mercredi 29 mai 2013

Chapitre 373 - Steingraeber & Söhne




Magnifique , splendide , beau , charmeur , sensuel , rêveur , envoûtant , désirant , étonnant , puissant , admirable , fier , beau , élégant , classe , romantique , sentimentale , émotionnel , vivant , attirant , jouissant , suprême , plaisir , résurrection , vie , courage , beauté , succulent , détermination , force , volonté , envie , courage , exploit , but , pouvoir , merveille , cadeau , persévérance , croyance , espoir , certitude , souffrance , douleur , plaisir , joie , sourire , lumière , agréable , amusant , absolu , attachant , délectable , divin , éblouissant , bouleversant , captivant , céleste , chef-d'oeuvre , majestueux , magistral , mirobolant , prodigieux , ravissant , remarquable , révolutionnaire , exceptionnel , exemplaire , flamboyant , formidable , grandiose , important , impressionnant , infernal , innommable , irrésistible , talentueux , envieux , troublant , passionnant , somptueux , sublime , plaisant , satisfaisant , historique , mythique , légendaire , unique , intouchable , inaccessible , inatteignable , couronnement , succès , victoire , comblé.






BONHEUR.

lundi 27 mai 2013

Chapitre 372 - T'es sur de rien , et c'est parce que t'es sûr de rien que tu peux tout tenter . Mais si tu ne tentes rien tu n'avances pas. Tu lis , mais tu ne comprends pas .





Ne dit pas que tu as besoin de quelqu'un quand tu es incapable d'aller lui parler , ou de dire ce que tu ressens vraiment. Ne dit pas que tu as tout essayer quand tu es incapable de faire un pas dans sa direction. Ne vient pas en larme dire que ça te fait du mal , quand tu n'as rien fais pour l'empêcher . Ne vient pas dire que tu as perdu quelque chose quand tu ne t'es même pas battu. Ne t'exprime pas en disant que c'est une cause perdue quand tu as décidé de ne pas tenter le coup dès le début. Ne dit pas que tu ne pouvais rien y faire , alors que tu avais peur d'agir. Ne dit pas que rien n'aurait changé si tu avais fais quelque chose , alors que tu n'as rien fait et que tu te permets de donner ton avis sur une réalité et un futur qui n'existe pas . Tout ça te neutralise par la peur. Ne dit jamais que tu as tout fait , quand tu sais au plus profond de toi que tu n'as pas tout tenter , tout essayer. Ne pointe pas du doigt sur la faute de l'autre , mais tente de te surpasser pour prouver que tu es capable , toi d'arranger les problèmes des autres qui te concerne. Tu n'as pas le droit de regarder cette personne en te disant "tant pis " "dommage " ou " c'est la vie " " le destin " .. Non c'est toi , seulement toi , et uniquement toi qui n'a rien changé. Tu as le pouvoir de tout changé. Ta seule limite est et reste ton engagement et la force avec laquelle tu veux te battre pour ça. Plus tu te bats ardemment , plus tu prouves sa valeur. Plus tu prouves sa valeur et plus tu mérites cette même chose. On a rien sans rien , tu le sais , il faut se battre pour avoir ce que l'on veut , tu le sais. Tu sais tout , mais tu ne comprends rien. Tu entends , mais tu n'écoutes pas . Tu vois , mais tu ne perçois pas. Tu sens , mais tu ressens pas. Tu parles , mais tu n'agis pas. La facilité reste de ne rien faire , paradoxalement c'est ce choix qui donne les pires conséquences. Ce n'est pas enviable comme situation mais on ne détient que ce que l'on a . On ne peut pas dire qu'on apprécie les gens si on les tient à l'écart de nous , on ne peut pas dire que nous apprécions la brise du vent dans notre cou si l'on ferme les fenêtres à l'approche de celui-ci. On ne peut pas dire que nous avons peur , si on ne va pas au devant de cette même peur pour prouver qu'elle existe bien. Imaginez .. Cela voudrait dire .. Que l'on peut avoir peur , d'avoir peur ?! Et donc avoir une peur infondée sur rien ? .. Comment peut on dire qu'une personne nous manque , quand on se refuse à la voir ? Ce n'est pas si simple que ça n'est-ce pas ? Et pourtant c'est bien le cas , cette habitude à vouloir compliquer les choses simples , et simplifiées les choses compliquées.. C'est amusant. Et c'est parce que nous n'avons pas cette notion. Ni cet engagement face aux choses , aux êtres , que nous sommes paradoxal avec nous-même. Et que donc nous faisons des erreurs. Mais ces erreurs nous permettent de nous rectifier comme un train sur la mauvaise voie. Par delà même de nous amélioré et d'apprendre , et de comprendre. Les plus belles choses viennes des plus grandes erreurs. L'Homme apprend sous la douleur , sous la souffrance , l'émotion , la compréhension de perte , et d'acquisition. "Avoir" "Perdre" " Détenir" "Obtenir" "Appartenir" . La première erreur est de ne pas donner assez d'importance à nos mots , à nos impacts , à l'importance que l'on peut avoir pour les autres. Et surtout , les principes . Nos principes , savoir les accepter , les comprendre , et les assurer pour qu'ils soient ce que nous sommes. Voilà que rentre en jeu , l'un des principes fondamentales , que j'avais exilé de la scène et de ma vie , car devenu trop dur avec moi , les autres , devenant exigeant je n'ai plus accepter les erreurs , les fautes , les doutes , les peurs. Je demande l'impensable à des êtres qui doutent de leur perfectibilité comme je doute parfois de la mienne.

 Le principe de seconde chance . Qui que vous soyez , quoi que vous soyez , quoi que vous ayez fait , quoi que vous ayez dit , quoi que vous ayez penser , où que vous soyez : vous méritez tous une seconde chance. Ce principe existe , parce que l'Homme existe , parce que l'erreur est humaine , parce que l'erreur est belle , belle parce qu'elle prouve que c'est la vie , nos capacités , qui sont en jeux. Et même si nous échouons parce que nous n'avons pas les capacités assez grande pour remplir une tâche visée , cela prouve une chose , des plus essentielles : nous avons des capacités , des capacités à développer. Et ce principe , reconnaît les capacités.

Il reconnaît que l'erreur est pardonnable , qu'elle est réelle , qu'elle n'est grave , qu'elle est nécessaire pour devenir meilleur. Si on refuse ce principe , on refuse la possibilité de s'améliorer , de laisser une chance de pouvoir devenir meilleur. Il reconnaît que l'être n'est pas parfait mais qu'il tend à l'être , et qu'il est sans cesse en changement , et constante pour devenir bon. Il reconnaît l'existence de tout à chacun , de sa façon de penser , à sa façon d'agir. De sa façon de vivre. 


