mardi 24 mars 2015

Chapitre 589 - Monsieur un milliard.












Il vaut mieux être entouré d'ennemis, que d'amis. En plus de savoir ce qu'ils pensent vraiment, nous sommes au moins certains de leurs capacités, détermination, et savoir faire pour protégé et obtenir les choses qu'ils veulent. Ils n'ont rien à cacher, et pas mal de haine à nous offrir. Rappelant que si nous ne sommes pas les meilleurs, si nous ne faisons pas de notre mieux, quelqu'un le fera à notre place. Ils nous rappellent la compétition. Le fait que la vie n'est pas qu'une partie de plaisir, qu'elle est davantage un obstacle avant d'être une récompense plutôt sexy.

La décision est entre vos mains, à vous de voir si vous préférez quelqu'un qui vous rassure et vous remonte le moral d'un lamentable échec, en vous tenant la main. Ou si alors vous préféré la pulsion émanante de détermination, et de motivation qu'un ennemi peut vous offrir sous prétexte qu'il vous mettra à terre si vous vous arrêtez une serait-ce qu'une seconde. A vous de voir si vous êtes plus sensible à un " Ne t'en fais pas une prochaine fois " ou un " N'abandonne pas, pas maintenant. ".

Je déteste les perdants, les faibles, les peureux, mais vous savez quoi ? Le monde encore plus que moi. Devenir meilleur n'a jamais été un droit. C'est un choix.




Chapitre 588 - Sont ils des invisibles ou bien des silencieux ?


Nous parlons au cours d entre vie a bon nombre de personne. Des amis, aux connaissances en passant par ceux que nous considérons comme des frères, des soeurs, et finalement comme un membre à part entière de nous-même, façonnant notre monde. Nous parlons sans cesse avec les gens qui nous entourent. Tous sans exception. De tout et de rien à la fois. D'un infini et d'un tout, en passant par l'impressionnant pour chuter dans le méandre. Pourtant quand arrive un problème un soucis bouleversant pour nous auquel nous devons faire face. Nous avons une réaction originale à nous-même. Celle de se renfermer sur soi, et de ne pas en parler librement. De finir par faire l'inverse de ce que nous faisons tout les jours avec les êtres qui partagent nos journées. Nous ne partageons pas le plus difficile, le plus compliqué, le plus improbable à dire. Pourtant présentes dans nos vies, nous leur léguons tout de nos désirs, et nos envies, nous aimons et acceptons leurs présences autant qu'elles acceptent la nôtre. Nous ne leurs donnons pas ce que nous sommes, l'identité même de ce que nous sommes et qui se révèle dans les décisions des moments difficiles où être accompagné est un luxe qui normalement ne devrait pas se négocier.

Nous avons chacun diverses raisons de ne pas accepter d'en parler. De sceller un silence grandiose à cela. Un silence que nous ne contrôlons plus et qui en définitive nous contrôle.. Ce drame de toujours devoir laisser la place à quelque chose qui nous dépasse pour nous diriger à travers notre propre rôle. Rendre l'équipage, déposé le vêtement de capitaine, et laissé le navire vogué sur une mer plus dangereuse qu'une déflagration de napalm arrivant devant nous. Faisons-nous nos valises ? Pour nous rendre où ? A l'évidence bien sûr.

Nous léguons tout sauf nos craintes, nos peurs, ce qui nous tétanise et qui nous défini tellement. Nous donnons ce que nous ne sommes pas en espérant être compris et accepter. Nous ne souhaitons pas déranger les gens que nous apprécions pour si peu, comme si il avait mieux à faire. Comme si un monde attendait d'être sauvés par eux. Ou bien celle encore de ne pas allumer les projecteurs sur nous, et de nous faire brillé d'une lumière désastreuse qui nous mettrait à mal. Nous ne voulons pas paraître ridicule, alors nous faisons le choix d'être faible et dominé. Mieux vaut l'esclavage à l'idée d'être à nu n'est-ce pas ?

