mardi 16 juin 2015
Chapitre 598 - L'immonde sabotage
Tu avais ce quelque chose que les autres n'avaient pas. Ce sentiment qui dans ta présence faisait que l'on était bien , et de plus en plus à mesure que ta présence nous irradiait. J'ai dis que les choses avaient changé, mais tu as raison, rien ne change, et tout va en s'améliorant, cependant je ne comprend pas ce qui s'est amélioré. J'ai beau chercher des nuits entières, des journées à en perdre la vue du soleil, et l'idée de respirer, que je n'y trouve toujours pas.. Il n'y a pas de logique à ça, c'est un non sens que je ne supporte pas. Il y a des sacrifices, des choses perdues, des souvenirs détruits et oubliés pour une cause dont je ne connais ni le nom, ni le but. Je ne vois à la fin de ce chemin ni mur, ni gravier. Même pas une trace d'un chemin prenable. Il n'y a la fin de ce que je vois ni route, ni voie, ni choix. Pas même de mur, ni d'obstacle. C'est un vide vers lequel je me dirige et dont je ne connais rien. Je n'ai pas l'espoir d'une chose belle, j'ai perdu mon espoir dans le combat qui m'a amené sur cette route. Toute fois, j'ai besoin de connaître le sens de tout cela. Je dois le faire pour les choses perdues et sacrifiés, en l'honneur et pour le respect de mes efforts. Mais est-ce normal.. J'ai horriblement peur que la vérité ne me pèse jusqu'à m'en broyer les os. Je ne suis pas prêt je le sais, mais j'avance sur une route qui ne se traverse que dans un sens. Je n'attend à la fin de ce chemin, ni un miracle, ni même que l'on me sauve. J'y ai laissé mes armes et mes défenses au carrefour de mon choix. J'avance sans défense vers un inconnu qui à mesure que j'abats mes principes pour enjamber les difficultés, ne devient que plus menaçant à l'égard de mon monde. Je le sais maintenant, ce choix sera mon dernier dans mon monde sentimental. La passerelle de tout mon monde, le pont vital qui englobe mes sentiments à mes décisions. Je le sais, en ayant fait ce choix, j'ai saboté ce pont. Je me suis condamné. J'ai condamné une partie de mon monde à tout jamais pour quelque chose dont je ne sais rien. Ai-je été stupide ou totalement fou ? Ou bien encore les deux ? Il n'y a rien de bon qui m'attend au fond de ce chemin, je le sais.
J'ai voué à la destruction une partie de ce que je suis pour ne plus jamais pouvoir la réutilisé comme autrefois. Les choses vont de nouveaux en s'améliorant, plus j'avance et davantage je remet le principe élémentaire en cause.. Les choses et les gens ne changent-ils vraiment jamais ? Même quand c'est le cas osons nous le dire ? Je sens le pont de mes sentiments se fissuré à mesure que j'y emboîte le pas. Je ne retournerai plus jamais là où mes erreurs furent trop grandes et mes succès trop peu nombreux. Jamais je n'aurai pensé être en mesure, ni capable de cela. Je.. Je m'abandonne à moi-même contre toute attente, et je n'ai ni la volonté ni l'envie de combattre cela. Car je n'en ai pas les moyens j'ai abandonné mes armes.
Je suis comme cet être qui a un accident en voiture sur la route, et qui assure ne pas l'avoir fait exprès, ne pas avoir eu envie de mourir et qui pourtant constate, qu'il n'y a aucune preuve ni trace de freinage sur le lieu de l'accident.