Le principe de seconde chance existe , et il faut y croire non pas seulement parce que nous sommes obligé mais pour que nous acceptions et nous prouvions que nous sommes comme tout le monde , imparfait , capable de commettre des erreurs. Mais de ce laisser une chance , une chance de réparer , et d'améliorer ce que nous sommes. Pour qui sait , un jour quand ce sera à notre tour. De flancher , que quelqu'un d'assez humain , soit capable à son tour de croire en ce principe de seconde chance. Seconde chance , pas une de plus. Donnez une seconde chance c'est prouver son humanité , en donnez une troisième c'est prouver sa débilité.



Je me ré-autorise à croire en ce principe.

jeudi 23 mai 2013

Chapitre 371 - Hommage






Vous savez , je n'ai jamais connu votre nom , je n'ai jamais su qui vous étiez . Je ne connais que votre visage , je n'ai pas assisté à votre vie , ni même à la valeur de votre existence. Mais j'ai vu votre mort. Je l'ai laissé apparaître. Vous happez , vous emportez avec elle. Loin d'ici , loin de ce monde froid sans émotion ni sentiment. Un monde où l'apparence prône sur la beauté du coeur , et la pureté de l'âme. Vous avez été une femme , qui en trois minutes a transpercée tout ce qu'il était possible pour moi de caché. Je sais que je n'y suis pour rien , et que je ne pouvais rien faire. Même si je n'ai aucune raison , je le regrette , je regrette amèrement de ne pas avoir pu vous aidez. Vous garder en vie quelques minutes , que sais-je quelque jours de plus. Vous étiez là , et l'instant d'après vous le l'étiez plus. Qu'avez-vous vu ? Etait-ce beau ? Rassurant ? Quelles étaient les dernières choses auxquelles vous avez pensé. Vous hanterez ma vie pour le restant de mes jours , mais cela reste loin d'être dans le mauvais sens des choses; Vous aviez l'air si douce , si pure , si agréable. Les femmes sont toutes comme ça quand elles sentent la vie s'évaporer de leurs corps ? Vous aviez quelles âges ? Je vous aurez donner la trentaine vous savez. Aviez-vous un mari ? Aviez-vous quelqu'un qui venez vous voir durant vos derniers jours ou étiez vous toute seule ? Je ne sais rien de vous. Et pourtant vous m'avez mis à nu , comme jamais on aurait pu me le faire. Vous aviez la douceur d'une mère , votre voix.. Tremblante , prête à céder face à la mort était tragiquement très belle. Vous m'avez donné plus de chaleur humaine que je n'aurai pu en désiré à ce moment là. Étais-je drogué ? Ce que j'ai vus s'est réellement passé ? Existiez-vous réellement ? N'était-ce qu'un rêve ? Une hallucination dû aux drogues qu'on m'avait injecté ? .. Je ne sais pas , et cela me tiraille. Qui étiez-vous , que représentiez-vous ? Pourquoi m'avoir dit ça à moi ? Pourquoi m'avoir demandez à moi de venir ? Comment avez vous su ? Comment le saviez vous ? .. Je ne sais pas si vous avez de la famille , ou si elle pense à vous . Par contre ce que je sais c'est que moi , je pense à vous madame. Quelquefois dans la journée quand je me sens bouleversé , je repense à vous , à ce que vous m'avez dit , en cinq petites minutes , en trois cent secondes j'ai été changé.. Que me diriez-vous si vous pourriez me voir ? Me diriez vous toujours la même chose ? .. Je divague , je le sais , mais l'image de votre visage est imprimé en moi , en mon âme. Vous êtes devenu si importante , vous qui la seconde d'avant n'étiez qu'une inconnue dans un lit ? Vous savez , vous n'êtes pas une raison , ni un motif , mais vous m'avez donné encore plus l'envie de vivre , d'aimer , de chérir et de protéger les gens que j'aime.. Mais il n'y a plus personne que j'ai a aimé. A part l'ombre d'un fantôme qui quelquefois comme pour me torturer réapparaît devant moi et ne veux pas se faire prendre , disparaissant comme une fumée.. Je ne vous ai rien demandé , j'étais insouciant , inconscient , et les minutes qui suivirent m'ont tant fait grandir.. J'ai connu votre gentillesse et votre dernier instant. Je le sais maintenant , même morte , le visage atteint par la froideur de la faucheuse , la beauté d'une femme reste éternelle. C'est tragiquement sublime. La mort de toute femme si quand bien même doit-elle arrivé , devrait se dérouler de la même manière , avec autant d'élégance que vous. Vous êtes parti d'une scène où j'aurai tant voulu voir continué à joué.. Madame.. Pourquoi m'avoir dit à moi , dans votre dernier souffle .. De ne jamais abandonnez ? Vous m'avez offert à moi l'abruti de service.. Vous m'avez offert à moi , le plus beau cadeau empoisonné que je n'ai jamais pu avoir. C'est une véritable malédiction. Je n'entend plus , quand je suis exténué , mon coeur me dire qu'il faut continué.. Mais je vous entend vous. D'une légère voix frébrille me dire ; " N'abandonne jamais mon garçon. " , je vous ai entendu la semaine dernière dans mon sommeil.. Je me suis réveillé , a chaud de larme , je vous ai chercher , sans jamais vous trouvez.. Si vous aviez eu un fils , il a dû avoir tant de chance d'avoir une mère comme vous à ses côtés. J'ai trop honte de moi , quand soudainement je ne me sens pas assez fort pour certaines choses.. Vous êtes la première personne .. Vous êtes la première personne morte que je ne veux pas décevoir.. Vous aviez toutes les réponses à mes questions j'en suis certain.. Quand je m'en sentirai la force. Je parlerai de vous , de ce que vous m'avez dit , de tout ce que vous avez pu m'apporter , à la personne qui compte le plus pour moi. Elle doit savoir , elle doit savoir qu'il y a une inconnue , avec qui j'ai parlé , qui maintenant à quitté ce monde en ayant la conviction que je n'abandonnerai pas et que je réussirai à t'avoir. Je dois le faire , non seulement pour moi , mais pour elle aussi. Ma façon d'honoré sa mémoire. Tout comme je n'avais pas idée de ce qu'elle représenterai pour ma vie future. Tu n'as pas idée de ce que tu représentes pour moi à l'heure actuelle. Je t'aime.

Chapitre 370 - On a arrêté de regarder en dessous de notre lit pour voir si il y avait des monstres , quand on a réalisé qu'ils étaient en nous.