Nous sommes si fort dans l'idée de ce contraire, de ce paradoxe que si il en venait à ce qu'une personne que nous aimons face le même genre de chose, en nous partageant ces mêmes raisons, nous lui dirions avec le plus intérêt et la plus sincère émotion qu'elle devrait en parler. Nous sommes pitoyable (rire). Nous avons le droit de nous tirer une balle dans la jambe, mais les autres non ? Sous prétexte qu'ils valent mieux que nous ? Que savons-nous pour dire ça ? Les actes eux savent, nous ne sommes pas des actes, mais les créateurs de ceux-ci à qui appartient-t-il de juger ? Un être inventé dès le premier jour par l'humanité ? Au juge du grand succès ? Au triomphe ou à l'impériale force des actes et de leurs serviteurs les conséquences ?

Mais c'est ça être humain, être capable de bon conseil sans pour autant avoir le cran de les suivent. Alors à qui disons nous tout ce qui est l'essentiel ? A qui livrons-nous ce que nous sommes ? A qui donnons-nous l'occasion terrifiante de résoudre le puzzle que nous sommes pour permettre à une personne d'y vogué, d'en modifié, et changé les choses ? A qui pouvons-nous dire qui nous avons l'impression d'être, sans être jugé.. Aux invisibles; nous déposons ce poids aux invisibles.

Si la lecture ne vous à pas achevée, venons-en à l'une des choses les plus folles humaines possibles, bien plus encore que le syndrome psychotraumatique.
Partons de ce constat totalement véridique. Vous, je, nous connaissons tous, sans exception, autour de  nous quelqu'un peu importe son sexe, de radicalement différent du reste de notre monde. Et j'entend par radical que tout jusqu'à sa présence nous fait un étrange effet qui est en fait un bouleversement de la place que nous pensons avoir dans notre monde et qui se modifie en la présence d'une pareille personne. Mais ne vous perdez pas. Nous connaissons tous un être fondamentalement différent du reste, autant dans sa manière d'être, que de penser, de parler, de s'exprimer, et de percevoir les choses. Certains en viennent même à ne pas comprendre le fonctionnement de leurs points de vues..
Quelqu'un dont la présence est tout à fait remarquable, même inévitable à ressentir. A la lecture de cela vous avez, nous avons une image, ou bien un nom d'un de ses êtres bien distinct.

Jusqu'à la nature de votre rencontre avec cette personne cela fut fondamentalement différent. Vous ne lui adresser peut être jamais la parole ou bien en de rare occasion. Et bien les invisibles se sont eux, ce ne sont pas eux qui vous choisissent mais vous qui les choisissez. Ces personnes qui deviennent importantes bien plus que tout le reste, dont l'amour, l'estime, n'a pas de limite. Parce que vous vous êtes aperçu qu'un beau jour, quand vous alliez mal, qu'un invisible était là. Et que vous avez pris conscience qu'il vous à toujours assister tout les jours de votre vie. Toujours présent. Il ne vous à jamais demandé comment vous alliez, si votre journée se passait pour le mieux. Il ne s'intéresse pas aux choses habituelles d'une vie.. Les invisibles sont particulièrement agaçant, ils sont sociables et pourtant si loin à la fois. Proche et vivant, et pourtant si froid et solitaire. Les invisibles ne voient pas le monde comme nous le voyons, ils le voient plein de possibilités, de beauté, mais surtout de mérite. Les invisibles sont des êtres qui ont su faire prôner l'objectivité avant tout, et la réussite du plus grand nombre à la perte et la douleur du plus petit. Les invisibles sont ceux, qui se sont abandonné les premiers pour aider, des êtres à recouvrir des principes.. Et personne n'a jamais su leurs raisons ni leurs nécessités à faire cela. On raconte que certains le font pour se retrouver, d'autres pour guérir, mais la plupart reste un voile d'illusion, de poudre au yeux, et surtout de disparition.

