mardi 24 mars 2015
Chapitre 588 - Sont ils des invisibles ou bien des silencieux ?
Nous parlons au cours d entre vie a bon nombre de personne. Des amis, aux connaissances en passant par ceux que nous considérons comme des frères, des soeurs, et finalement comme un membre à part entière de nous-même, façonnant notre monde. Nous parlons sans cesse avec les gens qui nous entourent. Tous sans exception. De tout et de rien à la fois. D'un infini et d'un tout, en passant par l'impressionnant pour chuter dans le méandre. Pourtant quand arrive un problème un soucis bouleversant pour nous auquel nous devons faire face. Nous avons une réaction originale à nous-même. Celle de se renfermer sur soi, et de ne pas en parler librement. De finir par faire l'inverse de ce que nous faisons tout les jours avec les êtres qui partagent nos journées. Nous ne partageons pas le plus difficile, le plus compliqué, le plus improbable à dire. Pourtant présentes dans nos vies, nous leur léguons tout de nos désirs, et nos envies, nous aimons et acceptons leurs présences autant qu'elles acceptent la nôtre. Nous ne leurs donnons pas ce que nous sommes, l'identité même de ce que nous sommes et qui se révèle dans les décisions des moments difficiles où être accompagné est un luxe qui normalement ne devrait pas se négocier.
Nous avons chacun diverses raisons de ne pas accepter d'en parler. De sceller un silence grandiose à cela. Un silence que nous ne contrôlons plus et qui en définitive nous contrôle.. Ce drame de toujours devoir laisser la place à quelque chose qui nous dépasse pour nous diriger à travers notre propre rôle. Rendre l'équipage, déposé le vêtement de capitaine, et laissé le navire vogué sur une mer plus dangereuse qu'une déflagration de napalm arrivant devant nous. Faisons-nous nos valises ? Pour nous rendre où ? A l'évidence bien sûr.
Nous léguons tout sauf nos craintes, nos peurs, ce qui nous tétanise et qui nous défini tellement. Nous donnons ce que nous ne sommes pas en espérant être compris et accepter. Nous ne souhaitons pas déranger les gens que nous apprécions pour si peu, comme si il avait mieux à faire. Comme si un monde attendait d'être sauvés par eux. Ou bien celle encore de ne pas allumer les projecteurs sur nous, et de nous faire brillé d'une lumière désastreuse qui nous mettrait à mal. Nous ne voulons pas paraître ridicule, alors nous faisons le choix d'être faible et dominé. Mieux vaut l'esclavage à l'idée d'être à nu n'est-ce pas ?
Nous sommes si fort dans l'idée de ce contraire, de ce paradoxe que si il en venait à ce qu'une personne que nous aimons face le même genre de chose, en nous partageant ces mêmes raisons, nous lui dirions avec le plus intérêt et la plus sincère émotion qu'elle devrait en parler. Nous sommes pitoyable (rire). Nous avons le droit de nous tirer une balle dans la jambe, mais les autres non ? Sous prétexte qu'ils valent mieux que nous ? Que savons-nous pour dire ça ? Les actes eux savent, nous ne sommes pas des actes, mais les créateurs de ceux-ci à qui appartient-t-il de juger ? Un être inventé dès le premier jour par l'humanité ? Au juge du grand succès ? Au triomphe ou à l'impériale force des actes et de leurs serviteurs les conséquences ?
Mais c'est ça être humain, être capable de bon conseil sans pour autant avoir le cran de les suivent. Alors à qui disons nous tout ce qui est l'essentiel ? A qui livrons-nous ce que nous sommes ? A qui donnons-nous l'occasion terrifiante de résoudre le puzzle que nous sommes pour permettre à une personne d'y vogué, d'en modifié, et changé les choses ? A qui pouvons-nous dire qui nous avons l'impression d'être, sans être jugé.. Aux invisibles; nous déposons ce poids aux invisibles.
Si la lecture ne vous à pas achevée, venons-en à l'une des choses les plus folles humaines possibles, bien plus encore que le syndrome psychotraumatique.
Partons de ce constat totalement véridique. Vous, je, nous connaissons tous, sans exception, autour de nous quelqu'un peu importe son sexe, de radicalement différent du reste de notre monde. Et j'entend par radical que tout jusqu'à sa présence nous fait un étrange effet qui est en fait un bouleversement de la place que nous pensons avoir dans notre monde et qui se modifie en la présence d'une pareille personne. Mais ne vous perdez pas. Nous connaissons tous un être fondamentalement différent du reste, autant dans sa manière d'être, que de penser, de parler, de s'exprimer, et de percevoir les choses. Certains en viennent même à ne pas comprendre le fonctionnement de leurs points de vues..
