Échouer. Ce putain de mot me refile gerbe . Pourtant c'est mon quotidien , j'échoue les choses les plus simples , j'échoue les choses qui par le passé; je réussissais sans encombre. J'échoue les projets de mon futur , je bousille mon présent , et j'éclate mon passé. Je doute des compétences acquises . J'espère des "trucs" qui ferait rire ta voisine de 6 ans qui lit encore Cendrillon.
J'ai des rêves qui transgressent leurs propre définition. J'ai quelquefois envie d'abandonner , de baisser les bras. Mais la pression est si forte qu'elle m'empêche même de les pliés. Un an plus tard j'ai ce putain de culot de ne comprendre que maintenant que j'ai perdu mon équilibre. Bien plus dangereux qu'un bateau en pleine tempête , qui se voit valdingué de gauche à droite , la mer reine en ces lieux , admire , maîtrise et se moque. J'ai cette originalité de m'être noyé avant d'avoir foutu un pied dans l'eau.. Je dis un an , mais je ne sais plus , je ne sais pas , j'en perd la notion du temps. Je ne suis plus stable , une construction à la ramasse , qui mérite de péter à gros coup de dynamite. Je ne retrouve plus mon équilibre , ni même ce qui faisait que j'avais la prétention d'un avoir un. J'ai cette impression d'être vidé de moi-même. Bordel , je lâcherai pas.
putain , putain , Putain.. Je n'ai pas le droit à l'abandon et pourtant la sortie me semble si loin.
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