Les invisibles sont des êtres, dont la notion de compréhension pour les comprendre, frôle le paradoxe, la folie, et l'incompréhension. Car c'est le but de ne pas être comprit, ni même revu. Ce sont des êtres qui auraient pu devenir des êtres de lumières mais qui ont décidé de sacrifier la possibilité de briller à celle d'améliorer, reconstruire, aider, réparer, et donner l'envie d'aimer à des gens, qui ne voient en le monde, qu'un cercle vicieux, de malheur, de souffrance, et de haine perpétuel.

Mais ne faite jamais l'erreur de croire que vous êtes un invisible en choisissant d'agir dans l'intérêt que vous pensez être le meilleur pour quelqu'un que vous aimez. Ce serait totalement faux, et ridicule vous en souffririez et je l'espère assez fort pour avoir l'envie de mourir. Car un invisible prône toujours et encore l'objectivité. Peu importe ce qu'il pense, ressent, il fait ce qu'il a, a faire et tant pis, si le sale boulot lui revient, quelqu'un doit le faire. Les invisibles sont ces personnes, qui nous améliore, nous aimes, nous soutiennent. Mais qui à l'inverse, nous, nous ne pouvons rien pour eux. Ils se sacrifient sans raison, et partagent nos souffrances pour nous en faire ressortir grandi. Nous ne connaissons presque rien des invisibles et eux connaissent presque tout de nous. Malheureusement, ces êtres qui nous font ressentir la joie précieuse et audacieuse d'aimer la vie. Font ce que personne d'autre ne pourrait faire. Ils se sabotent une fois le travail fait. Vous empêchant de les vouloir, ou de vous les accaparer. Les silencieux, disparaissent dans le silence, dans lequel nous les avons toujours mis. Jamais un être n'aura été aussi impossible à comprendre. Nous ne pouvons faire qu'une chose de cela, apprécier leurs présences mystiques, leurs encouragements, et leurs paroles qui résonneront dans nos coeurs comme une chanson jusqu'à la fin de notre temps. Leurs paroles sont gravées dans les veines de notre vie. Ils ont le pouvoir de nous rendre meilleur, profitons du voyage qu'ils nous offrent et vivons pleinement. Car on ne sait jamais quand un invisible décide de disparaître.

Tout le monde peut devenir un silencieux, mais pas tout le monde est capable d'objectivité, et de choisir de souffrir si c'est ce qu'il faut pour rendre le monde d'un être meilleur, sans jamais s'en plaindre. Un redoutable est un ébranleur d'obstacle. Un mur flamboyant est un exemple de persévérance. Un être de lumière est un espoir de vie. Et finalement un silencieux est le gardien de la vie. Ainsi se clôt l'histoire des quatre miracles.


dimanche 22 mars 2015



Après les êtres de lumières, les murs flamboyants, et les redoutables; bientôt avec leurs puissant sacrifices et actes invisibles; les silencieux.




"Tu répètes ce que tu sais, mais qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que tu éprouves.."





mercredi 18 mars 2015

Chapitre 587 - L'Empire








Petit, quand je peinais à m’endormir, dans la chambre dans laquelle nous étions moi et mon frère. Les soirs où il passait par la fenêtre en remontant le store doucement pour ne pas alerter les parents. Pour partir, et sauter du premier étage et atterrir derrière le HLM amenant sur un long terrain vague rempli d’herbe et d’arbre. Ces soirs là j’entendais ses amis rires, et j’ai encore d’une façon surprenante le tin de leur rire encore gravé dans ma tête, et lui partant pour une longue nuit à laquelle je ne le revoyais que lendemain soir s’amuser avec ses amis.

J’étais seul dans cette chambre qui me paraissait petite quand l’on y était à deux, et pourtant si immense quand j’étais seul. J’avais souvent très froid. Et je me cachais sous la couette, j’entendais maman qui terminait de regarder son émission, le bruit distinctif de la télé qui s’éteint, ses pas doux, et lent qui se dirigeait lentement dans leur chambre. Elle partait dormir, tandis que moi, mes terreurs et mes folies de la vie venaient à ma rencontre.