Musique Festival de Canne 2013



L'autoroute de la vie se dessine à chacun de mes pas. Rien ne sert de courir. Je rêvais de parcourir le monde. La tête dans le ciel , j'admire ces étoiles qui ne seront jamais miennes. Quoi qu'on vous dises , quoi que vous fassiez , quoi que vous pensiez. Il faut que vous sachiez que vous avez un droit. Le droit universelle , que vous vous devez de réclamez. Vous avez le droit à une seconde chance. Tout le monde à le droit à une seconde chance. Il ne faut pas la demander , il faut la prendre , la saisir rapidement. Et surtout qu'elle soit utile à quelque chose. Tout le monde. Absolument tout le monde.



[Ecrit il y a 840 jours.]

Chapitre 369 - Et voilà qu'une vie crie à travers la mort.






J'aurai pu choisir une photo plus , plus.. Sale ? Violente , amusante , et provocatrice. Mais j'aime trop l'élégance et la classe pour me permettre ça maintenant. Alors on met bien sa cravate , son veston , son costard , ses boutons manchettes , son mouchoir en soie , on se dresse droit , et on va prouver aux gens que la classe n'est pas une histoire d'argent. Mais bien de style et de caractère.

 Le problème avec l'amour aujourd'hui , c'est que les gens se mettent en couple parce qu'ils se sentent seul , pas parce qu'ils veulent aimer quelqu'un. C'est juste une histoire de frousse. Pas de courage. Ce n'est pas un conte et encore moins une belle histoire pour enfant. Les filles qui pleurent pour un garçon sont peut être amoureuses. Mais des garçons qui pleurent pour une fille n'aimeront plus jamais avec un tel degré d'émotion. Apprécié ou se consumé. L'amour n'est pas un joker qui se base sur du 50/50, beaucoup de gens le savent , ils savent tous que l'amour c'est tout ou rien. Mais quand ils sont face à des responsabilités qui les dépassent et qui leurs demandent le "tout" , ils fuient pour rien.  J'aime particulièrement trop cette histoire. Parce que la fin reste encore à écrire. Qui osera faire la prochaine page ? 

Ma vie n'est pas belle , n'est pas extraordinaire , elle n'est pas vantarde , ne recherche ni gloire , ni récompense. Elle ne roule pas sur l'or , mais ne s'écrase pas dans la merde. Elle n'espère pas et n'attend rien. Elle ne croit en rien , et exclu le doute des actes. Elle n'est pas la plus chanceuse , mais pas la plus à plaindre. Ma vie n'a pas supporter l'enfer des autres ni l'enfer d'un vide. Elle supporte le miens. Elle tient tête à l'absence , et se moque de la mort. Ami , ennemi , parent , inconnu , star , politicien , manipulateur , abusateur , profiteur , moraliste , menteur , opportuniste c'est tous les mêmes au final. Ma vie n'est pas à désirer , mais elle n'est pas à rejeté . Elle n'est pas parfaite comme vie , mais ça reste la mienne et je ne l'échangerai pas. Même pas contre une Aventador. Parce que dans la vie vous aurez une multitude de choix à faire mais n'oubliez jamais qu'il y a deux types de personne dans le monde.. Vous ; et les autres.


Faire ton deuil est une mauvaise blague , un cauchemars que je me refuse à rêver. J'ai souvent pensé à tord qu'être ignoré ou oublié était la pire des sensations que l'on puisse éprouvé . Mais enfin de compte ..vous est-il déjà arriver d'être remplacé ?




" Il me semble que la mort imminente pousse à agir. Pourquoi faut-il toujours attendre qu'une vie soit en jeu , pour en arriver à ça ? La connaissance de la mort change tout, à vrai dire , si vous deviez savoir le jour exact , l'heure également de votre mort, cela remettrait totalement en question votre façon de voir les choses. Je le sais. Avez-vous une idée de ce que l'on ressent quand on vous fait patienter , pour vous annoncer que vous allez mourir ? La plupart des gens n'ont aucune reconnaissance d'être en vie. Voilà que le compte à rebours commence. Tout d'un coup , le temps file trop vite pour vous. En une fraction de seconde , tout votre monde s'écroule. Vous ne voyez plus , vous ne sentez plus de la même manière. Vous savourez tout. La moindre chose , un verre d'eau , une marche dans le parc. Le temps file. La plupart de vous veulent ignorer le temps qui s'arrêtera enfin. Ironiquement , c'est ce qui les empêchent de vivre pleinement leur vie. Et ils boivent bien sur aussi des verres d'eau , mais sans jamais vraiment y goûter. Pour moi le temps n'est pas flexible. Et il ne le sera jamais. Les gens qui ne profitent pas de la vie ne méritent pas de vivre . "



[SAW]

mercredi 22 mai 2013

Chapitre 368 - Je n'ai jamais combattu d'adversaire plus difficile que mon âme. Une fois je perd. Une fois je gagne.





Joue pas avec le feu pétasse , tu risques pas de te brûler mais bien d'en crever.





[ Tu te rappelles nos batailles de " C'est moi qui t'aime le plus " ? ]
[ Bien sûr. ]
[ On dirait que c'est moi qui a gagné. ]

