cinéma ne jouerai pas sur les mots, ma fille de cinéma aurait les mots justes, nettes. Ma fille de cinéma serait parfaite, et c'est parce qu'elle est parfaite, qu'elle n'existe pas.. Car ici ça n'est pas du cinéma.

L'amour est comme un très bon vin servit dans un verre... C'est après avoir fini sa coupe, que l'on ressens sa vraie valeur.

lundi 8 juin 2015

Chapitre 593 - Triomphe sans gloire


Dream

Ca n'est pas la distance qui réduit l'émotion, la passion, et les envies sulfureuses d'amour. La distance n'a aucun effet sur le sentiment amoureux. A l'inverse il bouleverse la personne détentrice de celle-ci. Tout comme les gens ne changent pas, que le temps n'existe pas, que la douleur amène plus de réussite. A vaincre sans courage l'on ..

mardi 2 juin 2015

Chapitre 592 - Ca valait le coup d'attendre non ?





Les contes racontent l'amour comme un défi lancé par les dieux aux Hommes, les défiants par un challenge de battre le temps, et de repousser les limites dans lesquelles les dieux ont amenés les Hommes à exister. Nous ne voyons pas les dieux, car ils vivent en dehors de l'univers qu'ils ont crée pour nous. C'est ainsi que ni le temps, ni l'âge, ni l'instant, ni l'endroit ne les affectent, ils en sont en dehors. En dehors de cette boucle dans laquelle nous sommes.

Les légendes énoncent l'histoire, d'un groupe de dieux, en dehors de cette boucle qui décidèrent de s'émanciper de la majorité des autres dieux et qui par ennuis de leur ères ont décidés, ensemble de permettre à l'humanité de pouvoir s'expier de cette boucle. Ils donnèrent aux Hommes toute la profondeur de l'amour qu'elle nécessitait pour être la sortie d'une prison invisible. Les autres dieux au courant de l'action entreprise par ce groupe d'exilé, décidèrent ensemble de les séparés, et d'anéantir les liens divins qui les unissaient, coupant alors ce qu'ils étaient les uns pour les autres. Déchu de toute capacité et titre divin, leur punition fut sans pareille, ils terminèrent dans le monde des Hommes, enfermés dans cette boucle qu'ils voyaient depuis le dehors de l'univers. Affectés par le temps, l'endroit, l'âge et l'instant, ces dieux, devenus humains, séparés et ayant oubliés ce qu'ils étaient devinrent mortels.

Une seule chose subsista sans doute par la force et la pureté de ce qu'il était de l'union de leur lien. La profondeur de l'amour. Animé par cette profondeur, ils furent pris d'un désir de retrouver la partie perdue d'eux-même, celle avec laquelle par le passé ils furent liés dans la divination d'un monde surpassant la boucle dans laquelle ils étaient à présent. La punition fut si forte qu'aucun souvenir ne pu résisté à part l'union de leur lien survécu au blanchiment de leur mémoire. Mais ni leur véritables identités, ni les êtres avec qui ils s'étaient jurés l'unions ne fut garder en mémoire. Ainsi seule l'union divine résista à la punition des autres dieux. Ces dieux déchus, amnésiques, errèrent dans le monde en recherchant leur moitié, animé par la profondeur d'un amour qui dépassait alors les humains.

 Ils traversèrent de long en large le monde à la recherche de cet amour. En chemin, ils rencontrèrent d'autres humains, avec qui ils partagèrent cette forte union, ils donnèrent alors la vision d'un amour qui dépasse et brise le temps. Rendant les humains alors envieux, et conscient. Conscient que quelque part sur Terre, un être les attend. Eclatant à la vérité d'eux-même qu'il manque alors une partie d'eux, ces premières Hommes en contact avec les anciens dieux déchus, se mirent à chercher ce que nous, plus tard allions appeler " Des âmes soeurs ".


De son origine dans le Nord de l'Allemagne, en passant par les rues Parisiennes, jusqu'à son paroxysme pour la liberté au Népal, l'amour est-il tout ce qu'il nous reste ? Réponse à venir dans cette nouvelle histoire.