dimanche 26 novembre 2017

Chapitre 681 - Temps imparti dépassé





Je ne t’en veux pas bien au contraire, en ayant accepté tout cela, je savais que la destination finale ne serait pas plaisante, et ne se ferait du moins pas sans quelques accros. J’ai accepté ce que j’étais dans tout ce que tu me disais et voulait bien me faire croire - peut être est-ce l’envie de te faire plaisir qui a dirigé tout ça - quoi qu’il en soit je t’ai cru différente sur bien des points et bien des choses, on ne devrait jamais croire le genre de personne auxquelles tu ressembles, et pourtant j’ai fais cette erreur en connaissance de cause parce qu’après tout le bénéfice du doute et le principe de seconde chance existe.

Plus qu’un simple jouet j’ai été l’amusement de tout un cirque dans lequel je me suis plu, la marionnette qui se sait bouger en soit. J’avais simplement oublié une chose essentielle, les fils, la marionnette ne bouge pas selon son gré, sa volonté mais bien celle d’une autre entité. J’ai cru bon de croire que rien ne changerait, après tout pourquoi croire l’inverse alors que je suis l’exemple même de ce qui est immuable, je hais le changement.

Je ne t’en veux pas, juste un peu à moi-même de toujours faire la même erreur, de croire qu’en tout point les gens que nous rencontrons sont différents même si des similitudes subsistes, je ne pourrais je pense remettre ça en cause parce que nous sommes à notre manière tous différent, nous ne sommes pas les mêmes personnes mais le même genre de personne est cette différence reste fondamentale dans le rapport aux autres.

Je te dois bien des choses que je tâcherai avec le temps de te rendre parce que tu me fus autant bénéfique que j’ai pu l’être à mon tour pour toi. En attendant cette unique certitude d’une fin brutale, je te demande avec toute la compassion et les années qui ont suivis notre rencontre de bien vouloir cesser d’exister à mes yeux. Je ne veux plus rien savoir de toi, du fait que tu respires ou que tu puisses sourires, l’idée de me sentir sali n’est pas très lointaine mais par respect pour ce que je pense de tout cela, je garderai une image de toi fidèle à la personne que j’ai pu voir. Ton existence confirme aujourd’hui que tu ne seras pas dans mon avenir et que tu te renforceras dans un passé où ta vie sera bannie à mes yeux. Ne voit pas ça comme de l’ignorance ou une sorte de punition, nous, du moins, je suis loin de tout ça, tu fais tes choix et je fais les miens.

La première fois c’était une erreur, la seconde était un choix qui en définitive s’est avéré être exactement ce qu’il devait être, au nom de tout ça et de toutes les autres histoires, je tâcherai un jour de palier à cette irritante envie de voir l’histoire se répéter en croyant qu’elle finira autrement, l’espoir fait beaucoup de chose, toi qui en vit beaucoup le sais bien mieux que moi.

Rien de tout ça n’était différent au précédent, il y avait une envie, une promesse, des paroles, et des intérêts qui avec le temps, dans sa plus grande beauté a su balayé. Les choses sont éphémères surtout quand cela concerne les personnes. Je te souhaite d’avoir la vie que tu as envie d’avoir et que tu reçoives ce que tu mérites, en attendant que je puisse venir à toi, te rendre ce que tu m’as donné, tout s’efface de manière aujourd’hui démoniaque. Puisse-tu exister dans la mémoire des autres mais dorénavant plus jamais la mienne.

Finalement rien n’a jamais changé, il y a toujours un joueur et un jouet.



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