Je tremblais souvent, et j’avais les yeux grands ouvert dans le noir qui envahissait ma chambre. Je ne comprenais ni la notion de lumière ni celle d’obscurité. J’avais peur, je sentais comme une présence qui n’était au final que la mienne, mais dont il m’a fallu bien quelques années pour le comprendre bien plus tard. 

Je me rappelle ces nuits de terreurs.. Parce qu’elles y renferment un très beau souvenir, chaleureux, chaud et bouillant d’amour. Celui de mon père qui rentrant tard, ou tôt à vous de voir, venait dans ma chambre. Me voyait encore réveillé.

Il souriait, parce qu’il était agréablement surpris de pouvoir parler avec son fils, et moi avec mon père. Il me fait rire, tout en me disant de me taire, me racontant ses histoires. Mon père, ce héros, ce titan qui me faisait disparaître la froideur, et l’obscurité de la chambre pour y faire briller toute la force qu’il avait pour me protégeait. Me racontant sa journée, ses nuits, et même ses pensées, que je ne comprenais pas toujours.

Quand c’était à mon tour de lui parler de ma journée, de l’école.. Que j’avais un soucis, c’était le premier à qui j’en parlais d’ailleurs, et surement le dernier. Je ne sais pas d’où me vient cette habitude à ne jamais me livrer, ni mes ressentis ni mes émotions mais c’est comme ça. Entendant mes craintes, et mes problèmes..

Il me souriait, me pinçait la joue, dans cet ordre précis très exactement, jamais l’un avant l’autre, ou l’un sans l’autre. Puis me passait sa grande main, chaude sur mes petits cheveux alors noirs ébènes.. Il souriait et fermait les yeux lentement avant de me dire cette phrase, encore et encore qu’il m’a dit si longtemps jusqu’à mes douze ans.


“Ne te préoccupe pas de ces soucis là mon fils, quand tu as un empire à bâtir.“


Il me baisait alors le front, je m’accrochais à son cou, comme pour ne pas le laisser partir, pour finalement lui murmurait à l’oreille, tout simplement que je l’aimais, et je l’aime encore. Mon père, ce héros rien qu’à moi.

Il n’y a pas longtemps j’ai recroiser cette phrase sur des photos, des affiches et même des t-shirts, j’en ai eu les larmes aux yeux. Et j’avais envie de partagé ça. Peut être que quelqu’un me comprend, s’interloque, ou bien a juste chaud au coeur de lire quelque chose de pareille, tout ce que j’espère c’est que vous aussi, vous avez ce genre de souvenir.


Aujourd’hui encore, je ne me soucis pas de mes problèmes, parce que j’ai un objectif dans ma vie qui lui donnera un sens. Et ce genre de souvenir me rappelle des moments difficiles de mon enfance, mais surtout à quel point j’ai eu la chance d’avoir un père qui m’aimait, comme jamais je n’aurai voulu être aimé autrement. 



dimanche 15 mars 2015

Chapitre 586 - La vérité





J'ai.. Je.. C'est la main tremblante, que j'écris ses quelques mots. Puisse la personne la lire, suivre avec la plus grande attention le conseil que je peux donner, car il est né de mon expérience. Que j'en tire la plus grande souffrance possible et inimaginable qui ne me soit jamais donné d'avoir, dans tout le parcours de ma vie. Qu'il est nécessaire que vous soyez apte à comprendre, que l'ignorant, celui qui ignore, et l'unique et grand chanceux. Celui dont cette douleur ne peut l'atteindre car il n'en prend pas conscience.

