mardi 3 mars 2015
Chapitre 584 - Au revoir. Et à bientôt. Dans une prochaine vie peut être.
Cela faisait maintenant quatre mois. Quatre longs et impensable mois qu'il était mort. Le temps est le plus grand monstre que je n'ai jamais vu. Il engloutit les jours, les mois, les années et les vies si rapidement. Si facilement, si simplement. J'aurai aimé être aussi forte que ce temps qui file, qui se moque de ce qui se passe, enjambe et enchaine la boucle qui fait que nous sommes dedans.
Il était là mais disparaissait à force, avec le temps. Le temps le prenait lui, un peu plus, moi qui tentait de le garder si fort, je ne pouvais pas le retenir, le temps le prenait. J'étais effrayée à l'idée de l'oublier, de le laisser partir tout entièrement. De me réveiller un beau matin et de ne plus savoir à quoi il ressemble, quel odeur il avait, comment était son rire, à quoi ressemblait son sourire.
J'avais peur et c'est pour cela, c'est pour cela qu'il m'avait laisser une lettre. Il le savait, il savait comment j'étais et ce dont j'avais besoin de savoir et d'être réconfortée dans cette idée. Il le savait et c'est pour cette occasion qu'il m'avait rédigé cette lettre, en me demandant de l'ouvrir quand la peur. La première peur me glacera le sang à l'idée que le temps gagne contre moi pour lui appartenir.
" Je ne sais pas si la vie est difficile, j'ai oublier les problèmes et les difficultés à chaque instant où mon regard pouvait se plongé dans le tient. Je n'ai qu'une chose à te dire mon amour. Regarde la vue, assis-toi et profite du voyage. Aussi longtemps qu'il puisse durer. Tu fus toute ma vie, et mon âme t'accompagnera aussi loin que tu le voudras bien. Au revoir, et à bientôt. Dans une prochaine vie peut être, je t'y attend."
J'ai pleuré, j'ai pleuré si fort et si longtemps que le monde et le temps m'ont paru des notions abstraites, si abstraite, car quand je lisais ses mots, j'avais l'impression que ses mains se mettaient sur les miennes, et que le souffle de sa bouche se glissait le long de ma nuque. Oh si vous saviez ce pouvoir qu'il avait avec les mots. D'être là sans être là. Ses mots m'ont réconforter pour toujours. Son image, son visage n'a pas pris une ride, ni même un oubli. Il n'est pas mort, il est vivant dans mon coeur, dans mon âme qui le dessine chaque instant où je ferme les yeux. Ma vie ne s'est pas arrêter en même temps que lui, à mon grand regret quelquefois même si j'ai tord de le penser. Mais mon coeur lui, lui appartiendra toujours où que j'aille. Il m'a apprit à vivre, et ne pas profiter de son enseignement serait la pire insulte que je puisse lui faire. De là où il est, me voir heureuse serait sûrement l'un des plus beau cadeau que je puisse lui offrir. Mais comment être heureuse sans lui. Comment accepter le fait que le temps me l'a volé, qu'il s'est accaparé de sa douceur pour ne jamais me la rendre.. Tu fus si dur et pourtant si doux. Avec toi, rien n'était impossible, et le monde avait des airs de terrain de jeu..
Le matin c'est à toi que je pense, quand je me lève sur le rebord de mon lit, et que je vois encore tes bras m'enlacer la taille pour me dire d'un ton déjà joueur "Non non tu ne pars pas, tu restes ici.".. C'est toi putain.. C'est toi qui aurait dû rester ici mon amour.. Mon amour .. Tu m'as rendue si heureuse..
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