mardi 21 mai 2013

Chapitre 367 - Le hamster


Macklemore & Ryan Lewis - Same love ( Ceux qui connaissent Macklemore uniquement grâce à ses deux dernières musiques et qui se pensent fan , vous allez crever par un taré qui demain vous bouffera la bite.)
" C'est en toi , cette folie d'aimer , de surpasser , d'exploser les limites. Tu es une personne dont on a l'impression qu'elle n'a aucune limite. C'est flippant et pourtant tellement intriguant. On se demande bien ce que tu vas pouvoir faire. Tu es une surprise. A chaque seconde. D'habitude on s'attend à peu près à la réponse des gens ou à leur réaction . Mais toi , c'est pas pareille , tu ne vas pas comprendre un "ça va" comme tout le monde , tu .. Je ne sais pas comment te dire. Mais on se sent spécial avec toi. On se sent autre. Autre que soi , on a l'impression de parler à quelqu'un qui se rend compte qu'on est plus que ce que l'on veut paraître. Qu'on cache quelque chose. Quand je te parle par exemple , je n'ai pas l'impression d'être une simple personne qui te parle , j'ai l'impression que tu comprends ce que je veux dire. Que si tu ne le comprend pas , tu vas tout faire pour. Tu donnes vraiment de ta présence. En fait on se sentirai presque exister rien qu'avec ce que tu fais , tu donnes beaucoup d'attention sans t'en rendre compte. Tu donnes l'impression et j'espère vraiment que ce n'est pas qu'une impression , que ce que l'on te dit , tu l'écoutes , tu l'entends , tu le comprends , et tu l'acceptes. C'est pour ça que parler avec toi devient presque une drogue. Tu es quelqu'un d'imprévisible , excitant et horriblement dangereux quand tu le veux. Tu parles , tu parles trop , parfois pour rien. Mais tes paroles sont à la hauteur de tes actes. Et même si tu es ridicule et pathétique par moment , tu restes toi-même , avec ceux que tu connais comme ceux que tu connais pas. Tu donnes l'image d'une personne sûre , intouchable , et incroyablement résistante à la douleur. Et je suis sûr que tu as un mental de dingue mais que ça , tu n'as pas besoin de le prouver , de le faire valoir ou de le faire comprendre. Tu ne veux pas briller en société , tu ne veux pas briller devant tes amis , tu ne veux pas te faire remarquer , mais juste avoir de l'attention. L'attention de qui ? De quoi ? Je ne sais pas , tu restes si mystérieux sur toi et sur l'égard que tu te portes. Là par contre je n'apprécie pas ce que tu représentes , quand on te dit ça tu ne réponds pas , c'est une façon tellement horrible , et plus sérieuse qu'un tas d'insulte pour dire que tu ne prends pas au sérieux ça , que ce que l'on te dit te n'intéresse pas. C'est violent , brut et véritablement trop froid. Tu prouves que tu te moques du regard des gens , mais tu renforces cette impression de rocher , de roc , impossible à abattre. Tu me fais penser à ces boxeurs qui doivent apprendre à ne pas montrer leurs douleurs dans un match , pour ne pas indiquer à leur adversaire où frapper. Tu es un déluge de coup. Une vague qui gronde , comme un océan qui s'abat sur la plage et qui repart pour revenir. On te traite souvent de chien , d'un chien qui aboie plus qu'il ne mord. La vérité c'est que quand tu mords tu ne fais pas mal , tu tues. Tu sais ce que tu vaux , et parce que tu le sais , cela te suffit. Tu n'as rien besoin de prouver aux gens. Et c'est par delà même l'acte suprême par lequel tu prouves que tu sais qui tu es . Et puisque tu sais qui tu es , tu ne laisses pas savoir aux autres qui tu es , et ce que tu vaux. C'est un jeu pour toi pas vrai ? Plus on t'insulte , plus on tente de te décrire , plus tu fais face à des personnes qui te jugent sans te connaître , plus tu t'amuses ?! Mais .. Mais tu dois tellement t'amuser.. Enfin de compte je voulais te dire. Tu as beau vouloir être une fumée , pour une fumée tu es plutôt belle , et tu sens bon en plus . Mais cette folie d'aimer , c'est en toi. Ne l'abandonne jamais. C'est ça , qui fait que tu es unique. "

" 8 h 37 . Tu connais l'histoire du pingouin qui respirait par les fesses ? "
" Oui ."
" Putain. Et tu sais pourquoi on enroule un hamster de scotch ? "
" Non. Mais dit toujours. "
" Pour pas qu'il explose quand on l'encule. "
" Bordel oublie ce que je t'ai dis , t'es qu'un gros dégueulasse. "

dimanche 19 mai 2013










Les hommes n'ont jamais était aussi classe que pendant les années 30 . Vous pensez qu'on a 73 ans d'avance , et d'amélioration sur la mode d'avant à aujourd'hui ? Je vous le dis. L'agente masculine à 73 ans de retard. 



Chapitre 366 - Shoot me bitch .





Je marchais dans la rue , il faisait bon , il n'y avait aucun bruit , aucune voiture. Juste une route , une forêt avoisinante , et quelques lampadaires éclairant ma route. C'était la semaine dernière. 23h , les premières voitures traversent des routes , à vives allures , j'en entend partir au loin. Des motos , des voitures , il y a de la vie là-bas. Ici c'était le silence. Des points brillants dans le ciel , un semblant d'étoile , une lune trop timide . Je marchais sur le trottoir et j'ai soudainement vus , au loin , bloqué entre deux roues d'une voiture , moitié route , moitié trottoir , une feuille. Pas un papier , une feuille , sur laquelle était écrite quelque chose. Des lignes , des mots. Oui voilà ! Des mots , des phrases. Mon regard qui vaguais dans le ciel était maintenant absorbé par cette feuille , qui avait-il donc d'écrit dessus.. J'allais maintenant en direction de cette feuille , arrivé à sa hauteur .. Je me suis penché , l'ai prise dans mes mains , une écriture fine , douce , et sûrement avec quelques années de calligraphie derrière ses mains , était écrit en lettre , claire et belle ces mots :

" La vérité c'est que je me suis trompé. Des tonnes de fois. Que je me suis trahis dans mes propres choix , mes propres envies. J'ai pris les mauvais chemins en espérant esquiver les embûches . J'ai merdé. J'ai totalement et irrémédiablement merdé. J'ai trop souvent fais le choix de la facilité. Plus jamais je ne choisirai l'inaction à la difficulté , plus jamais je ne fuirai face à l'adversité aussi forte soit-elle , je ne baisserai plus les yeux , plus la tête. Je ferai ce que je juge nécessaire de faire. Je ne perdrai pas mon temps. Mais je l'investirai dans les gens que j'aime , et ferai la fierté des êtres qui me sont chers. J'abandonne , les remises en situations , les jeux de mots , les mensonges , la mauvaise foi. Je vais devenir ce que je veux être , et ce que je serai. Je veux avoir la plus belle image de moi , pour moi. Celle que j'imagine et qui me fait rêver d'un moi meilleur sans l'obtention d'un regard ou d'un avis positif des autres. Je serai moi , pas par les autres. Par moi. Je ne transformerai pas les gens , et les gens ne me transformeront pas. Je ne suis pas prêt , j'ai peur. Mais je vais le faire. Je prend le risque de pouvoir tombé si je peux m'envoler... "


Le reste est à moitié déchiré est illisible . Etonnant , bouleversant , et amusant , je songeais alors au coup du hasard , et un destin qui se voulait cette soirée là , joueur. Le monde me réserve pas mal de surprise. Regonflé à bloc je suis rentré chez moi. Je souhaite à cette personne de ne jamais s'arrêter. C'est toujours une personne de plus sur six milliard .

samedi 18 mai 2013

Chapitre 365 - Imaginez , rêvez , croyez , pensez , agissez , contemplez , réalisez.



Fait ce que tu dois faire , pas ce que les autres attendent de toi [One Republic - If I Lose Myself (culture code remix)]

Vivre en écoutant les autres , c'est vivre en attendant qu'on nous donne l'autorisation de respirer. Et ça , ce n'est pas une vie. Seul ceux qui dépassent , le regard , les interrogations , les critiques réussissent. C'est bien beau de lire , de savoir , de comprendre. Mais un moment il faut le faire. Quand on est n'importe qui et qu'on rêve de devenir quelqu'un. L'imagination ne suffit pas. Soit tu acceptes de souffrir pour vivre. Soit tu ne souffres pas et tu ne vis pas. Dans ce cas , à la fin , à la remise des récompenses , ne te plaint pas de ne pas être appelé sur la scène. Ceux qui osent mérites toujours quelque chose. Toujours. Si tu ne veux pas vivre personne ne te donnera le souffle nécessaire à ta respiration. Fait les choses par toi même , et face aux critiques , demandent leurs de faire de même, et tu admiras leurs réactions de fuite , de rejet. Il en faut une paire incroyable pour le faire. Ce n'est pas secondaire , c'est obligatoire. Le goût du risque , c'est le goût de la vie.


