jeudi 11 juin 2015

Chapitre 594 - Cinéma

Je veux une fille de cinéma, une de ses filles qui quand elles vous aimes, enflamme la scène, brûle de passion, vous dévore des yeux. Je veux ce genre de fille qui vous enlace dans ses bras peu importe quand, où. Une fille de cinéma dont la profondeur me noierai de plaisir, de culture, d'envie. Une fille qui s'enroule dans la couverture attendant votre retour. Une fille pour qui la loyauté vaut plus que la fidélité, pour qui l'amour n'est pas un partage mais avant tout un cadeau, un sourire. Je voudrais de l'innocence, de l'intelligence, du savoir vivre. Je voudrais qu'elle me fasse m'interroger sur la vie, sur le quotidien, je vous une fille de cinéma qui me fasse prendre conscience en permanence des moments de purs plaisir, et d'ainsi avoir la chance pleinement en profiter. Je voudrais un regard, loin, puissant, et silencieux, de ceux que les mots ne peuvent désigner. Je voudrais inventer notre propre langage. Rire de tout, et faire de notre monde un jeu dans lequel le sourire ne serait que la seule condition. Je voudrais ne pas la faire souffrir, qu'elle ne me fasse pas souffrir. Qu'elle ne me force pas à agir d'une mauvaise façon. Je voudrais pouvoir apprendre à vivre d'une façon nouvelle, la conquérir sans la retenir, l'aimer sans l'emprisonner, la dévorer sans la blesser, et finalement juste la regarder, sans la toucher. Je voudrais un volcan en éruption mais à la fois la sagesse de la mer calme et ballottante. Je voudrais une fille de cinéma. Une de celle qui ne suffit qu'une seule fois. Une fille, qui après le baisé volé ne donne plus envie de connaître le reste du monde. Je voudrais une nouvelle fois, m'endormir en ricanant, le coeur lourd et emprunt de sentiment à son encontre. Je voudrais me sentir aimer pour ce que je suis et non pas pour ce que je représente. Je veux une fille de cinéma, qui m'enlèverait mes masques sans les briser, qui aimerait autant les masques que la personne car elle serait consciente de ce que cela est. J'aimerais une fille de cinéma qui ferait des sacrifices silencieux, sans se plaindre ni affecté notre relation, je la voudrais proche mais assez loin pour qu'elle fasse sa vie. Je voudrais une fille de cinéma avec qui courir dans les rues parisiennes, bouteille à la main soit plus sexy qu'amusant, je voudrais une fille de cinéma avec qui une cellule de dégrisement est plus bouillante qu'un jaccuzi. Je voudrais de l'extase, de la sagesse, de la pureté, de la folie, de la retenue, je veux de la classe, et de l'insolence. Je veux une insolente classe. Ma fille de cinéma n'aurait pas besoin d'habit, l'élégance l'habillerait de mes bras. Je veux une fille de cinéma réaliste mais qui offre beaucoup à son imagination, qu'elle idolâtre l'objectivité sans rejeter ses sentiments et avis sur les choses qui l'entoure. Je veux une stabilité que je n'aurai cette fois, pas le devoir d'offrir, une fille de cinéma qui sache être dans son présent et qui si l'on lui demande ce qu'elle deviendra dans dix ans, souri en vous disant qu'elle le saura dans dix ans. Je veux une fille de cinéma, qui saurait que le dimanche il ne faut ni sortir du lit ni bouger, j'aimerai ricaner au creux de sa nuque, et le chuchoter l'amour avec lequel je la vois. Ma fille de cinéma serait mon seul et unique amour. Ma fille de cinéma serait mon habitude, ma routine, mon "home sweet home". Je voudrais qu'elle croit en moi quand rien ne peut prédire quoi que ce soit en ma faveur, je voudrais qu'elle plaide ma défense même quand je serais aux yeux de tous coupable. Ma fille de cinéma n'aurait qu'une grande qualité qui ferait la différence : elle me ferait sentir son amour, ma fille de cinéma ne me dirai pas que je suis une option mais ne me mentirai pas en disant que je suis une priorité. Ma fille de cinéma ne jouerai pas sur les mots, ma fille de cinéma aurait les mots justes, nettes. Ma fille de cinéma serait parfaite, et c'est parce qu'elle est parfaite, qu'elle n'existe pas.. Car ici ça n'est pas du cinéma.

L'amour est comme un très bon vin servit dans un verre... C'est après avoir fini sa coupe, que l'on ressens sa vraie valeur.

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