On parlera un autre jour, parce qu’aujourd’hui les paroles ne valent rien. Je suis fatigué de les entendre, et toi sûrement de les dire. Aujourd’hui j’ai envie de te faire l’amour, le temps que ça dure, le temps que l’on vive. Du moins que j’apprenne à vivre. Pas moi personnellement. Mais moi avec toi. Ton corps, ton odeur, ton rire, ta voix, ton grain de vie. Tout ça, je me dois de l’accaparer. Pour réellement avoir la vantardise de dire que j’aime tout de toi. Parce que sinon ça ne serait pas vrai, et les mensonges ça nous connais nous. On a pas réussi à s’aimer ensemble et nous nous sommes aimer avec les autres. En quelques sortes nous avons trompé la tromperie. Menti au mensonge. On s’est feint de ne pas s’aimer, mais mon coeur à moi n’était pas de cet avis. Mais à quoi bon tout ça. Tout ses mots qui se perdent et qui sont compris de la façon que l’on veut bien les comprendre ? Oh mon amour. Nous allons mourir alors à quoi bon vivre si c’est pour ne pas étaler ses sentiments ? Je vais t’immaculer des miens, comme un peintre le ferait avec sa toile, comme un écrivain le ferait avec sa plume. Je ne veux pas que tu sois mon oeuvre, mais que tu oeuvres à faire de moi le résultat espéré de quelque chose d’humain. Car c’est vrai. Sans toi je ne vis plus. Mais ça, j’en ai rien à foutre.

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