Avant ça , comprenez une chose : La peur est un choix

mercredi 15 mai 2013

Chapitre 364 - Capitale de l'amour

Paris - 2009

Rue Rivoli , Le pont des Amoureux , l'Avenue Montaigne , Les escaliers de la butte Montmartre, L'Avenue des Champs Elysées , le Boulevard de la Madeleine , Assas , La Sorbonne , L'Arche de la Défense, la somptueuse et merveilleuse Place Vendôme , la Fontaine du Palmier , Le Jardin du Luxembourg, Le Louvre , La Cathédrale Notre Dame de Paris , La Tour Eiffel , La Gare Du Nord , Le Pont Alexandre III, Le Boulevard Haussmann , l'Ile de la cité , Le Procope , La Place de l'Opéra , La Place Du Palais Royal , La Rue de la Paix , La Rue du Faubourg-Saint-Honoré , Printemps Haussmann , La Galerie Lafayette Haussmann et son superbe sapin bleu, La Galerie Colbert , La Galerie de la Madeleine .





Des rues si belles et chère à l'imagination que je leur porte , j'y rêve et les désirs , porter par les histoires , et les évènements , de trois cent ans de vie , foulées par des millions de personnes . Symbole , et emblème d'un Paris luxuriant , classe , élégant. Le Paris des cartes postales , le Paris du monde. La capitale mondiale par excellence. Soudain en rêvant d'un Paris intemporelle , où la mode y naît , et les pensées grandissent et deviennent des révolutions. Une phrase d'un écrivain me heurte l'esprit ; Henri Calet , amoureux d'un Paris populaire du XXème y disait ses quelques mots qui définisse dans sa totalité le Paris parfait :


" Paris à la marche , Paris par les pieds , Paris sous les semelles. A chaque foulée, où que l'on aille, on fait lever une poussière de souvenirs sur ces trottoirs que l'on a usés. Je ne peux faire deux pas sans me rencontrer, je retrouve mon image dans ces murs témoins qui sont comme des glaces déformantes où je me vois petit, grand, mince , pâle, drôlement attifé, sans jamais rire, avec des mines de fuyard. Et je me prends en filature à travers les ans et les rues. Je vadrouille autour de mon passé, j'en ramasse, ici et là, de menus morceaux, il en traîne un peu partout, je tâche à le reconstituer comme si on pouvait vivre une de plus... "




Paris - 2009

vendredi 10 mai 2013

Chapitre 363 - Le temps n'est jamais perdu , il s'échappe.


Nous avons traverser l'enfer ensemble , l'enfer à s'en brûler la peau , l'enfer dans tout les sens et dans toute les directions. Il a été incapable de nous séparer. Incapable, la pire chose qui puisse nous arriver avait été terrasser. A deux nous avions passer le cauchemars , les ténèbres , l'enfer dans sa forme la plus horrible. Aucun démon , ni obstacle ne nous a arrêter. En ressortant , la lumière nous a paru trop éblouissante. Trop forte. Tu m'as quitter en disant qu'il nous était impossible d'être ensemble à présent, parce que nous avions vécu des choses qui ne pouvaient pas s'oublier. Des choses trop fortes , marquées aux fers rouges des flammes. Mais moi je te le dis, c'est parce que nous avons su nous aimer là où personne n'osait le faire que nous pouvons être ensemble. N'ai pas peur , je t'en prie. J'ai aussi cette sensation , ce frisson , cette phrase qui me hante et qui me murmure à l'oreille " Et après ? " .. Je ne peux pas , je ne dois pas m'intéresser à mon futur. Mais à mon présent ; pour que ce jour compte , pour ce que j'ai fais hier , pour ce que j'ai été hier ai un sens , aujourd'hui , maintenant. Je ne peux pas m'arrêter , je n'ai pas le droit de cesser pour une phrase , pour un doute , ou par peur. La peur ne doit pas , elle n'a pas le droit de me bloquer. Pas après les montagnes que j'aurai pu gravir , pas après la mer que j'aurai pu traverser de fond en large . Je ne peux pas être réduit à un simple tremblement , à une simple peur de douleur , d'incertitude. Je ne connais pas mon futur , mais je vais le bâtir , dans les échos d'un présent rayonnant , je le sais maintenant , je le peux. J'en suis capable. Je suis suffisamment solide pour résister à mon égo qui se moque de moi. Je suis suffisamment fort pour l'entendre me dire " Pas assez " "peu convaincant " .. J'ai décidé de me dresser , comme une muraille , face à cette océan , qui avait décidé pendant bien trop longtemps de m'interdire d'agir , de m'empêcher de vivre , sous cette fausse raison de vouloir m'empêcher de souffrir. J'ai appris , j'ai compris que la douleur est l'unique chose qui nous prouve que nous sommes en vie. Que c'est la douleur qui nous rend plus sensible , mais aussi plus compréhensif les uns les autres. C'est la douleur qui nous lie , dans tout ce qu'elle a de plus fort à offrir. J'ai compris que celui qui ne veut pas souffrir , ne veut pas essayer , ne veut pas faire d'erreur , ne veut pas apprendre , et ne veut finalement pas vivre. Je veux vivre non pas comme si chaque secondes étaient la dernière mais , vivre , vivre pour justifier qu'une seconde vaille la peine qu'il y en ai une autre. L'enfer n'est pas les autres , l'enfer n'est pas la solitude. Je le sais aujourd'hui , nous sommes un danger pour nous-même. Nous ne sommes qu'une bombe , une bombe instable qui veut nous détruire. Nous sommes la perte , la réussite , la défaite , l'erreur , l’engouement , l'horreur , le plaisir , le désir , le bonheur , le malheur , la haine , l'amour , l'amitié , la vérité.. Nous sommes notre propre vie. Nous sommes ce que nous faisons de notre vie , micro changement pas micro changement. Et je dois souffrir. Non pas pour me tordre de douleur , mais souffrir pour grandir. Pour apprendre , pour comprendre , pour me consumer d'une expérience acquise. Et nous devons chacun à notre tour contrôler ce monstre qui sommeil en nous , et qui tente de nous faire exploser par tout les moyens. Nous devons alimenter cette bombe tout en l'empêchant de sonner notre fin. C'est là , le défi de l'Homme en lui-même , être en rêvant d'être . Tu étais mon nouveau rêve. Tu étais , la personne qui me donnait envie de rêver , de rêver d'être ce que tu voulais . Tu fus la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé de toute ma vie. Tu m'as ouvert les yeux sur moi , sur ce que je suis , sur ce que j'étais , et surtout sur les possibilités que j'ai de pouvoir être , et devenir. Ce que je suis ,  ce que je vais devenir , ces rêves qui se croisent et s'entre-croisent , je te le dois , à toi , pour toujours et à jamais. Tu m'as fais comprendre que les rêves ne sont pas que des rêves , que leurs but n'est pas de faire soupirer en inspirant à fond qu'un jour nous puissions être comme ça , non , toi , ma merveilleuse raison de vivre , toi , cet unique coeur qui à décidé de battre dans ma poitrine , que les rêves ne sont pensés que dans un seul but , être réaliser. Et tu m'as laissé , laissé , sur cette goutte sucrée , d'un fragment d'espoir , de joie , d'un futur , où j'apprendrai qu'avec la détermination , la force , l'envie , la persévérance , que l'impossible n'est qu'un mot. Ce jour est proche , j'apprend à grand pas , que celui qui veut , peut . Que ce qui nous empêche de vouloir c'est ce que nous avons peur de devoir sacrifier et perdre. J'ai appris que perdre était nécessaire , mais que gagner n'était pas une question. Je sens que le message , le plus fort que tu as eu à m'apprendre va m'être enfin révéler. Je le sens , je le sais.. Je l'ai appris en relisant ces quelques lignes , et dans la stupeur , l'interrogation , et le flot d'émotion qui me submerge , faisant coulé le long de mon visage ces larmes , ces gouttelettes encore chaudes ; je réalise enfin que dans ces quelques mots , ma plus grande leçon vient de m'être acquise : La peur , est notre seule limite. Et je n'ai peur que d'une chose à l'heure d'aujourd'hui. Te perdre. Sans rien faire. Je le refuse. Pas une troisième fois. Je ne pourrai plus le supporter.. Mon enfer , c'est d'être moi , sans toi. Je me déteste. Peu importe les flammes .. Je souffre de n'être qu'incomplet , que partiellement "moi".. Et cette douleur qui brûle et qui brûle , c'est le coeur de l'un qui s'enflamme pour l'autre.