Cette fois-ci je ne perdrai pas quelque chose ni quelqu'un contre mon gré, ou par mes décisions. J'ai retrouvé les parties de moi manquante, mon humanité, mon honnêteté, ma franchise, la droiture avec laquelle je désire vivre, et bien entendu la persévérance nécessaire pour tenir tout cela. Mais je réalise bien trop tard que sur ce chemin, en décidant de le prendre, je vais devoir sacrifier l'une de ses choses qui m'est essentielle. Qui fait que je suis moi. Aux travers de mes masques, des impressions. Aujourd'hui je l'ai compris, ce ne sont pas les gens que je dois laisser, ni même les choses arbitraires que je dois céder à une dictature que j'ose instauré dans mon monde. Je dois saboter. L'endroit où bien et mal sont la quintessence de mes actions, pour qu'enfin, je puisse accepté d'avoir quelqu'un à mes côtés.
Tu avais ce que les autres n'avaient pas, tu m'as remplis d'une immense joie, tu m'as brisé le coeur à de nombreuses reprises, dont les chiffres s'emmêlerait à ce compter. J'ai connu le plaisir de pleurer de joie en te voyant, du souffle de chaleur passant mon corps en détail. J'ai eu de l'espoir, des surprises, de l'attente inespéré. Des rires, des douleurs, des questions. Et tout ceci a valu le coup, vraiment. Ça en valait vraiment le coup. Mais toute les histoires ont une fin. Et nous avons débuté la notre ensemble, en choisissant de l'écrire d'une même et unique plume. Je refuse que l'histoire par elle-même décide de notre fin. Nous avons à écrire notre fin nous-même, et ce qui a été fait. C'est par toi que nous en sommes arrivé là, et c'est par moi que tout ce fini. J'ai eu une vie sentimentale, que je n'ai jamais espéré avoir, même dans mes rêves les plus fous. J'ai appris à être aimé, et j'ai aimé du plus profond de ce que j'avais à donner, de bien des manières. J'ai tant grandis, appris et mûri avec toi, que ma vie n'aurait jamais été la même sans toi. Tu as donné naissance à nombre de principes, et tu m'as permis d'avoir la force d'aimer, et de protéger les personnes et les choses que j'aime. Mais surtout, la plus belle chose, la plus hallucinante des choses que tu aies faite.. C'est de m'avoir prouver que oui, les miracles existent réellement, que quand l'on est assez fort pour croire en ce que l'on désire, et ne pas y lâcher prise, l'irréel se produit. J'ai du te reconquérir trois fois, tandis que toi, tu n'as eu besoin que de la première fois, pour que je sois irrémédiablement et intemporellement à toi. Tu es encrée en moi. Et j'accepte, j'accepte de vivre avec les souvenirs que j'aurai de toi. J'accepterai de me lever quelquefois est d'avoir ton visage dans ma tête, d'avoir ton odeur dans mon nez. J'accepterai de te comparer aux autres et de te trouver toujours et encore meilleur. Je n'arrêterai pas de t'idéaliser, simplement parce que tu as idéalisé ma vie. Tu m'as poussé à comprendre que l'amour n'était pas ce que les films proposaient, ce que les livres écrivaient, ce que les gens pensaient. Tu m'as offert la définition de l'amour que je sais vraie. Que d'aimer une personne se manifeste, seulement et uniquement dans un instant, et non pas sur une durée, que l'amour n'est qu'un parcellement de moment et de choix, de décision et d'action. Tu m'as prouvé et fait comprendre que l'amour, c'est l'instant où nous aimons quand tout nous force à ne pas aimer. J'accepterai tout ça, parce que tu fais partie de ma vie, que je ne le veuille ou non, et je ne veux pas te refuser. Mais tu dois comprendre. Qu'en sabotant, qu'en sacrifiant se pont. Je .. Je.. Je te perd.. Je te perd putain de merde.. Je n'arrive pas à correctement l'écrire ni même à le comprendre.. Je ne veux pas le réalisé.. Mais je vais te perdre.. Te perdre toi, mon dieu.. Comment puis-je.. Comment puis-je le réalisé consciemment.. J'ai l'impression de.. D'être un meurtrier.
Pardon, mais j'ai quelque à détruire.
Je te souhaite tellement de bonnes choses, mais sans moi cette fois.
Je t'aime tellement.
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