Dans un contexte bien défini cette phrase donne " J'essaie d'en avoir quelque chose à foutre, mais je ne peux pas. "
J'ai le vague à l'âme , l'annonce d'un drame qui pourtant percute en moi comme l'essence d'une chose à laquelle je vais au devant. Le risque s'annonce incontestablement immense, et c'est ce même risque qui me fait parcours un sentiment d'excitation glaciale , parcourant mes veines , ma peau , me baisant le cou de ses lèvres givrées et pourtant je brûle d'impatience. De plaisir , abusateur des choses dangereuses, comme un drogué qui recherche le shoot extrême , je définis mes limites là où celle des autres s'arrêtent. Jusqu'à en forcer le traumatisme mentale , plaidant la déficience intellectuelle je ne prend rien au sérieux , vos mensonges sont davantage une marée de blague sur laquelle je surf avec l'air décontracter du type qui vous emmerde. J'ai la cicatrice sentimentale d'un sacrifice nécessaire à mes expériences , j'en déteins un effet de confiance , qui tantôt se transforme en une haine explosive qui me dévore de l'intérieur , me ronge comme une maladie qu'il faut éradiquer. J'ai su être la prison , la sortie , et le gardien à la fois. J'ai la folie des grandeurs mais de quelles grandeurs peut-on parler ? Celle d'un gratte-ciel ? D'un immeuble ? D'un navire ? D'une montagne ? Ou une grandeur spirituelle de celle que l'on n'invente pas ? Suis-je vraiment obligé de ne jamais me prendre au sérieux , ou est-ce parce que , entouré de gens qui se mentent je ne vois pas l'intérêt de perdre mon temps à être vrai..
Comme un jongleur au milieu de son public rempli d'enfant pour la représentation d'un cirque , je jongle et m'amuse avec les différents masques dont vous êtes les spectateurs . A la manière d'un habit dont on choisi la couleur et l'harmonie , le masque se peint , s'efface , se crée , se transforme et se perfectionne pour finir comme cette serrure magique qui passe tout les verrous. Les sourires faux sont plus sincères que les vrais esquisses que nous avons. Nous jouons au jeu de qui sera le plus faux , et la mention " made in china " ne compte pas. En quête de la vérité , sans vouloir qu'elle me plaise ou qu'elle m'enrage , je cherche la satisfaction du calme de l'esprit , de me dire qu'un jour , oui , je serai au bon endroit , au bon moment , dans la sphère que le Karma m'aura fait de part l'offrande de multiples de mes choix , et de mes actes.
Nous sommes ce que nous faisons , jamais ce que nous disons que nous sommes.. Alors serait-ce avouer que 456 chapitres sont inutiles de toutes bonnes factures ? Bien sûr. Sauf si dans la vision d'une chose , un seul de ses 456 chapitres a réussi l'exploit de faire germés , crées , incités à la création d'une idée , d'une transformation , d'une amélioration.
Et finalement si après 3 ans , nous n'écrivions pas les pensées que nous voulions mais plutôt l'idée de pensée que nous désirions être comprise .. Avec cette envie de progrès constant , d'effort qui mène au succès , de cette lois stupide et totalement vrai du "quand on veut on peut" .. Et si Loveless c'était moi sans que je ne l'accepte ? Vous sans toutes vos peurs ? Ce que nous refusons de croire puisque nous nous pensons impossible de tout ça ? Et si .. Loveless était le rempart de la solitude tout en étant le bélier des frontières que nous brandissons.. Et si vous êtiez moi, et que j'étais vous ? Si tout ça n'était qu'un conte bon enfant écrit de façon à faire croire qu'un jour nous aurons le droit à quelque chose que nous n'avons pas bâtis ?
(rire) Quelqu'un a déjà lu plus de vingt lignes des pensées que je narre ?
" J'ai cette impression d'écrire des choses ennuyantes et débiles qui n'intéressent personne, mais je ne sais pas pourquoi , j'ai l'esprit lourd de mot que mon coeur n'ose dire. Après combien de temps ai-je oser prétendre vivre ou exister sans , sortir mon coeur ? Est-ce humain de vouloir protéger au point de décider soi-même de détruire ? "

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