Tremblant comme une feuille à moitié morte. Ayant vomi tout le dégoût que cela pouvait m'inspirer avec la conviction d'avoir été dupé, dupé.. Entièrement trompé par la personne que j'aimais. Manipulé par un coeur qui n'en faisait qu'à sa tête, et soumis à un esprit bien trop faible pour pouvoir diriger la direction dans laquelle j'ai su que j'allais. Mon propre sang tremblant de peur, mon coeur réveillé par une douleur ancienne qu'il avait cru disparaître je vous glisse ses quelques mots, moi stupide auteur, moi la personne qui ne cesse de faire des fautes à chacun des chapitres. Ce conseil n'est pas de vivre le plus longtemps possible, d'aimer le plus, de réussir ou bien de devenir meilleur. Non, aucune de ses grandes conneries pathétiques qui prise par mon envie, j'en divague. Ce conseil, est l'unique. Je vous l'assure, l'unique chose, que je veux que vous vous rappeliez quand vous serez devant cette confrontation là. Et croyez-moi. Vous le serez, pas qu'une fois. Mais vous vous devez de le savoir. Je dois vous dire non pas face à quoi vous allez risquer de vous retrouver, car c'est une douleur si atroce, qu'en délaissé mon coeur sur l'instant est une possibilité grandement envisageable et accordable. 

Je pense y avoir mis le ton, entre les éclats de mon coeur que je ne croyais plus possible d'être brisé en de plus ridicules morceaux, et mon âme; cette lamentable âme battue comme une chienne, comme une pute dont on ne daignerai baisser les yeux pour la voir pleuré son sang dans un caniveau, dont ni sa trainée de vie, ni vous-même en auriez quelque chose à faire. Vous comprenez bien, il n'y a ni magie, ni motivation ici. Ni amour ni passion. Au diable les supercheries et les grandes illusions merdiques à la con d'un idiot qui se hait lui-même.

Dans des moments de doute, dans des instants où votre monde nécessite de savoir, l'instant où vous avez envie de savoir, de connaître non pas se que dit quelqu'un, se qui s'est passé. Mais cet instant où tout votre corps nécessite de savoir la vérité. Que vous pouvez si vous le souhaitez la savoir, la connaitre, dans les moindres détails, les moindres recoins. Il n'en tient alors qu'à vous de la vouloir..

S'il vous plaît, ne soyez pas aussi stupide, et suicidaire que moi.. Ne la prenez pas. Refusez cette offre, partez et ne revenez jamais pour tenter de savoir quoi que ce soit. Ne cherchez jamais à connaitre l'entière vérité. Je vous en conjure, ayez foi en vous-même, suffisez-vous à ce que vous savez. N'en cherchez pas plus, ne tentez pas quelque chose de pareille.. Parce que la vérité.. Vous détruirai. Comme elle vient une nouvelle fois de me détruire, par l'incapacité de mon corps à suivre mon propre conseil, né de mes propres souffrances..

Ne soyez pas stupide.. Ne cherchez pas à connaitre une vérité qui pourrait vous faire basculé. Prenez ce que vous avez, et partez. Jamais personne ne sera assez bon, ni assez fort pour la vérité. Personne ne peut supporter un poids pareil. Si vous ne suivez pas ce conseil, vous qui me lisez.. Vous allez au-devant de la plus grande souffrance jamais faite ni connue. En faisant cela Loveless de tout cela ne vous aura servit à rien. Soyez plus intelligent que la vérité, moquez-vous en.



Bien à vous ,
Bonne semaine.


mercredi 11 mars 2015

Chapitre 585 - Tired of words







On parlera un autre jour, parce qu’aujourd’hui les paroles ne valent rien. Je suis fatigué de les entendre, et toi sûrement de les dire. Aujourd’hui j’ai envie de te faire l’amour, le temps que ça dure, le temps que l’on vive. Du moins que j’apprenne à vivre. Pas moi personnellement. Mais moi avec toi. Ton corps, ton odeur, ton rire, ta voix, ton grain de vie. Tout ça, je me dois de l’accaparer. Pour réellement avoir la vantardise de dire que j’aime tout de toi. Parce que sinon ça ne serait pas vrai, et les mensonges ça nous connais nous. On a pas réussi à s’aimer ensemble et nous nous sommes aimer avec les autres. En quelques sortes nous avons trompé la tromperie. Menti au mensonge. On s’est feint de ne pas s’aimer, mais mon coeur à moi n’était pas de cet avis. Mais à quoi bon tout ça. Tout ses mots qui se perdent et qui sont compris de la façon que l’on veut bien les comprendre ? Oh mon amour. Nous allons mourir alors à quoi bon vivre si c’est pour ne pas étaler ses sentiments ? Je vais t’immaculer des miens, comme un peintre le ferait avec sa toile, comme un écrivain le ferait avec sa plume. Je ne veux pas que tu sois mon oeuvre, mais que tu oeuvres à faire de moi le résultat espéré de quelque chose d’humain. Car c’est vrai. Sans toi je ne vis plus. Mais ça, j’en ai rien à foutre. 





mardi 3 mars 2015

Chapitre 584 - Au revoir. Et à bientôt. Dans une prochaine vie peut être.