dimanche 5 mai 2013

Chapitre 362 - C'est bien d'avoir peur , cela prouve que l'on a encore quelques choses à perdre.



Elle n'était pas une simple personne , elle n'était pas une voix parmi tant d'autre , ni même un corps parmi une foule de monde. Je me doutais à l'époque qu'elle était différente, et déjà bien avant je sentais en elle , le potentiel de ceux qui peuvent changer votre vie. Mais jamais je n'aurai pensé qu'elle bouleverserait ma vie , balayant tout ce que j'ai toujours cru savoir , je n'aurai jamais songé une seule seconde qu'elle allait faire de moi quelque chose de nouveau , de meilleur , de plus solide , et de plus grand. Par le passé , je vous aurez ris au nez en entendant ça. Elle allait être la tornade qui allait faire trembler ma vie.. Mais ça , je ne le savais pas , pas encore. Elle était de ce genre de miracle , elle était faite de ses rêves , de ses morceaux de merveilles qui un jour vous file entre les doigts et s'échappent à votre regard sans crier garde. Sans que vous puissiez y faire ou y dire quelque chose. Elle était le tout , d'un rien. Je n'étais rien , elle était mon tout. Vous connaissez l'histoire de ce verre de terre amoureux d'une étoile ? Hé bien j'étais ce verre de terre.. Amoureux d'un univers tout entier. Elle avait cette façon d'être avec moi , qui me faisait oublier qu'elle allait disparaître de mon monde , elle avait ce sourire , cette façon d'agir envers moi , qui me faisait oublié mes limites et mes problèmes, j'apprenais à volé.. Sans en avoir les ailes , et pourtant je me sentais léger . Et incroyablement fort , assez fort pour pouvoir la protéger. Sa disparation , la disparation de mon monde.. Qu'elle allait causer , et qui causerait à son tour ma perte. Prenant la meilleure partie de moi , la sienne. Son rire était un manège dont mon monde prenait plaisir à tourner. Si un coeur peut tourner d'amour alors le miens avait le vertige. Son absence était déjà à l'idée quelque chose d'insupportable , que je me suis refusé d'accepter de croire. Quand je me suis réveillé , qu'elle , mon mur porteur avait disparu , que je voyais mon monde se brisait , s’effriter comme du papier crépon dans un gigantesque incendie.. Je n'ai pas hésité une seule seconde. J'ai arrêter l'horloge de ma vie , j'ai stopper l'avancé de mon existence , et je me suis interdis de vivre. Ce serait trop cruel. Je me suis tué. J'ai interdis mon coeur , d'avoir le moindre battement. Elle était ce que la perfection avait crée de meilleure , rendant ses défauts encore plus jouissif que ses qualités. Le bonheur avait croisé sa route le jour de sa naissance. J'étais .. J'étais un dieu aux côtés d'un ange. Et me rendre cette vie que j'avais avant sans elle , n'en était plus une. Je n'étais moi , que parce qu'elle était , elle. C'était la première personne à me mettre , face à moi. A me prouver , que moi aussi , je pouvais être quelqu'un de bien . Que j'avais quelque chose à offrir aux gens que j'aimais , que je n'étais pas qu'une ombre douloureuse. Il se peut que maintenant , et à jamais , quand j'entendrai quelqu'un prononcer son nom , mon regard se perdra dans le vide quelques instants. D'ailleurs , j'ai une difficulté inouïe à le prononcer.. Je ne peux pas vous dire en une phrase , ni même en quelques mots tout ce que j'ai , tout ce que je suis , ni même le commencement , ou la fin.. C'est quelque chose de bien trop grand , qui ne se suit pas sur quelques jours ou quelques mots , mais sur des années , il fallait être là , à chaque instant , à chaque conversation , à chaque évènement , ce n'est pas réalisable de comprendre. Ni même d'en avoir une idée. Ce n'était rien au début , ce n'était que des mots , des phrases , des rires , et des nuits de discussions.. Vous n'imaginez pas l'ampleur que cela a prit. C'est.. presque un film.. Elle est la clé dont je suis la serrure. Et vous savez bien plus tard.. Il a fallu bien plus de temps , pour comprendre , pourquoi j'étais tombé amoureux d'elle , non pas parce qu'elle était différente , non pas parce qu'elle était génial , pas parce que son regard était assez bon pour vouloir y vivre dedans ou que sa beauté me faisait perdre la vue , ni même la douceur de sa peau .. J'étais persuadé , que quand on aimait véritablement il n'y avait pas de raison .. La vérité c'est qu'on ne sait pas cette raison , mais qu'elle existe...