Quelqu'un dont la présence est tout à fait remarquable, même inévitable à ressentir. A la lecture de cela vous avez, nous avons une image, ou bien un nom d'un de ses êtres bien distinct.
Jusqu'à la nature de votre rencontre avec cette personne cela fut fondamentalement différent. Vous ne lui adresser peut être jamais la parole ou bien en de rare occasion. Et bien les invisibles se sont eux, ce ne sont pas eux qui vous choisissent mais vous qui les choisissez. Ces personnes qui deviennent importantes bien plus que tout le reste, dont l'amour, l'estime, n'a pas de limite. Parce que vous vous êtes aperçu qu'un beau jour, quand vous alliez mal, qu'un invisible était là. Et que vous avez pris conscience qu'il vous à toujours assister tout les jours de votre vie. Toujours présent. Il ne vous à jamais demandé comment vous alliez, si votre journée se passait pour le mieux. Il ne s'intéresse pas aux choses habituelles d'une vie.. Les invisibles sont particulièrement agaçant, ils sont sociables et pourtant si loin à la fois. Proche et vivant, et pourtant si froid et solitaire. Les invisibles ne voient pas le monde comme nous le voyons, ils le voient plein de possibilités, de beauté, mais surtout de mérite. Les invisibles sont des êtres qui ont su faire prôner l'objectivité avant tout, et la réussite du plus grand nombre à la perte et la douleur du plus petit. Les invisibles sont ceux, qui se sont abandonné les premiers pour aider, des êtres à recouvrir des principes.. Et personne n'a jamais su leurs raisons ni leurs nécessités à faire cela. On raconte que certains le font pour se retrouver, d'autres pour guérir, mais la plupart reste un voile d'illusion, de poudre au yeux, et surtout de disparition.
Les invisibles sont des êtres, dont la notion de compréhension pour les comprendre, frôle le paradoxe, la folie, et l'incompréhension. Car c'est le but de ne pas être comprit, ni même revu. Ce sont des êtres qui auraient pu devenir des êtres de lumières mais qui ont décidé de sacrifier la possibilité de briller à celle d'améliorer, reconstruire, aider, réparer, et donner l'envie d'aimer à des gens, qui ne voient en le monde, qu'un cercle vicieux, de malheur, de souffrance, et de haine perpétuel.
Mais ne faite jamais l'erreur de croire que vous êtes un invisible en choisissant d'agir dans l'intérêt que vous pensez être le meilleur pour quelqu'un que vous aimez. Ce serait totalement faux, et ridicule vous en souffririez et je l'espère assez fort pour avoir l'envie de mourir. Car un invisible prône toujours et encore l'objectivité. Peu importe ce qu'il pense, ressent, il fait ce qu'il a, a faire et tant pis, si le sale boulot lui revient, quelqu'un doit le faire. Les invisibles sont ces personnes, qui nous améliore, nous aimes, nous soutiennent. Mais qui à l'inverse, nous, nous ne pouvons rien pour eux. Ils se sacrifient sans raison, et partagent nos souffrances pour nous en faire ressortir grandi. Nous ne connaissons presque rien des invisibles et eux connaissent presque tout de nous. Malheureusement, ces êtres qui nous font ressentir la joie précieuse et audacieuse d'aimer la vie. Font ce que personne d'autre ne pourrait faire. Ils se sabotent une fois le travail fait. Vous empêchant de les vouloir, ou de vous les accaparer. Les silencieux, disparaissent dans le silence, dans lequel nous les avons toujours mis. Jamais un être n'aura été aussi impossible à comprendre. Nous ne pouvons faire qu'une chose de cela, apprécier leurs présences mystiques, leurs encouragements, et leurs paroles qui résonneront dans nos coeurs comme une chanson jusqu'à la fin de notre temps. Leurs paroles sont gravées dans les veines de notre vie. Ils ont le pouvoir de nous rendre meilleur, profitons du voyage qu'ils nous offrent et vivons pleinement. Car on ne sait jamais quand un invisible décide de disparaître.
Tout le monde peut devenir un silencieux, mais pas tout le monde est capable d'objectivité, et de choisir de souffrir si c'est ce qu'il faut pour rendre le monde d'un être meilleur, sans jamais s'en plaindre. Un redoutable est un ébranleur d'obstacle. Un mur flamboyant est un exemple de persévérance. Un être de lumière est un espoir de vie. Et finalement un silencieux est le gardien de la vie. Ainsi se clôt l'histoire des quatre miracles.
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