Cela faisait maintenant quatre mois. Quatre longs et impensable mois qu'il était mort. Le temps est le plus grand monstre que je n'ai jamais vu. Il engloutit les jours, les mois, les années et les vies si rapidement. Si facilement, si simplement. J'aurai aimé être aussi forte que ce temps qui file, qui se moque de ce qui se passe, enjambe et enchaine la boucle qui fait que nous sommes dedans.

Il était là mais disparaissait à force, avec le temps. Le temps le prenait lui, un peu plus, moi qui tentait de le garder si fort, je ne pouvais pas le retenir, le temps le prenait. J'étais effrayée à l'idée de l'oublier, de le laisser partir tout entièrement. De me réveiller un beau matin et de ne plus savoir à quoi il ressemble, quel odeur il avait, comment était son rire, à quoi ressemblait son sourire. 

J'avais peur et c'est pour cela, c'est pour cela qu'il m'avait laisser une lettre. Il le savait, il savait comment j'étais et ce dont j'avais besoin de savoir et d'être réconfortée dans cette idée. Il le savait et c'est pour cette occasion qu'il m'avait rédigé cette lettre, en me demandant de l'ouvrir quand la peur. La première peur me glacera le sang à l'idée que le temps gagne contre moi pour lui appartenir.


" Je ne sais pas si la vie est difficile, j'ai oublier les problèmes et les difficultés à chaque instant où mon regard pouvait se plongé dans le tient. Je n'ai qu'une chose à te dire mon amour. Regarde la vue, assis-toi et profite du voyage. Aussi longtemps qu'il puisse durer. Tu fus toute ma vie, et mon âme t'accompagnera aussi loin que tu le voudras bien. Au revoir, et à bientôt. Dans une prochaine vie peut être, je t'y attend."

J'ai pleuré, j'ai pleuré si fort et si longtemps que le monde et le temps m'ont paru des notions abstraites, si abstraite, car quand je lisais ses mots, j'avais l'impression que ses mains se mettaient sur les miennes, et que le souffle de sa bouche se glissait le long de ma nuque. Oh si vous saviez ce pouvoir qu'il avait avec les mots. D'être là sans être là. Ses mots m'ont réconforter pour toujours. Son image, son visage n'a pas pris une ride, ni même un oubli. Il n'est pas mort, il est vivant dans mon coeur, dans mon âme qui le dessine chaque instant où je ferme les yeux. Ma vie ne s'est pas arrêter en même temps que lui, à mon grand regret quelquefois même si j'ai tord de le penser. Mais mon coeur lui, lui appartiendra toujours où que j'aille. Il m'a apprit à vivre, et ne pas profiter de son enseignement serait la pire insulte que je puisse lui faire. De là où il est, me voir heureuse serait sûrement l'un des plus beau cadeau que je puisse lui offrir. Mais comment être heureuse sans lui. Comment accepter le fait que le temps me l'a volé, qu'il s'est accaparé de sa douceur pour ne jamais me la rendre.. Tu fus si dur et pourtant si doux. Avec toi, rien n'était impossible, et le monde avait des airs de terrain de jeu.. 

Le matin c'est à toi que je pense, quand je me lève sur le rebord de mon lit, et que je vois encore tes bras m'enlacer la taille pour me dire d'un ton déjà joueur "Non non tu ne pars pas, tu restes ici.".. C'est toi putain.. C'est toi qui aurait dû rester ici mon amour.. Mon amour .. Tu m'as rendue si heureuse..