Je suis tombé amoureux de toi , parce que tu as su m'aimer quand moi , je ne le pouvais pas.

Chapitre 361 - Qui ose quoi ? On n'ose pas la réussite. On provoque la réussite.


" Comment tu oses ?! Mais t'es qui toi putain pour faire ça ?! "


" Exactement qui suis-je hein ? Toi tu en serais bien incapable de le dire . D'accord j'ai un pénis , un cerveau , deux jambes , deux bras , et peut être un coeur je te l'accorde. Mais après ? Je veux dire , tu connais une suite à mon nom ? A ma vie ? A mes passions ? A tout ce qui m’apparente ? Bien sûr que non. Alors tu te permets d'imaginer , d'imaginer tout et n'importe quoi de la manière que j'agis avec toi. Comme si j'avais crée spécialement pour ta petite existence , une manière d'être et de réagir pour toi. Tu interprètes alors que tu ne comprends pas , des mots sortent de ma bouche , ils défilent comme des mannequins à la fashion week , tu regardes , tu admires , tu ne comprends pas et tu sautes cette étape comme si de rien n'était . Comme si ce n'était pas important. Voilà pourquoi tu es dans cette merde. Et t'oses venir me dire avec ton culot à la con ce que moi j'ose faire. Arrête toi , moi je ne juge pas , je ne parle pas , je ne critique pas , je n'interprète pas sans savoir. Parce que je connais les règles . Tu n'es même pas au courant que c'est un jeu , un jeu dégueulasse où personne ne s'amuse. Alors tu penses , que c'est bon , tu peux répondre à ce que tu connais pas . A ce que tu ne vois pas , a ce que tu ne comprends pas. Il y a toujours un temps d'adaptation. Mais apparemment " l'adaptation " n'existe pas chez toi , t'es adapté à aucune mesure , aucune façon d'être. Mais tu te permet de juger , de critiquer et d'interprété . Parce que ça te ferait trop mal , trop mal de pas avoir de point de repère de merde , de pas avoir de barre de soutient , de mur contre lequel t'adossé pour lutter dans ton existence de merde où la peur de se pisser sur le froc est vécu comme un meurtre , et la perte d'un devoir est aussi tragique que l'oubli de ton doudou. Tu parles de ce que tu veux , de qui tu veux , où tu veux. Mais quand ta langue fourche , que ton cerveau déraille , et que tu commences à penser que tu as quelque chose à dire sur moi , ferme donc ta gueule , maman risquerait de ne pas apprécier. Je ne suis pas une de ses vulgaires putain qui ne savent pas ce qu'elle veulent , ni comment leur futur sera , je ne suis pas comme ça . Je flippe pas de mon passé , et j'assume les conséquences qui s'avancent vers moi , même quand ce ne sont à l'origine pas les miennes. Tu peux insulté tout ton petit monde pathétique , minable , enfantin , où tu bois la tasse , dans cet océan de merde qui va te couler , et crois moi je l'espère du plus profond de mon coeur. Mais ne t'avise pas de vouloir me reluquer de haut en bas comme si tu étais au sommet d'une montagne , alors qu'elle n'a l'allure que d'un vulgaire caillou sur un chemin bien trop grand pour toi. Mais allons donc , vas-y regarde moi , de haut en bas , et dit moi quelque chose que je ne sais déjà pas de toi , et peut être qu'a ton tour tu trouveras quelque chose sur moi , entre rumeur , mensonge , abus , haine tu auras l’embarra du choix. Mais la vérité t'échappe , tout comme l'essentiel. Alors parle , parle autant que tu veux , tu ne diras que mensonge , et toute tes paroles ne seront que des mensonges. J'ai pas besoin de plus , tu te bousilles déjà très bien toute seule avec le fait de pas savoir qui je suis pour me permettre de te cracher dessus. Ma salive vaut mieux que ça. Mais puisque t'es du genre à toujours vouloir dire quelque chose , à vouloir répondre quand tu n'as rien à dire , rien à faire fait le . Toi qui m'a posé une question , laisse moi t'en poser une : On se sent comment , quand le sol sur lequel nos pieds se reposent flanchent , qu'ils disparaient  ? Que doucement on se sent happé , tombé dans quelque chose de .. dix fois trop grand pour nous , qui nous dépasses et nous surpasses ? Qu'on sent qu'on s'attaque à quelque chose dont on n'avait aucune idée , qu'on a pas les capacités , ni la taille nécessaire pour avoir du répondant ? Ca fait quoi comme sensation de se sentir comme le chien de ton voisin , avec une grande gueule mais les crocs d'un hamster ? .. Allez vas-y maintenant , qui ? Qui , ose quoi ? .. Pauvre putain , t'es considéré comme perdante sans foutre le pied dans un ring. J'ai d'autres combats à mener , pose donc les gants , assis toi sur un banc , et baisse les yeux , serre les dents autant que tu le peux. Quand t'apprendras qu'il faut faire son maximum pour réussir , et peut être même allez encore plus loin, si c'est ce qu'il faut pour gagner. En attendant , va faire ta frustrée ailleurs. Reviens claquer des dents quand t'auras au moins confiance en toi. "

vendredi 3 mai 2013

Chapitre 360 - Bonjour , moi c'est littérature : enchanté.




J'ai les mains remplis de mots , certains se perdent en route jusqu'aux bouts de mes doigts. D'autres s'endorment paisiblement dans ma peau. Et il y a ceux qui tombent dans l'oubli , perdu entre l'esprit et la conscience de devoir écrire pour vivre. Pour comprendre. Pour se rappeler. Caché entre les mots que nous ne dirons jamais , et les phrases que nous n'évoquerons que dans les rêves d'un imaginaire sans borne. Voilà où se hisse , tant bien que mal , le parcours de quelques lettres qui finiront par vouloir dire quelque chose. Sans pour autant se faire comprendre. Ces mots que nous cachons aux autres , parce que la peur nous refuse d'en énoncer , sous la tension de devenir faible , vulnérable face aux autres. Et peut être même à nous-mêmes. De ne pas en assumer les conséquences , d'y voir bien plus qu'un grésillement de petits sons qui naissent dans des lèvres et meurt dans une indifférence inespérée d'un vent qui continue de souffler , et de balayer ce que l'on peut bien dire , ou écrire. Ces mots qui resteront caché à jamais , sans vouloir se montrer , trop timide , trop bouleversant pour notre monde. Mes mains tremblent de ces lettres , qui parcourent par goutte de sang , dans mes veines , le long de mon corps , sortant du puits de mon âme , tentant de naître par les idées et les écrits que j'énonce. Ces lettres , ces mots que je n'oserai dire , signé de mon sang , dont mes doigts friand d'écriture , s'imagine les dessiner. Voilà où se terre les mots que l'on a jamais su dire , ces mots qui étaient , et sont des clés dans les obstacles de nos vies. Des mots qui soignent , apaisent et peuvent résoudre tout les problèmes rencontrés. Ces mots que l'on a jamais pu dire . Ces mots qui deviennent après , non pas pendant la difficulté vécu. Ces mots que l'on regrettent tant , qui donnent un léger goût d'amertume dans la bouche, une fois l'évènement passé. On aimerait soigné ceux qui nous entoures , les sauvés de leur tourment.. Mais quand est-il de nos mots , de ces lettres ? Qui hantent notre corps et naviguent en lui comme dans une tempête qui vague par vague tentent de les noyés pour ne jamais plus en entendre parler. Ces mots qui réparait bien des coeurs. Et qui pourtant n'existeront jamais. Et n'ont d'ailleurs jamais exister. J'ai les mains remplis de mots , le corps rempli de phrases. On s'en veut toujours de ne pas en dire assez , et on s'inquiète de trop en dire. Mais l'essentiel , c'est tout ce dont on a besoin. Nous avons tous , une histoire à vivre , une histoire à raconté.

J'ai les mains remplis de mots , mais un coeur trop lourd pour pouvoir les écrire.

jeudi 2 mai 2013

Chapitre 359 - Les plus grands changement , sont ceux qu'on ne voit pas.







" J'en ai marre . Je suis fatigué , fatigué de tout ça . De ne jamais en voir le bout , de ne jamais entendre un encouragement , d'avoir cette impression de faire tout ça pour rien . D'avoir l'impression que rien ne change , quoi que je fasse. Quoi que je dise. "

" Tu es encore trop jeune pour pensé ça . C'est le temps des premières défaites , des premiers obstacles de la réalité. Tu entendras beaucoup de "non" mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faudra rien faire. C'est le test pour savoir si tu es prêt à la magie et à la difficulté de la vie. "

" Je ne veux plus. Je ne veux plus d'espoir , je veux que ça s'arrête , que tout cesse. J'ai trop donné pour ne rien reprendre. "

" C'est normal que tu sois déçu. Si tu donnes en espérant recevoir tu n'auras jamais ce que tu veux. Il ne faut pas donner pour prendre , mais donner pour donner. Et si l'on reçoit quelque chose c'est que la vie nous remercie d'aider , et d'aimer ce que l'on fait. On ne devrait rendre des comptes qu'à nous mêmes. "

" Je ne vois pas l'intérêt de dire ça. Je ne vois pas ce qui s'arrange , ni même se qui s'aggrave . "

" Quel temps fait-il aujourd'hui ? "

" Je te demande pardon ? "

" Et moi je te demande quel temps il fait aujourd'hui . "

" Quel culot je te parle de mon état , de mes difficultés et tu me parles du temps.. Qu'est-ce que j'en ai à.. "

" Répond simplement à la question au lieu de partir dans des choses qui ne m'intéresse pas. "

" Hm.. Il fait moche , froid , ça ne donne pas envie de sortir , il va pleuvoir je crois et je v.."

" Je t'ai demandé quel temps il faisait pas la météo. "

" T'es vraiment qu'un con ! Espèce de connard va ! "

" Bon , et est-ce qu'il y a du soleil ? "

" .. Non il est caché par les nuages . "

" Oui mais est-ce que le soleil est là ? "

" Oui mais on ne le voit pas. "

" Alors est-ce que ne pas le voir est une raison suffisante pour qu'il arrête de briller ? "

" Bah .. Enfin , non . "

" Et à ton avis , quand les nuages s'en iront qu'est-ce qu'on verra ? "

" .. Le soleil "

" Et il brillera à ton avis ? "

" Oui bien sûr ! "

" Il brille toujours tu penses ? "

" Mais c'est quoi ces questions à la con que tu me sors ? "

" Répond y . "

" Bien sûr qu'il brille , il continue de briller , même si on le voit pas , même si il pleut , même si il neige , même quand il y a des nuages devant , il continue quoi qu'il se passe. Parce que le soleil brille , il brille toujours. Et quand il part la nuit , il fait son tour mais il revient toujours ! Tu m'emmerdes à la fin j'ai pas trois ans ! "

" (Rire).. Tu vois , le soleil c'est un peu comme toi . Et les nuages sont tes problèmes. Tu continues de les résoudre , quoi qu'il se passe , qu'il pleuve , qu'il neige , qu'il fasse nuit ou qu'il fasse orage. Tu ne t'arrêtes jamais. Mais ce n'est pas parce qu'on ne te voit pas , que tu ne fais rien. Ce n'est pas parce que tu réussis que ça ne se fait pas ressentir. Et quand tu n'auras plus de problème qu'est-ce qu'il se passera ? Exactement la même chose que lorsque le soleil est caché par les nuages et qu'ils s'en vont. On te verra , briller . Et tu verras par toi même le chemin que tu as éclairé , et ce que tu as réussis à faire. Tu vois , ce n'est pas parce que tu ne vois pas le résultat de tes victoires toute suite , qu'il faut baisser les bras. Certaines mettent du temps à venir , mais quand elles sont là , leurs filament de lumière te dit de continuer , et te pousse à réussir. Comme un appel , un message " Ne lâche pas , tu es sur la bonne voie , continue , c'est ça . " . Est-ce que le soleil s'arrêtera un jour de briller ? On ne sait pas , mais ce que l'on sait c'est qu'aujourd'hui il brille. Et tu dois faire pareille. Est-ce qu'un jour tu n'auras plus de problème ? Tu ne sais pas , mais ce que tu sais c'est qu'aujourd'hui les problèmes que tu as , doivent être réglé. Mais comme partout , le temps se gatte , quelquefois il y a plus de nuages qu'autre part , et à certain moment il n'y en a pas . Mais est-ce que le soleil s'arrête de briller pour autant ? Est-ce que le soleil se dit " Non je ne veux pas briller aujourd'hui " ou " Il y a trop de nuage aujourd'hui ça sert à rien on ne verra pas ma lumière . " Bien sûr que non , chaque jour , il brille , et quand il y'a des nuages il brille quand même , regarde tu as juste à attendre que des nuages partent et tu verras la lumière arriver. C'est pareille pour toi. Tu es toujours mis à l'épreuve , et ce n'est pas parce que tu ne vois pas le conséquence de tes victoires qu'il n'y en a pas. Il faut laisser le temps au temps. Si tu ne brilles pas aujourd'hui , tu brilleras demain. Et si ce n'est pas demain ce sera plus tard. Mais tu brilleras un jour soit en certaine ! Parce que tu brilles crois-moi. Moi je vois ta lumière , et elle est magnifique ! "

" Bordel mais t'es magique toi ! "